Une nouvelle fois, Tesla doit “rappeler” un grand nombre de véhicules, essentiellement des Model 3 et des Model Y, quelques jours seulement après avoir dû faire face à un autre problème sur les Model S ainsi que sur des Model X. Si les rappels semblent fréquents ces derniers temps chez Tesla, tout n’est pas si grave, et c’est même plutôt rassurant. Explications.
Près de 400 000 véhicules rappelés chez Tesla au mois de novembre
C’est un mois record chez Tesla, non pas pour fêter les ventes de véhicules, les commandes de Cybertruck ou l’arrivée imminente des Tesla Semi, mais concernant le nombre de véhicules “rappelés” par le constructeur américain à la demande de la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), soit l’agence fédérale américaine des États-Unis chargée de la sécurité routière.
- Le 7 novembre, la NHTSA exige le rappel de 40 168 véhicules Model S et Model X commercialisés entre 2017 et 2021 pour un problème de sécurité lié à l’assistance de la direction assistée.
- Le 15 novembre, ce sont très exactement 29 348 Tesla Model X de 2021-2023 (les plus récents donc) qui doivent effectuer une mise à jour pour éviter le déploiement, potentiellement grave et dangereux, de l’airbag passager de manière inopinée. Celui-ci avait tendance à se déclencher trop facilement en cas de choc léger ou si le passager n’avait pas fermé sa… ceinture.
- Le 15 novembre à nouveau, ce sont donc cette fois-ci 321 628 Model 3 et Model Y de 2020 à 2023 qui sont rappelées pour un bug lié aux feux arrière. Dans de très rares cas, les feux arrière des véhicules concernés par le rappel peuvent s’allumer par intermittence et engendrer ainsi un risque plus important de collision.
Le “rappel” des véhicules Tesla n’en est pas vraiment un et ça agace Elon Musk profondément
Si le nombre de rappels chez Tesla est assez fréquent et toujours impressionnant au vu du nombre de véhicules impliqués, il faut bien avoir en tête que dans une très grande majorité des cas, il ne s’agit pas de rappel physique chez le garagiste, mais d’une simple mise à jour à réaliser soit même chez soi en OTA (Over the air), en réseau sans fil quoi.
Là où il faudrait des mois, voir des années, pour un véhicule thermique classique qui devrait passer dans les mains d’un garagiste, la plupart des problèmes sur les voitures électriques sont logiciels et se corrigent avec un simple patch, comme un PC finalement. Inquiétant ou rassurant ? C’est à vous de voir.
En tout cas, il y en a un qui est profondément énervé par ces procédures de “rappel” de la part de la NHTSA, c’est Elon Musk, qui souhaiterait que l’agence fédérale n’emploie plus ce terme pour des soucis qui ne nécessitent pas un retour au garage physique.