Renault, c’est le constructeur français par excellence avec Peugeot et Citroën. Et il faut dire que pour ce qui est de la voiture électrique, le losange est un sérieux client. Sans jamais oublier ses racines, Renault veut mettre en avant le drapeau tricolore en misant sur le Made in France.
Renault et l’électrique : une réussite que l’on ne présente plus
La voiture électrique, c’est le sujet du moment ! Depuis quelques jours, ça l’est encore plus avec les problèmes que rencontrent les Français à la pompe. Si nous nous posons toujours la question de savoir si l’électrique est vraiment la solution la plus viable pour notre avenir commun, les constructeurs automobiles ne stoppent pas pour autant leurs efforts. En France, on est même plutôt bon ! Il suffit de regarder chaque mois le top 10 des meilleures ventes de véhicules électriques pour s’apercevoir, par exemple, que Renault est plutôt bien représenté. Dans ces classements, nous retrouvons très fréquemment la Mégane et la Twingo E-Tech ainsi que la très célèbre Renault Zoé.
Très investi sur le marché de l’électrique, le losange ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, avec l’annonce récente de son plan « Renaulution », le groupe dirigé par Luca de Meo s’est engagé à faire de la France le cœur de son activité électrique. Les futures stars électriques seront ainsi Made in France. Le PDG de Renault Group, Luca de Meo, explique :
Chez Renault, nous accueillons favorablement toutes les évolutions du secteur pour créer notre propre « Nouvelle Vague ». Et nous ancrons cette vision de la modernité en France. Parce qu'en tant que marque, c’est dans nos racines que se trouve notre âme et que nous puisons notre force.
Maubeuge, Douai et Le Mans au cœur de la stratégie électrique de Renault
Comme nous vous l’expliquions plus haut, c’est dans le cadre de son plan « Renaulution », que le losange souhaite de plus en plus centraliser ces activités de production en France. Grâce à ses nombreuses usines implantées dans l’hexagone, Renault a de quoi produire presque l’entièreté de ses modèles électriques sur les terres qui lui sont si chères. Avec l’arrivée prochaine des nouvelles itérations de certains modèles qui ont fait le succès de la marque, comme la 4L et la R5, Renault semble vouloir frapper un grand coup sur le marché français.
On a d’ailleurs récemment appris, les sites dans lesquels seront produits ou assemblés les futurs véhicules électriques - et les pièces - de la marque :
- La 4L assemblée à Maubeuge (Nord)
- Le Scenic assemblé à Douai (Nord)
- Le Trafic produit à Sandouville (Seine-Maritime)
- Le Master assemblé à Batilly (Meurthe-et-Moselle)
- Les futurs moteurs fabriqués à Cléon (Seine-Maritime)
- Les châssis fabriqués au Mans (Sarthe)
Ces changements entrainés par le plan « Renaulution » sont également de bonnes choses pour les économies locales. Si la délocalisation est un problème pour la France, la relocalisation est justement une aubaine, puisqu’elle permet de créer des emplois et favoriser les embauches. Les connaissances requises pour la conception de ces nouveaux véhicules électriques sont par ailleurs très importantes et permettent, elles aussi, de faciliter les recrutements d’ingénieurs ou de développeurs. Avec le Mondial de l'Automobile de Paris qui se rapproche, nous devrions probablement assister à de nouvelles annonces de la part de Renault au cours de la semaine prochaine ou dans les prochains jours.