Stray

Incarner un petit chat c’est bien, mais incarner un petit chat dans un univers futuriste et dangereux, c’est encore mieux !

Stray est un jeu d’aventure à la troisième personne qui vous met dans la peau d’un chat séparé de sa famille. Il se retrouve dans une ville perdue et oubliée de tous, peuplée de robots humanoïdes. Notre petit héros fera la rencontre de B-12, un charmant drone qui va lui permettre de communiquer avec les habitants, mais aussi de récolter des objets. Entre plateformes, énigme, mais aussi griffer des canapés ou faire une petite sieste, il faudra user de tous les outils à votre disposition pour comprendre les secrets de la ville et pouvoir s’en échapper.

Même si les robots sont assez inoffensifs, ce n’est pas le cas des autres habitants de la cité, les Zurks, des créatures organiques sacrément hostiles. Il faudra faire preuve d’agilité, de vitesse mais aussi de discrétion pour ne pas se faire avoir par ces sales bêtes. Et si vous êtes la proie au début de l’aventure, vous deviendrez vite chasseur avec l’aide de B-12 qui deviendra une arme anti zurk. Pour créer cet univers, les français de BlueTwelve se sont fortement inspiré de la Citadelle de Kowloon, une cité autogérée au milieu de Honk Kong, surpeuplé, ou les bâtiments sont si proche les uns des autres qu’ils bloquent les rayons du soleil. Un lieu parfait pour l’imaginaire et un terrain de jeu idéal pour un petit félin.

Ecco le Dauphin

Revenons un peu dans le temps, et plongeons à l’époque de la megadrive pour nager avec le plus célèbre des dauphins du jeu vidéo, Ecco the Dolphin. Sorti en 1992 le jeu raconte l’histoire d’Ecco, qui par une belle journée, s’amuse avec ses amis à faire des bonds hors de l’eau. C’est alors qu’une mystérieuse tempête s’abat sur eux. Quand le vent se calme, Ecco découvre avec effroi que tous ses amis ont disparu. Mais plus que ses amis, une grande partie de la faune aquatique a elle aussi disparu. Pour résoudre ce mystère, il va rencontrer une vieille baleine bleue du nom de Big Blue. Il apprend par alors que la réponse à ses questions se trouve à Atlantis. Là-bas, il trouve une machine à voyager dans le temps et découvre que la disparition de ses amis est l'œuvre d’une race extraterrestre appelée le Vortex, et qu’il doit tuer la reine qui y réside pour sauver le monde.

Ecco est un jeu d’action aventure qui met en avant les capacités d’un dauphin a savoir nager et évidemment l'écholocalisation. Le jeu est très beau pour l’époque et mélange des phases de gameplay varié, mais est réputé comme très difficile. C’est un classique du jeu rétro et une expérience unique.

Man Eater

C’est bien mignon les dauphins, mais si vous voulez sillonner les mers avec une créature un peu plus terrifiante, quoi de mieux qu’un requin. Man eater est un jeu de rôle et d’action où vous incarnez un requin en quête de vengeance contre l’assassin de sa mère. Pour ce faire, il va falloir grandir, et pour parvenir à vos fins, vous devez tuer tout ce qui se trouve sur votre passage. Que ce soit les autres créatures marines ou de pauvres vacanciers à bord de leurs jet-ski, rien ne pourra vous résister. Mais attention, plus vous effrayez les baigneurs, plus des chasseurs de primes essaieront de vous faire la peau.

C’est là que vous devrez utiliser l'expérience engrangée pour grandir et apprendre de nouvelles capacités. Une meilleure structure osseuse, une peau plus résistante ou carrément des piques électromagnétiques, il existe un paquet d'options de customisation pour votre requin, tout ça dans le but de devenir un méga requin adulte et pouvoir venger votre mère comme il se doit.

Le jeu a reçu la note de 13/20 dans nos colonnes. On reproche une structure datée et des quêtes secondaires répétitives, mais on approuve complètement le côté jouissif de l'expérience et les visuels plus que réussit.

