Le feuilleton concernant le rachat d'Activision-Blizzard par Microsoft continue encore et toujours. Alors que les grandes instances régulatrices du monde entier doivent examiner ce rachat de près, Jim Ryan, actuel PDG de Playstation, tente de convaincre les différentes Commissions internationales de s'opposer à la transaction.
Un rachat qui change la donne
Le rachat d'Activision-Blizzard par Microsoft fait trembler beaucoup de monde au sein de la sphère vidéoludique, à commencer par le PDG de Playstation Jim Ryan qui craint la croissance instantanée de son concurrent direct. L'inquiétude la plus importante serait pour Sony de perdre la licence Call of Duty, qui reste invaincue chaque année en haut des ventes sur PS5 et PS4 et qui pourrait, si la transaction est validée, devenir une exclusivité de l'écosystème Microsoft.
Sans réellement s'opposer à ce rachat, Jim Ryan cherche avant tout à obtenir de Microsoft un accord qui perpétuerait la publication des softs Call of Duty sur consoles Playstation. Selon le PDG, Microsoft s'engagerait seulement pour trois ans actuellement, une situation qui lui déplaît fortement. Depuis, Phil Spencer et Jim Ryan se répondent, directement ou indirectement, sur le sujet et se font la guerre par intermittence. Dernière sortie en date, cette fois c'est Jim Ryan qui se serait rendu auprès de la Commssion européenne à Bruxelles pour faire part de ses inquiétudes concernant ce rachat.
Jim Ryan rencontre la Commission européenne
Selon Deal Reporter, Jim Ryan aurait fait le voyage jusqu'à Bruxelles le 8 septembre dernier pour rencontrer les membres de la Commission européenne afin de partager ses inquiétudes à propos du rachat d'Activision-Blizzard. Les grandes instances du monde entier sont actuellement en train d'étudier le dossier, afin de la valider ou non. Toujours selon Deal Reporter, Google aurait aussi rencontré la Commission Européenne afin de faire part des mêmes craintes perçues par Jim Ryan.
Récemment, les instances australiennes et néo-zélandaises avaient annoncé reporter la date de leur verdict afin d'examiner plus en détail le rachat. Concernant la Commission européenne, cette dernière a établi une première date butoir au 8 novembre prochain. Soit elle valide le dossier, soit elle décide de lancer une deuxième phase d'examination. Nous en saurons donc davantage dans les mois qui suivent.