Ces derniers temps quelques cas récurrents de toxicité dans le métavers horizon Worlds de Meta ont été rapportés. Les rapporteurs se plaignent d’un flou juridique total concernant la possibilité de commettre des crimes et des délits virtuels sans aucune impunité. C’est au Émirats Arabes Uni que la question est rigoureusement étudiée, à savoir, faut-il poursuivre et punir les auteurs de crimes graves dans le métavers, au même titre que dans la réalité. Vous avez 4 heures.
La responsabilité pénale, déjà effective sur Internet
Internet n’a jamais été un milieu d’impunité totale, ce n’est pas nouveau, les internautes ont conscience aujourd’hui que leurs agissements en ligne peuvent entraîner des conséquences pénales bien réelles.
En témoigne les nombreux moyens mis en œuvre par les communautés et les états pour sanctionner de plus en plus les cyber-violences, comme le harcèlement en ligne, devant la cour pénale.
Cette fois-ci la problématique va au-delà des cyber-violences classiques comme le piratage ou bien le cyberharcèlement, en voulant punir des actions sans réels conséquences dans la réalité, comme le fait de tuer un avatar.
Est-ce la fin des FPS dans certains pays ?
Un dirigeant des Émirats avec un avis bien tranché
Le premier ministre Omar Sultan Al Olama, chargé de promouvoir l’intelligence artificielle au sein de l’état à tout de suite été clair sur la question.
En effet, le dirigeant prend son rôle très au sérieux et à exprimer que les utilisateurs commettant des crimes graves dans le monde virtuel devraient être rendu coupable devant la justice et accepter les sanctions pénales dans la vie réelle.
Pour lui, les crimes virtuels ont un impact significatif dans le monde réel plus qu’un message malveillant d’un cyber-harceleur.
Omar Sultan Al Olama explique sur CNBC : “Si je vous envoie un texto sur WhatsApp, c’est un texto, n’est-ce pas ? Ça pourrait vous terroriser, mais en un sens, cela ne créera pas de souvenirs qui vont générer des troubles de stress post-traumatique”, “Mais dans un monde aussi réaliste que celui dont on parle avec le métavers, si je vous assassine… cela mène vers un certain extrême contre lequel il faut lutter de façon agressive, car tout le monde s’accorde à dire que certaines choses sont inacceptables”.
Une police au sein du métarvers
Si le métavers vient à prendre la place qui lui est destiné (par les grandes marques) dans nos vies, alors ces questions vont être inévitables pour poser les bases d’un monde virtuel sain.
Au même titre que les règles de modération dans un jeu vidéo, le métavers devra proposer des règles, mais est-ce aux états ou au développeur de s’en charger ? On est à même de s’interroger sur la potentielle présence d’une police dans le métavers.
Alors vous pourriez débloquer le succès 5 étoiles de police sur Meta.
Plus sérieusement, cela nous interroge sur la capacité de Rockstar (et bien d’autres) à proposer des jeux toujours plus immersifs et réalistes avec la même recette dans le futur.