Après le diptyque The Evil Within, Tango Gameworks s’attaque à une autre ambiance moins horrifique, mais bourrée de mystères. Ghostwire Tokyo vous propose d’explorer la capitale japonaise en prise avec des fantômes et autres Yokai. Armé de vos sortilèges, vous devez percer les secrets de la malédiction qui s’est abattue sur Shibuya, Shinjuku et consorts.

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Quel PC faut-il pour faire tourner Ghostwire Tokyo ?

Disponible en exclusivité console sur PS5, Ghostwire Tokyo est également proposé sur PC. Les configurations recommandées sont assez haut de gamme, surtout si vous voulez jouer avec le ray-tracing. Heureusement, les options graphiques sont nombreuses. Précisons que le titre tourne avec l’Unreal Engine 4.

DLSS, FSR, ray-tracing... Des options à foison sur PC

Voici les configurations recommandées par Tango Gameworks

1920x1080 pixels au niveau de détails “élevé”, sans ray-tracing

• Processeur Intel Core i7-6700 / AMD Ryzen 5 2600
• Carte graphique GeForce GTX 1080 / Radeon RX 5600 XT
• Mémoire vive : 16 Go
• Espace disque : 20 Go (SSD)

3840x2160 pixels au niveau de détails maximum, sans ray-tracing

• Processeur Intel Core i7-8700 / AMD Ryzen 5 5600X
• Carte graphique GeForce RTX 2080 Super / RTX 3070 / Radeon RX 6700 XT
• Mémoire vive : 16 Go
• Espace disque : 20 Go (SSD)

2560x1440 pixels au niveau de détails “élevé”, avec le ray-tracing

• Processeur Intel Core i7-8700 / AMD Ryzen 5 5600X
• Carte graphique GeForce RTX 3070 / Radeon RX 6800
• Mémoire vive : 16 Go
• Espace disque : 20 Go (SSD)

3840x2160 pixels au niveau de détails maximum, avec le ray-tracing

• Processeur Intel Core i7-8700 / AMD Ryzen 5 5600X
• Carte graphique GeForce RTX 3080 / Radeon RX 6900 XT
• Mémoire vive : 16 Go
• Espace disque : 20 Go (SSD)

Il faut préciser une chose importante : ces configurations recommandées ne prennent pas en compte l’activation du DLSS ou de FidelityFX Super Resolution (FSR). Les deux options sont disponibles et on vous conseille franchement de les activer. Le DLSS, en particulier, va booster largement les performances tout en offrant une dégradation de l'image invisible à l'œil nu. Pour rappel, le DLSS ne peut être activé que si vous possédez une carte graphique GeForce de type “RTX” (à partir de la 2060).

Du ray-tracing gourmand, DLSS et FSR indispensables

Le ray-tracing dans Ghostwire Tokyo PC va agir à la fois sur les ombres et les reflets. C’est d’ailleurs sur cette dernière catégorie que la technologie va être la plus impressionnante, car le jeu se passe surtout de nuit, avec de la pluie et de nombreuses flaques au sol. Les enseignes et néons de la ville se reflètent ainsi particulièrement bien avec le ray-tracing, offrant un surplus de réalisme.

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En haut : ray-tracing activé. En bas : ray-tracing désactivé

Le ray-tracing transcende-t-il pour autant l’expérience visuelle de Ghostwire Tokyo ? Pas vraiment, car les reflets et les ombres en rastérisation (sans ray-tracing) reste tout à fait agréables à l’oeil, voire impressionnantes par endroits. Et surtout, si vous n’avez pas un PC haut de gamme, on conseille tout simplement de couper le RT, tant il a impact sur les performances du jeu. En 1080p, sur un PC doté d’un processeur Ryzen 7 3800X, 16 Go de RAM et d’une carte graphique GeForce RTX 2060 (soit le minimum pour profiter du ray-tracing et du DLSS), le jeu va tourner à 43 FPS en moyenne, avec le ray-tracing activé et le DLSS réglé sur “performances”. Ghostwire Tokyo reste ainsi jouable, mais loin des 60 FPS espérés par la plupart des gens qui jouent sur PC. En désactivant le ray-tracing, le framerate fait un bond et il n’est alors plus nécessaire d’activer le DLSS, puisque l’on va afficher en moyenne 65 FPS avec le niveau de détails graphiques au maximum.

Même la RTX 3080 va avoir du mal à assurer avec le ray-tracing de Ghostwire Tokyo, en tout cas dans une très haute définition. Ainsi, en Ultra HD et en réglant le DLSS sur performances et le ray-tracing au maximum, il est difficile d’atteindre les 60 FPS de manière régulière, la moyenne se situant aux alentours de 49 FPS. Alors certes, le framerate reste ici tout à fait acceptable et beaucoup accepteraient de jouer dans ces conditions, mais on espérait plus avec l’un des GPU les plus puissants du marché (surtout avec les prix actuellement pratiqués).

La GeForce GTX 1660 Super a encore de beaux reste

Encore une fois, ce n’est pas tant un manque d’optimisation général qu’un important impact des reflets et des ombres affichées en le ray-tracing qui est ici problématique. La preuve en est le niveau de performances très honorable avec une GeForce GTX 1660 Super, qui ne gère ni le ray-tracing ni le DLSS et qui va permettre de jouer à presque 60 FPS sans avoir à activer FSR. La technologie d’upscale d’AMD se montre d’ailleurs particulièrement efficace, puisque son activation sur la 1660 Super (on rappelle qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un GPU Radeon pour l’utiliser) va permettre de jouer à 78 FPS de moyenne en 1440p. Il faut en revanche faire avec un effet de flou propre à la technologie d’AMD qui, on l’espère, disparaîtra avec l’arrivée de FSR 2.0.

L'upscale TSR d'Unreal est également très efficace

À noter également que le jeu prend en compte une technique d’upscale propre à l’Unreal Engine, baptisé TSR (Temporal Super Resolution), qui va adapter la définition du jeu de manière dynamique, en fonction du mouvement. Elle est mise en avant par Epic pour son Unreal Engine 5, mais est déjà présente dans Ghostwire Tokyo. Son activation semble en tout cas très efficace et va permettre de gagner une dizaine de FPS, avec une perte visuelle faible.

Pour résumer : Ghostwire Tokyo va très bien tourner sur un PC de milieu de gamme en 1080p, et les définitions plus élevées sont viables à condition d’activer FSR et idéalement le DLSS si vous avez une GeForce RTX. Mais tout cela vaut si vous n’activez pas le ray-tracing. Aussi efficace soit-il en matière de rendu, le RT plombe sérieusement les performances et il faut faire une croix sur du 60 FPS avec la plupart des configurations, même en activant le DLSS ou FSR. Mais la bonne nouvelle, c’est que le jeu reste très joli, même sans reflets et ombres calculés en rastérisation.

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