Il n y a pas que l’industrie qui s’empare des nouveaux concept du web3. Plusieurs pays font également la course au metaverse et aux NFT. Ce pays, très enclin aux technologies numériques compte bien en faire son nouveau cheval de bataille.
Le Japon prend le pari du metaverse et des NFT
Alors que le gouvernement du Japon était resté discret quant aux questions du web3 au sein de son pays, le Premier ministre du Japon, Fumio Kishida, a finalement donné la marche à suivre.
Dans un discours donné le 5 octobre dernier, l’homme politique a notamment annoncé des plans destinés à intégrer le metaverse et les NFT dans les mœurs des habitants. Pour ce faire, le gouvernement investit largement dans cette transition numérique.
Afin de devenir une référence, le territoire incite les entreprises à établir leur siège au Japon en donnant droit à des avantages fiscaux non-négligeables.
Dans un monologue, Fumio Kishida a expliqué que le gouvernement allait « soutenir la mise en œuvre sociale de la technologie numérique ». Il a ensuite ajouté que l’état japonais allait « promouvoir les efforts pour étendre l’utilisation des services Web3 basés sur le metaverse et les NFT ».
Ainsi, le chemin semble tout tracé…
Des mesures concrètes en faveur du web3
Au lieu de légiférer sévèrement sur l’usage de ces technologies comme le font plusieurs pays, le japon préfère emprunter une autre voie. Outre la spéculation autour de ce marché valorisé à plusieurs milliards, le pays souhaite plutôt mettre à contribution les innovations numériques pour qu’elles soient utiles à l’état, dans un futur proche. Cela se manifeste par des actions concrètes…
En l’occurrence, le gouvernement de Kishida a récemment ouvert un bureau de politique Web3. Celui-ci sera sous le contrôle du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie – ce qui donne un avant-goût du projet web3 au Japon.
À titre d’exemple, le gouvernement a d’ores et déjà émis des NFT sur la blockchain Ethereum. Celui-ci les distribue comme récompenses aux autorités locales qui utilisent la technologie numérique pour répondre aux problèmes des locaux habitants. Ces NFTs, non transférables sont en quelque sorte une distinction préstigieuse numérique.
Au-delà des NFT et du metaverse, le bureau permettra d’apporter des réponses aux entreprises et aux utilisateurs japonais de la blockchain, et notamment au sujet des différents jetons cryptographiques. En effet, l’administration sera un point de communication direct avec le gouvernement au sujet d’exonération fiscale liée aux activités crypto. Selon le gouvernement, le web3 doit être traité comme un nouveau secteur, ainsi ce type d’actions pourrait favoriser le développement des technologies au sein du territoire japonais.
Cette trajectoire est bien différente de celle d’autre pays, à l’instar de la France. En effet, avec la future réglementation Mica, le gouvernement français souhaite encadrer plus fermement le secteur crypto. Des mesures coercitives qui ne font généralement pas le bonheur des adeptes du secteur. Plusieurs estiment que les activités liées au web3 constituent une véritable opportunité qui ne peut être saisi face à une réglementation trop contraignante.