Nouvelle affaire autour du Joy-Con Drift

Bien que mises de côté, les affaires pénales concernant Nintendo et les problèmes de joystick des Joy-Cons existent encore. En témoigne la récente affaire ayant lieu aux États-Unis, et plus précisément le cas Sanchez. Ce sont deux mères de familles qui ont porté plainte contre le constructeur de la machine : les consoles, achetées pour leurs enfants, sont aussi atteintes du syndrôme de Joy-Con Drift : des mouvements fantômes liés au joystick arrivent en jeu alors que le joueur n'y touche pas.

Selon le média Axios et relayé par EuroGamer, s'ensuit alors une guerre juridique dont la première bataille est gagnée par Nintendo : le juge estime que les mères ne peuvent entreprendre une action collective contre la firme de Kyôto en vertu du Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF), un contrat liant Nintendo aux utilisateurs de la console.

Des enfants impliqués ?

Mais il semblerait que les deux parents n'abandonnent pas aussi facilement : ils auraient l'intention d'impliquer leurs enfants pour poursuivre la plainte. Les avocats de Nintendo ont alors répliqué en précisant qu'ils ne peuvent entreprendre une actions en justice dans la mesure où ils n'ont pas acheté leur console. Dès lors, ils allèguent qu'aucun préjudice n'a été effectué à leur encontre. La suite ? Il faudra attendre les comptes-rendus puisque le cas est entendu cette semaine dans une cour fédérale de Californie.

En tout état de cause, c'est loin d'être la première affaire impliquant Nintendo. En France, de nombreuses affaires éclatent dont l'une en 2019 : l'association UFC-Que Choisir décide de mettre en demeure Nintendo pour obsolescence programmée. En 2021 et constatant que de consoles neuves sortent toujours d'usine avec ce dysfonctionnement, l'UFC Que-Choisir porte l'affaire au niveau européen et se joint au Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC) pour "faire toute la lumière sur cette affaire".