Si l’on connaît bien les géants de l’industrie des smartphones comme Samsung ou Google, on connaît beaucoup moins les petites sociétés qui s’occupent de concevoir les fonctionnalités essentielles que l’on utilise au quotidien. L’une d’entre elles traîne Samsung en justice pour usage frauduleux d’une technologie brevetée.
Un procès contre Samsung
C’est un peu la panique chez Samsung, qui va devoir faire face à un procès qui pourrait avoir un impact sur tout le marché des smartphones Android. C’est une société s’occupant de distribuer des brevets qui est à l’origine de toute cette histoire.
La société se nomme K.Mirza, et a démarré une procédure au tribunal suite au non-respect d’un brevet de la part de Samsung. Ce dernier concerne une fonction passive qui permet de prédire approximativement le temps d’utilisation restant de la batterie d’un smartphone en fonction de l’utilisation que l’on en fait.
Si vous avez un modèle Samsung, Google ou Xiaomi, vous devez déjà connaître cette fonctionnalité. Elle donne une estimation de la batterie restante, qui s’adapte si l’on se met à faire des tâches plus intensives ou si au contraire on se met à tempérer notre utilisation. évidemment, le résultat n’est pas exact mais permet de se faire une idée de quand votre téléphone pourrait tomber à zéro.
Et bien cette fonctionnalité est apparemment brevetée par une société néerlandaise, et Samsung semble s’en être emparé sans vergogne. Ce procès n’est peut-être que le début de bien d’autres ciblés sur des géants de la tech.
Google et Xiaomi également incriminés ?
Même si c’est Samsung qui prend pour cette fois, c’est loin d’être la seule entreprise à intégrer ce genre de fonctionnalité dans ses smartphones. En effet, Google ou encore Xiaomi sont dans le même bateau.
Un procès peut facilement durer plusieurs années, surtout à cause de sa dimension internationale. En revanche, les sanctions financières peuvent être assez conséquentes. La propriété intellectuelle est prise très au sérieux et Samsung pourrait être contraint de verser une amende calculée sur un pourcentage en fonction du nombre d’appareils en circulation intégrant la fonctionnalité “volée”.
Par exemple, en 2020, Apple a été condamné à débourser plus d’un milliard de dollars à une université californienne pour un énième cas de violation de brevet lié à la technologie de transmission par Wi-Fi intégrée aux iPhone, iPad et Mac.