Les premiers licenciements ont commencé chez TikTok aux États-Unis. De nombreux employés en Europe pourraient voir leur contrat se terminer plus tôt que prévu.
TikTok veut faire des économies
L’application de vidéos virales, détenue par l’entreprise chinoise ByteDance, pourrait bien lancer une grande vague de licenciement. TikTok avait pourtant battu un record en septembre dernier avec 1 milliard d’utilisateurs actifs.
Mais la réalité semble plus sombre en interne. Des employés de la filiale au Royaume-Uni ont déclaré avoir reçu une invitation physique pour rencontrer un responsable des ressources humaines. Il y a fort à parier que les nouvelles ne soient pas bonnes pour toutes les personnes qui ont reçu cette note.
Quelques heures plus tard, c’est au tour des employés aux États-Unis de recevoir un message pour leur signaler qu’un départ de personnel est prévu. Une très bonne ambiance de travail, on peut l'imaginer le lundi matin.
Dans un premier temps, toutes les places vacantes ne seront pas pourvues et les projets d'embauche sont aussi mis en pause. Il ne s’agit là que de la première étape vers un départ plus massif.
De nombreux d’emplois sont sur le fil
Un membre important du réseau social ne nie pas la "restructuration" actuelle au sein de TikTok. Un autre membre explique que les licenciements sont ciblés vers des employés qui ne sont pas assez productifs et ne contribuent pas suffisamment à l’entreprise.
La quantité de licenciements à venir n’est pas exactement connue. Certains parlent de 100 personnes qui devraient quitter leur poste. D’autres avancent un chiffre allant jusqu’à 10 000 licenciements entre l’Europe et l’États-Unis.
La chute si soudaine viendrait probablement d’une embauche trop massive et des objectifs trop ambitieux. Résultat, certains salariés vont se retrouver sur la paille. Des analystes estiment tout de même que cela ne devrait pas freiner la croissance du réseau social.
Les licenciements sont actuellement monnaie courante dans les entreprises technologiques. Tesla se serait séparé de 200 ingénieurs dans sa division autopilote, fermant par la même occasion un bureau en Californie. Netflix et Twitter ont eux aussi procédé à des licenciements pour des raisons économiques. Tandis que Meta a demandé à des responsables de trouver les employés les moins productifs afin de les pousser vers la sortie.