On vient de découvrir dans une vidéo bluffante ce dont est capable la nouvelle bêta de l’Autopilot de Tesla. Un niveau qui s’approche vraiment de la conduite d’un humain derrière le volant.
L’Autopilot meilleur qu’un humain ?
Sur la chaîne Youtube Whole Mars Catalog , on découvre une vidéo de test de la dernière bêta de l’Autopilot de Tesla. La version 10.69.2.3 ainsi installée et le résultat est plus que convaincant. Difficile de se dire que la voiture conduit absolument toute seule.
Sur un itinéraire d’environ 8 km, on le découvre au volant de la voiture Tesla. Il va ainsi de l’Académie des Sciences de Californie jusqu’à Marina Green. Il se retrouve seulement une fois à avoir une interaction avec le volant. Ce n’est pas pour corriger une erreur de l’Autopilot, mais pour augmenter le limiteur. Surtout que l'itinéraire choisi n’a rien de facile. Il croise de nombreux piétons, voitures, vélos, camions, etc. Il s’agit là d’une vraie démonstration de ce dont est capable la nouvelle version de l’Autopilot.
Un Autopilot ultra puissant, mais vraiment au niveau 5 ?
Si officiellement l’Autopilot de Tesla n’est pas au niveau maximum permettant une conduite entièrement autonome, nous en sommes très proches. Dans une autre vidéo tournée de nuit, on découvre même que la voiture comprend qu’il se trouve face à un portail électronique et attend sagement qu’il s’ouvre.
Ainsi, de nuit, le résultat est encore plus étonnant. Car le système est capable de voir un piéton dans l'obscurité, alors qu'à l'œil nu il est quasiment invisible. On arrive là dans la partie qui rend cette technologie plus sécurisante.
À l’inverse, dans la première vidéo, la Tesla dépasse un vélo de très près, voire trop près. Au lieu de patienter derrière le vélo pour que la voie de gauche soit libre, le système décide de doubler. Pas certain que le cycliste ait apprécié la frayeur.
Enfin, l’une des dernières grandes avancées est la prise de virages serrés. Avant l’Autopilot relâchait le pilotage dès que le virage était trop important. Aujourd’hui il semble que le problème soit réglé et que l’Autopilot parvienne à repérer ce qui se passe après.
Tout le monde n’y croit pas
Dans un récent entretien, Anthony Levandowski , ingénieur pour la Google Car, ne croit pas en cet investissement massif dans la voiture autonome. Il a ainsi cette phrase assassine sur la technologie actuelle : “Pour l'heure, la conduite autonome est avant tout une illusion”. Avec les démonstrations faites sur la chaîne YouTube, on retrouve de nombreux exemples de réussite. Sachant qu’il ne s’agit là que de Beta et non d’une version officielle.
Le doute est logique, surtout tant qu’il s’agit d’une cohabitation sur la route entre intelligence artificielle et humain. Pour que les premiers cas concrets apparaissent, il faudra des routes dédiées à la technologie et pour cela il faut que de plus en plus de constructeurs aboutissent à de bons résultats.