Le ZEvent est lancé ! Imperméable aux entretiens après le gros marathon de l'événement, Zerator s'est confié à de nombreux médias. Il évoque normalement la course vers le "toujours plus de dons".
Sommaire
- "J'attends qu'on plafonne"
- "On sait que notre événement pollue"
"J'attends qu'on plafonne"
Il est 18h00 passé : le marathon du ZEvent 2022 a officiellement commencé. À l'heure où sont écrites ces lignes, déjà 750 000 euros ont été récoltés. Un début en fanfare pour une édition marquée par une grosse polémique : celle du choix de l'association. Finalement Zerator, l'organisateur de l'événement, décide de laisser le choix à Twitter parmi plusieurs associations préalablement choisies. Suite à ce rétropédalage, certains estiment que le "ZEvent sera un flop" et qu'ils ne feront pas aussi bien que l'année dernière. Dans une interview au journal Le Monde, Zerator ne semble pas inquiet de ne pas réussir à faire autant :
Ce serait très bien qu’on lève moins d’argent pour désacraliser cette course vers le “toujours plus”. Tous les ans, depuis le premier million, j’attends qu’on plafonne.
Toujours au Monde, il indique être ravi d'avoir pu répondre à plusieurs entretiens avant le ZEvent. Pour lui, l'important, c'est de pousser l'événement et de ne pas raconter ce qu'il s'est passé a posteriori sur "le triomphe de l'événement de Zerator".
"On sait que notre événement pollue"
À ce sujet, Adrien "Zerator" Nougaret a aussi livré un entretien au département Tech & Co de BFM TV. Bien que le thème de cette édition soit autour de l'écologie (Sea Shepherd, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), WWF France, Time for the Planet et The SeaCleaners), certains l'ont trouvé mal choisi : le streaming étant une source de pollution aujourd’hui. Selon EDF, l’empreinte carbone numérique représente 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde : ce serait davantage que le transport aérien. Or, la vidéo en ligne représente déjà 60 % des usages du numérique :
On est pas là pour donner des leçons, on sait que notre événement pollue. Mais voilà, ce week-end, on fait ce qu'on fait d'habitude, mais on le fait pour la bonne cause.
La bonne cause, il la soutient depuis 2015 avec "The Avengers" : le premier ZEvent qui n'en a pas le nom. Sept ans plus tard, il sent que la formule est arrivée au bout : cette septième édition sera la dernière "sous cette forme". Néanmoins, il n'abandonne pas le concept auquel il veut réfléchir à tête reposée. Sûrement après le ZEvent donc, qui risque d'être mouvementé.