Batman Arkham est certainement la série de jeu ayant remis les superhéros sur le devant de la scène dans l’univers vidéoludique. Nous vous présentons aujourd’hui 27 secrets derrière la saga du Chevalier Noir.
The Dark Knight Returns dans le jeu vidéo
L’idée du premier opus de la série de jeu Arkham, Batman Arkham Asylum, naît en 2007 lorsque Eidos Interactive obtient les droits pour développer un jeu vidéo basé sur le Chevalier Noir. Pour se faire, la société fait appel au studio Rocksteady, après avoir vu l’un de leur prototype. Afin de réaliser le scénario, les équipes choisissent de contacter la crème de la crème, Paul Dini, auteur de l’incroyable série d’animation Batman de 1992. Quand Dini débarque dans le projet, le lieu du titre était déjà tout décidé : l’Asile d’Arkham, endroit où les grands méchants de la franchise sont souvent enfermés. L’ambiance générale est fortement inspirée du comics Les fous d’Arkham. Le fameux système de combat emblématique de la saga, puis repris dans d’autre production, était, à l’origine, un jeu de rythme qui servira de base au gameplay final. À sa sortie en 2009, le soft fait carton plein avec deux millions de copies vendues, trois semaines après sa parution. Côté critique, le titre met tout le monde d’accord sur le fait qu’il s’agit certainement du meilleur jeu de superhéros de l’histoire du média. Il est salué pour sa plastique, mais aussi son gameplay et le respect presque religieux accordé à la mythologie de l’Homme chauve-souris.
The Dark Knight Rises
Avec un tel succès, une suite était de mise. Rocksteady avait déjà commencé à y réfléchir, six mois avant la sortie d’Arkham Asylum. Batman Arkham City arrive deux ans après le premier épisode. Paul Dini est une fois de plus au scénario. Le jeu parvient à faire encore mieux que son prédécesseur, en proposant une zone de jeu plus ouverte et introduit encore plus de méchant de l’univers Batman. Le gameplay est affiné et ajoute de nouvelles mécaniques. Le titre s’écoule à plus de 6 millions d’exemplaires en seulement 4 mois et réussit à détrôner son grand frère en termes de notation par la presse. Ce n’est pas le cas du troisième opus, Batman Arkham Origins, sorti en 2013. Rocksteady et Paul Dini ne sont plus de la partie, laissant la place à Warner Bros. Games Montréal au développement. Le jeu est malheureusement très redondant par rapport aux deux autres épisodes et n’apporte pas beaucoup de nouveautés majeures. Le jeu reste cependant très correct. Batman Arkham Knight vient clôturer la saga en 2015, et signe le retour de Rocksteady au développement. La grande innovation est bien évidemment la Batmobile, plus agressive que jamais. La fin offre une parfaite conclusion à l’histoire entamée 6 auparavant. Une suite spirituelle, Gotham Knights, est attendue en octobre prochain.