C’est par le biais d’un tweet furtif que le site Gematsu, spécialisé dans l’actualité vidéoludique japonaise, a fait état d’un dépôt de nom surprenant.

En effet, selon les données du 17 mars, Sony Interactive Entertainment a enregistré la marque « Knack » et cette information a été rendue publique que tout récemment. Faisant parti des jeux de lancement de la PlayStation 4, le premier épisode tentait à sa manière d’offrir à la console une œuvre internationale, pouvant parler à la fois aux joueurs japonais et occidentaux. À ses débuts, le concept du titre n’était pas clairement défini, mais le réalisateur du jeu (et architecte de la PS4/PS5), Mark Cerny, avait dans l’idée de mettre en scène un personnage pouvant grandir et se transformer.

UNE TABLETTE DE TOBLERONE COMME INSPIRATION ?

Peu à peu, lui et son équipe ont donné vie à un héros pouvant se nourrir d’éléments (glace, acier, bois…) et capable de se métamorphoser pour passer les obstacles. Il a tout de même fallu une année et demi au staff de Sony pour établir les mécaniques de jeu. Mark Cerny, interrogé pour la sortie de Knack, relate :

Notre idée initiale était que Knack serait peut-être dans une ville, qu’un mur s’effondrerait et qu’il ramasserait des briques ou des objets pour les incorporer dans son corps. Les types de personnages qui ont résulté de cette réflexion étaient des blobs amorphes et ils n’avaient pas le charme que nous recherchions. Nous avons donc fait marche arrière et nous avons trouvé quelque chose de différent.

VERS UN KNACK 3 ?

C’est finalement lorsqu’un développeur a lancé « Mais le héros, il ressemble à l’assemblage d’une tablette de Toblerone » que l’équipe a consolidé l’idée d’un protagoniste pouvant manipuler éléments et capacités multiples. Knack a été pensé pour être joué par toute la famille et pour rappeler la nostalgie des jeux de plate-formes des années 1990. Le jeu n’a pas profondément marqué les esprits, mais l’idée a été jugée suffisamment intéressante pour qu’une suite soit mise en chantier. Là encore, le résultat fut mi-figue, mi-raisin, et beaucoup estimaient que la franchise allait disparaître.

Aussi, voir ce dépôt de nom à ce moment de la vie de la PlayStation 5, c’est quelque chose de surprenant. Il va être intéressant de suivre cette affaire de près, surtout si cet hypothétique Knack 3 utilise pleinement les capacités de la console. La licence Knack a justement cette ambiance à la « Toy Story » et elle distille une atmosphère agréable, elle pourrait apporter une once de fraîcheur non négligeable à la ludothèque PlayStation 5.