Studio ayant acquis sa notoriété avec l’excellent Subnautica, Unknown Worlds décide de prendre tout le monde à contrepied avec son prochain jeu. Moonbreaker est en effet un pur jeu tactique au tour par tour, qui pourrait bien plaire à celles et ceux qui adorent peindre de figurines. Voici nos impressions suite à une présentation à la Gamescom.
Unknown Worlds est décidément un studio qui aime aller à contre-courant et qui n’aime pas qu’on l’enferme dans un seul genre. Après la stratégie à la première personne (Natural Selection 1 & 2) et le jeu de survie sous l’eau (Subnautica), la compagnie s’attaque au tactical pur et dur, avec toutefois un joli twist. Moonbreaker ne fait que reprendre le principe d’un jeu de figurines façon Warhammer : C’EST un jeu de figurines, mais sous forme de jeu vidéo, à tel point qu’il sera possible de les peindre soit même. Le titre proposera ainsi, lors de son arrivée en accès anticipé dans quelques semaines, 50 unités prêtes au combat, mais que vous pourrez customiser à loisir. Unknown Worlds est particulièrement fier de son système de peinture et nous a précisé lors de notre essai que toutes les figurines sur le terrain ont été peintes avec l’outil qui sera mis à disposition des joueurs.
Faire de la peinture sans s'en mettre plein les doigts
Et il faut avouer qu’il nous a semblé très puissant tout en étant clair et ergonomique. Nous avons pu l’essayer quelques minutes, l’occasion de peindre efficacement (et sans déborder, merci la technologie) une figurine à la base toute grise. Il est possible de créer ses propres couleurs, appliquer différents effets à la peinture, se concentrer sur des zones très précises… et le résultat est très vite satisfaisant, même si les figurines “pré peintes” proposées dans le jeu avant une tout autre gueule. On se prend en tout cas immédiatement au jeu de la création et cette idée de peindre ses unités est tout bonnement excellente, faisant une grande partie de l’attractivité de Moonbreaker.
Un système de combats qui a du potentiel
Une fois sur champ de bataille, on comprend par ailleurs rapidement que Moonbreaker n’est pas juste un clone de XCOM de plus. Si les combats se font bien au tour par tour avec de nombreux couverts via le décor, la grosse différence est l’absence de grille. Exactement comme dans un Warhammer “sur table”, vos unités peuvent se positionner n’importe où sur le terrain, du moment que sa capacité de déplacement est suffisante. Tout un système de ligne de vue est mis en place avec un pourcentage de réussite au tir en fonction de sa position. Les unités se déploient par ailleurs au fur et à mesure et l’on dépensera du “Cinder”, la ressource principale du jeu, pour booster son armée durant un combat. L’occasion d’une animation très rigolote, où une unité tombe littéralement du ciel, éjectée depuis le vaisseau mère resté en orbite.
Difficile, en quelques minutes, de juger de la profondeur du système de combats, mais chaque unité possèdent ses forces et faiblesses, ainsi qu’une capacité spéciale. Il sera donc important de déployer une escouade qui se complète bien afin d’espérer vaincre l’adversaire.
Un look à la Starcraft II
Le style graphique est quant à lui très coloré et le design des unités volontairement exagéré. Un look qui n’est d'ailleurs pas sans rappeler les différents camps de Starcraft II. Mais, encore une fois, rien ne vous empêche de peindre toutes vos unités avec des couleurs ternes pour créer une armée d’Emo.
Bref, Moonbreaker nous a agréablement surpris. Le parti pris d’en faire un “vrai” jeu de figurines est culotté, mais très bien vu et nul doute que la possibilité de peindre ajoute du sex-appeal au projet. Le titre sera proposé en accès anticipé fin septembre, avec 50 unités intégrées.