L’Opening Night Live n’a pas clairement convaincu, on retient notamment certains défauts de la présentation aussi bien dans son contenu que sur sa forme. On vous le résume dans cette vidéo en 5 choses à savoir !
Sommaire
- Format et modèle
- Pas de tête d’affiche
- Back to basics, même techniquement
- Violence et manque de subtilité
- Le manque de liant
Format et modèle
On commence cette vidéo avec l’aspect général de la conférence. Comme expliqué ci-dessus, on a une conférence très longue, puisqu’elle a duré 2 heures. Une durée qui a du mal à capter l’attention à long terme. En général, quand ça dure 2 heures comme ça, c’est souvent pour présenter un gros éditeur qui étale sa puissance et son catalogue, toutefois, la Gamescom n’est pas faite pour. Son but est d’approfondir les sujets découverts 2 mois avant pendant l’E3 et d’en apprendre plus sur eux. On pourrait la comparer plutôt à un Summer Game Fest bis, avec des jeux plus confidentiels, des images de synthèse, un peu de gameplay et des trailers courts. 35 jeux présentés et on ne retient pas grand-chose au final.
Pas de tête d’affiche
Notre point numéro 2 s’attarde sur les jeux. Comme expliqué dans la vidéo, nous avons reçu quelques petites surprises, comme Under the Waves présenté par Quantic Dream. Mais à part ça, très peu de concepts hyper originaux ou de jeux qui marquent ont été annoncés. À la place, la Gamescom s’appuie sur des classiques qui marchent bien. La plus grosse anomalie de game design de la soirée, c’est Moonbreaker, des créateurs de Subnautica. Le plus gros jeu en termes d’ambitions et de budget est sans aucun doute Hogwarts Legacy, mais malheureusement, on n’a pas vu grand-chose au niveau de la présentation. On remarque également Sonic Frontier où le trailer fait envie.
Back to basics, même techniquement
Comme rappelées dans la vidéo, les consoles de nouvelles générations se vendent bien, mais il y a une grosse pénurie qui s'installe. Cela va faire 2 ans complets qu’on est dans la 9e génération de consoles et les éditeurs reste encore très timide par rapport aux productions à haute configuration, mis à part Atlas fallen qui envoie du lourd. La Gamescom semble être moins concret et moins solide que les autres fois, mais quand on voit les sorties lointaines, les trailers hyper cut, qui ne montrent pas grand-chose, on est extrêmement déçu.
Violence et manque de subtilité
Comme on le rappelle, le gore était présent sur plein de trailers à croire qu’on est revenu 15 ans en arrière. De la violence bourrine qui manque sûrement de subtilité, notamment dans le trailer de Dead Island 2, Outlast trials ou même Callisto Protocol, qu’on présente dans la vidéo. En comparaison avec les trailers présentés à l’E3, on voit que l’action et l’hyper violence est au cœur de la conférence, ce qui n’est pas au goût de tout le monde. À la fin de l'événement, aucun trailer n’a déclenché de déclic.
Le manque de liant
Enfin, ce qui manquait le plus est le manque de liant durant toute la conférence, passant d’un titre à un autre sans avoir de quelconques corrélations entre le thème ou le support. Généralement, les sujets sont souvent liés, mais ici, ce n’est pas vraiment le cas. Comme regrouper les jeux Pokémons avec la présentation de la mini édition pokémon, idem pour Kojima qui n’apporte aucune nouvelle sur ces futurs projets par exemple. La Gamescom a été le lieu d’annonce de plusieurs nouveaux projets avec le reveal de nouvelles licences sympa, mais avec des airs de PC Gaming Show.