L’arrivée de Gran Turismo 7 est loin d’être anodine dans le paysage vidéoludique. Plus qu’une licence PlayStation, la premier épisode a réellement popularisé les jeux de courses sur consoles. Après les quelques atermoiements des derniers opus, voyons de plus près ce que ce GT7.
Sommaire
- Le jeu de rôle de la bagnole
- Le jeu multi
- GT 7 : La communauté avant tout
Le jeu de rôle de la bagnole
Gran Turismo 7 avait pour ambition de retrouver l’esprit des quatre premiers épisodes, et le peu que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agît d’une mission réussie pour les équipes de Polyphony Digital. Le mode GT, équivalent d’un mode campagne, fait son retour avec un système évolutif qui n’est pas sans rappeler les jeux de rôle. On démarre avec de petites citadines à peine dignes d’aller faire les emplettes un dimanche à Leclerc pour finalement gagner de vrais bolides capables de brûler le bitume à 400 km/h. Une ascension longue dans les chevaux, qui donne tout son intérêt à ce mode. Via un système de menus, on débloque les circuits et chaque épreuve nous offre une nouvelle voiture, tout en veillant bien à nous raconter l’histoire de sa conception. Des Clios aux Porsches en passant par des Mazda RX-7, Camaro, Mercedes, BMW ou encore les Nissan GT-R, tout les amoureux de bagnoles en auront pour leurs crédits.
En plus de ce mode principal solo, on retrouve les Permis qui sont des épreuves courtes avec des voitures à la clef pour les plus rapides. Les Missions sont du même acabit avec des défis plus spécialisés comme l’économie de carburant ou des courses à handicap. De quoi passer des heures de jeu à tenter de battre des records. Mais le vrai plaisir dans Gran Turismo reste la possibilité de modifier sa caisse pièce par pièce et de jouer avec les réglages pour adapter la conduite à ses préférences, et surtout pour se préparer convenablement à la prochaine course. Un travail de peaufinage impeccable même si le système de points de performance mériterait un peu d’optimisation.
Le jeu multi
Si vous êtes adepte du jeu multi en ligne, GT7 a aussi ce qu’il vous faut dans son escarcelle. Le gros de l’ouvrage se situe dans le mode Sport, qui propose des épreuves régulières face à des joueurs de notre niveau. Le principe de qualification permet de s’entraîner tout en se jaugeant face aux autres grâce à un système de leaderboard. Pour les courses en elles-mêmes, les pénalités permettent d’éviter les débordements : plus vous vous conduisez mal en tamponnant les autres voitures et en coupant les chicanes, plus vous prenez des pénalités fortes qui vous font perdre la course. Mieux encore, votre fair-play reste comptabilisé et les joueurs bourrins ne pourront jouer qu'avec des joueurs bourrins. A vous de conduire proprement si vous voulez rester avec des joueurs qui respectent l’esprit de la compétition. Par la suite, le système de saison permettra de jouer dans une écurie, mais il n’est pas encore en place à la sortie de GT7.
En dehors du mode Sport, rien ne vous empêche de créer vous-même votre propre lobby en définissant un maximum de paramètres pour vous faire votre propre épreuve en ligne. 16 2CV sur une course d’endurance de 3h sur le circuit des 24h du Mans, c’est possible, si vous arrivez à trouver 15 autres péquins aussi patients que vous. Bref, les lobbys restent l’idéal pour les micro-communautés.
GT 7 : La communauté avant tout
L’aspect communautaire justement, c’est le gros de l’aventure GT7. Il est possible de modifier toutes les voitures à l’envie, avec des peintures, des logos, des formes variées et même des pièces comme des ailerons par exemple. Un réseau social interne permet de partager ses créations et d’admirer, voire de récupérer celles des autres. Gran Turismo 7 nous laisse aussi modifier des casques et des combinaisons, sans compter le mode photo qui permet de créer des scènes avec nos voitures dans près de 3.000 clichés haute qualité pris à travers le monde.
Gran Turismo 7 est sorti le 4 mars dernier sur PS4 et PS5.