Vous pouvez marquer ce jour dans vos calendrier. En mai 2022, Samsung va enfin sortir sa toute première TV 4K OLED ! Elle s'appelle "Samsung OLED S95B", et porte avec elle énormément de promesses. On vous dit tout.
Samsung OLED S95B : un futur best seller sur le marché des TV 4K ?
C’est maintenant officiel, Samsung a dévoilé ce 17 mars 2022 son tout premier téléviseur 4K OLED. Nous ne l’avons pas encore vu, mais sur le papaier, ça semble être une machine de guerre. Si les tests portent aux nues la S95B, vu la force de frappe de Samsung, nous tenons là un best seller de 2022.
Voilà en quelques points ce qu’il faut retenir de cette TV 4K OLED de Samsung.
- Un design ultrafin (Samsung appelle ça "Laser Slim").
- Un processeur surpuissant, le Quantum Neutral 4K, qu'on retrouvera sur le très haut de gamme de Samsung.
- Un booster de luminosité qui vient combler le petit défaut que peuvent avoir les dalles OLED de la concurrence.
- Un mappage perceptif des couleurs pour les rendre encore plus précises.
- Un système son exceptionnel (Dolby Atmos évidemment mais aussi une IA qui traque les objets à l'image pour renforcer l'immersion et l'option Q-Symphonie pour harmoniser le son de la télé avec d'autres équipements signés Samsung).
- Toutes les options des TV connectées Samsung sous le système d'exploitation Tyzen, devenu particulièrement ergonomique en 2022.
Nous n'en savons pas plus pour le moment, mais, a priori, il n'y a pas de raisons pour qu'il n'y ai pas de ports HDMI 2.1 et une dalle de 120 Hz pour profiter à fond de la PS5 et de la Xbox Series X. Nous savons le mode jeu des télés Samsung assez performant, il sera sans doute exploité ici.
Pourquoi Samsung ne se lance dans les TV OLED qu’en 2022 ?
Samsung a un credo : “Des écrans partout, des écrans pour tous”. C’est grâce à cette promesse que le géant coréen s’est imposé comme leader mondial sur le marché des téléviseurs. Entrée, milieu et haut de gamme, la marque a une tonne de modèles à proposer chaque année. Le plan de Samsung, c’est d’être capable de répondre à absolument tous les besoins, tous les types de clients possibles. Manifestement, ça marche bien.
Ceci dit, Samsung n’avait toujours pas répondu à un besoin spécifique : celui de l’OLED. Face aux dalles OLED proposées ailleurs, il y a bien le QLED, dont la graphie ne laisse pas de place au doute quant au fait qu’il s’agit d’une technologie concurrente. Seulement voilà, depuis ses premiers pas, l’OLED a fait bien du chemin. Même si les écrans QLED ont de beaux atouts pour eux, ils ne peuvent tout simplement pas rivaliser avec l’OLED sur certains points.
Pour rappel, les écrans OLED utilisent des pixels auto-émissifs. Derrière ce mot un peu technique se cache une réalité simple : avec l’OLED, pas de dalle de rétro-éclairage. Avec l’OLED, on a donc droit à un niveau de contraste quasiment infini et une fidélité des couleurs de 100%. À l’usage, ça change vraiment tout. La technologie QLED quant à elle utilise des “points quantiques” qui permettent, entre autres, une meilleure gestion du rétroéclairage et un très beau niveau de luminosité. C'est bien aussi, mais c'est assez différent de la promesse de l'OLED.
Le temps qu’a mis Samsung à se lancer pleinement dans l'OLED pour ses téléviseurs est compréhensible. À ses débuts, cette technologie était très imparfaite, en plus d’être très difficile et surtout extrêmement chère à produire. Les premières télés OLED du marché coûtaient un bras, avaient un niveau de luminosité pas dingue (si vous aviez une fenêtre face à l’écran, c’était très compliqué) et souffraient d’un énorme défaut : le burn-in, appelé marquage en français. En gros, en utilisant votre télé de façon un peu intense, il était fréquent de marquer à vie certaines zones de l’écran qui affichaient des images fixes trop longtemps (logo de chaîne de télé, barre de vie d’un jeu etc.).
Aujourd’hui, la technologie OLED est plus mûre, mieux maîtrisée. Les écrans OLED sont moins chers à produire et bien plus lumineux qu'auparavent. Pour le marquage, il existe maintenant plusieurs méthodes pour l’éviter : rafraîchissement automatique et régulier des pixels, IA qui repère et gère différement les images à risques etc. Ce qui était un défaut majeur et une vraie source de peurs est devenu, en 2022, un risque extrêmement faible à prendre.
Aujourd’hui, le marché de l’OLED est en pleine expansion. Le leader qu’est Samsung ne peut pas laisser ses rivaux en roue libre. Maintenant que la technologie est mûre, le géant coréen s’y engouffre, et ça risque de faire très mal à la concurrence.
Pour rappel, la Samsung OLED S95B est à paraître au mois de mai.