Il n’y a pas à dire : quand on parle d’épouvante, le Japon sait y faire et il nous l’a démontré plus d’une fois dans le milieu du jeu vidéo. En attendant un tout nouveau Project Zero, il semblerait qu’un remaster voit bientôt le jour.
Photo sans filtre
Ayant fait sa renommée dans les années 2000, la franchise Project Zero se basait sur un concept précis : des fantômes et un appareil photo pour un résultat bien glauque, bien angoissant. Récemment, la saga a fait un petit come-back par le biais d’un portage du cinquième épisode “La Prêtresse des Eaux Noires” et désormais, il semblerait que ce soir le quatrième qui fasse parler de lui.
Celui se nomme Project Zero : Mask of the Lunar Eclipse et la première fois que l’on y avait droit, c’était donc en 2008 sur Wii exclusivement. Et pour rajouter un peu de difficulté, ce titre signé Tecmo et Grasshopper Manufacture n’était sorti qu’au Japon : nous autres occidentaux n’avons jamais pu mettre les mains dessus.
Son retour par le biais d’un remaster serait donc une façon inédite d’y jouer, quatorze ans après sa sortie initiale. La rumeur nous vient de The Snitch, sans doute la personne la mieux informée et la plus fiable du moment, qui a lâché le scoop depuis Discord avec un enchaînement d’émojis renvoyant directement au titre et au thème du jeu.
Un comeback prévisible ?
Si la nouvelle a de quoi réjouir les amateurs de survival-horror, il semblerait pourtant que celle-ci soit prévisible depuis un bon moment : lors de l’annonce du remaster de La Prêtresse des Eaux Noires en 2021, Koei Tecmo avait déjà répondu que le portage de Mask of the Lunar était “une possibilité”. La branche américaine de l’éditeur appelait d’ailleurs à acheter le portage du cinquième jeu pour permettre à celui du quatrième d’exister.
On rappelle justement qu’un Nintendo Direct se tiendra demain, dès 16h : peut-être que l’annonce y sera faite. De plus, quand une série de remasters a lieu comme dans le cas présent, c’est parfois pour tâter la température dans le but de relancer la saga avec un nouveau jeu : autant dire que l’on croise les doigts pour que ça soit le cas.