Les documents brésiliens, soumis aux autorités de la concurrence pour le projet d’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft, n’en finissent plus de révéler des informations intéressantes. Lors de la lecture de certaines lignes, les intéressés ont découvert une drôle de révélation.
Le grand flou
Depuis quelques temps, le constructeur Sony a cessé de communiquer les chiffres de vente de la PlayStation 4. Néanmoins, si l’entreprise japonaise se focalise, désormais, sur la PlayStation 5, il est bon de rappeler que la grande sœur de la console blanche s’est écoulée à 117,2 millions. Sachant que le chiffre a été arrêté il y a plusieurs mois, il va sans dire que les ventes sont encore plus élevées. Microsoft, de son côté, a arrêté de communiquer sur les chiffres de sa Xbox One assez rapidement et tout ce que l’industrie a eu, pendant tout ce laps de temps, ce n’était que spéculation et estimations. Un peu flou pour y voir très clair, même si on se doutait que Sony avait pris le large – surtout après les déboires du lancement de la Xbox One. Eh bien, aujourd’hui, grâce aux documents brésiliens soumis à l’autorité de la concurrence, on en sait un peu plus sur les ventes réelles de Sony. Et ce, grâce à… Microsoft !
Microsoft beau joueur ?
En effet, si l’on réfère à des documents, le géant de Redmond avoue que la PlayStation 4 a vendu deux fois plus d’unités que la Xbox One lors de la précédente génération de machines. En s’appuyant sur cette révélation et si l’on en croit les dernières données, on peut donc en conclure que les ventes de la Xbox One se situent autour de 50 millions de pièces écoulées. C’est les estimations qui avaient été faites par les analystes, et ça donne un chiffre loin d’être ridicule, même si la Xbox 360 culmine à près de 85 millions d’unités. En parallèle, la Wii U n’a même pas atteint les 15 millions de ventes. Sans surprise, on a donc une Xbox One qui a atteint la deuxième place du podium de cette génération de consoles, mais elle accusait d’un retard conséquent sur sa grande rivale, la PlayStation 4. Quelque chose nous dit que ces documents officiels n’ont décidément pas fini de nous surprendre…