Depuis déjà bien longtemps, la Chine a entamé son programme spatial ambitieux. Cependant, le risque zéro n’existe pas, et la NASA critique souvent les fusées chinoises de prendre trop de risques vis-à-vis des retombés des débris.
La Chine prend trop de risques avec leurs fusées
Vous le savez sûrement, mais mise à part SpaceX, il n’existe pas de module de fusée qui peut littéralement atterrir toute seule. Le programme spatial chinois ayant déjà bien avancé, les ingénieurs chinois ne semblent pas se poser la question des retombées de débris sur Terre.
Quand bien même une fusée n’est pas prévue pour atterrir suite à son décollage, la NASA ou encore l’ESA (European Space Agency), cherchent toujours à prendre le moins de risque possible. En effet, il est possible de contrôler la chute d’une fusée, notamment grâce à des calculs mathématiques qui peuvent prévoir la direction que vont prendre les débris, tout en sachant que les plus petits d’entre eux vont se désintégrer en rentrant dans notre atmosphère.
Mais comme d’habitude, la Chine n’en fait qu’à sa tête et une nouvelle fusée va s’écraser sur notre planète bleue. Il y a quelques mois, la NASA avait déjà critiqué le lancement d’une fusée chinoise Longue Marche 5B a cause de ses retombées de débris non contrôlées qui ont atterri au large des côtes des Maldives. Pour le coup, c’est le même modèle qui est reparti en mission vers la station spatiale Tiangong le 31 octobre.
L’agence spatiale chinoise, le CSMA, a lancée leur tout dernier module en orbite via une fusée Longue Marche 5B sans prévoir de chute de leurs lanceurs. Pour le coup, la NASA a indiqué que “Tous les pays spatiaux devraient suivre les meilleures pratiques établies”. Comprenez par là que la Chine prend trop de risques inconsidérés et que les morceaux de la fusée Longue Marche 5B n’a pas prévue de point de chute…
21 tonnes de débris au dessus de nos têtes
La fusée Longue Marche 5B est un lanceur lourd chinois pouvant envoyer jusqu’à 25 tonnes de charge utile en orbite basse, et pas moins de 13 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. Les lanceurs emploient un mélange de kérosène et d’oxygène liquide pouvant propulser cette gigantesque fusée de 53 mètres de haut.
Son rôle est primordial dans le programme spatial Chinois puisqu’elle est la seule à pouvoir transporter les différents modules pour la station spatiale chinoise Tiangong. Ce même modèle est aussi utilisé pour le lancement de satellites de communication, mais en général, la Chine préfère employer des fusées plus légères, comme la Longue Marche 6.
Quand une fusée prévoit un point de chute, elle se démantèle avant entrée dans l’atmosphère afin de larguer seulement quelques “petits” morceaux de module. Pour le coup, la fusée Longue Marche 5B va simplement lâcher un monstre de 21 tonnes dans l’atmosphère, sans la contrôler à distance…
Ce genre d’incident n’est pas le premier pour l’agence spatiale chinoise, mais elle ne semble pas écouter les instructions des autres institutions spatiales mondiales. Il y a quelques mois, une fusée similaire s’était désintégrée au-dessus des Maldives, offrant un spectacle éblouissant pour les habitants, mais surtout, des risques inconsidérés.
Pour le coup, il est encore trop tôt pour savoir quand et où la fusée va “atterrir”, et nous en saurons plus dans les jours qui viennent. Mais quand bien même, les risques sont quasi nuls concernant une chute sur un continent vue la taille de nos océans.