Ancestors : The Humankind Odyssey

Rejeter votre humanité, et devenez un singe ! C’est ce que propose ANCESTORS : The Humankind Odyssey. Dans cet open world, vous êtes renvoyé 10 millions d’années en arrière et vous incarnez une lignée de primate. Le jeu ne vous demande alors qu’une seule chose, survivre et faire évoluer l'espèce. Ça peut paraître facile dit comme ça, mais le chemin est semé d’embûche, le jeu fait confiance au joueur et ne lui tient pas la main. Il faudra faire appel à tous vos sens pour vous orienter dans la jungle. Et le but dans tout ça ? Et bien évoluer, bien évidemment. Plus vous avancerez dans l’aventure, plus vos singes apprendront les rudiments de la confection d’armes, du combat, de la médecine à base de plante, etc. Et quand vous aurez acquis assez de connaissance, vous pouvez passer l’étape suivante de l'évolution, améliorant vos attributs physiques, mais aussi sociaux. Car sociabilisé est essentiel pour se reproduire et créer des clans. Se déplacer en clan permet de vaincre des obstacles plus dantesques et rend les combats plus simples mais aussi extrêmement satisfaisants.

Ancestors : The Humankind Odyssey un jeu très original, aux mécaniques bien huilés, et ce n'est pas étonnant quand on sait que c’est le créateur d’Assassin’s Creed, Patrice Désilets, qui a supervisé le jeu. On peut lui reprocher une barrière d’entrée un peu haute et une technique en demi-teinte mais pas de quoi bouder son plaisir.

Ghost of A Tale

De l’infiltration, une écriture au poil et une petite souris trop mignonne comme protagoniste, si tous ces éléments vous parle, Ghost of a Tale est fait pour vous. Dans ce jeu vous incarnez Tilo, une souris ménestrel, qui se retrouve par un concours de circonstance dans les geôles d’une forteresse où il pense que sa chère et tendre se trouve. Mais notre petit héros va faire face à de grands rats qui gardent l’endroit, et même si Tilo a un cœur d’or et beaucoup de courage, il n’a qu’une seule corde à son arc, celle de la discrétion. Il va devoir explorer la carte du jeu, et rencontrer des personnage haut en couleur. Au fur et à mesure de la progression, l’infiltration va se retrouver mise au second plan, pour mettre l'emphase sur un système de costumes et déguisements, allant du garde lambda au plus féroce des pirates.

Le jeu est tout simplement magnifique, avec des superbes effets de lumière, et des décors regorgeant de détails. Mais la cerise sur ce gâteau déjà délicieux, ce sont les animations et celle de Tilo en tout particulier. Dès qu’on lâche la manette ne serait-ce qu'un instant, le petit rongeur ne tient pas en place, il se met à observer à gauche à droite d'un air terrifié et inquiet, à agiter son museau pour renifler autour de lui ou à jouer avec sa queue. Cela donne énormément de vie au personnage et on parvient à s’attacher très vite à cette petite boule de poil. Un petit jeu très réussi qui a pris un joli 17/20 sur JV.

Spore

La définition d’animal est un peu étendue puisque dans Spore, on contrôle une espèce entière, de sa conception, à la conquête de l'espace.

La partie commence quand votre créature est au stade de microbe dans les océans, une phase ou elle doit manger pour grossir et se reproduire, jusqu'à devenir assez développé pour pouvoir sortir de l’eau et commencer une nouvelle civilisation. Même si elles sont très primitives, vos créatures évoluent vite et vous devrez choisir de devenir prédateur ou pacifique. Cela influencera tous les éléments de votre partie, notamment vos relations avec les autres être intelligent de la planète. Si jusque là, vos créatures survivent, vous avancerez dans le jeu en faisant évoluer vos créatures jusqu'à devienir de plus en plus civilisées. Suite à cela, Spore va se transformer en un jeu de gestion où il faudra dominer la planète, pour ensuite unifier les peuples et engager un programme de conquête spatiale.

Le jeu est très complet et personnalisable à souhait. Que ce soit votre créature, d'autres espèces que vous pourrez transformer en PNJ, vos bâtiments, mais aussi votre vaisseau, le jeu vous laisse donner l’image que vous voulez à votre civilisation. Spore est un jeu très varié, complet et extrêmement addictif.

Spirit of the North

Quoi de mieux après avoir conquis la galaxie que de se détendre et de voyager dans des paysages magnifiques inspirés de l'Islande ? Pas grand chose en fait.

Dans Spirit of the North vous incarnez un petit renard qui va se retrouver attaché au Gardien de la Lumière du Nord, un esprit qui prend la forme d’un renard et qui va vous guider dans les magnifiques montagnes enneigés. Le jeu se veut avant tout poétique et relaxant. Pour cela, nous sommes invité à résoudre des énigmes et à découvrrir une histoire qui tourne autour de la mythologie nordique. Le titre a une ambiance particulièrement soignée, le tout élevé par une musique orchestrale de toute beauté.

On peut reprocher au jeu un manque de variété dans les situations proposé. En effet les énigmes se ressemblent beaucoup. Mais avec ses 6 heures de durée de vie, on n'a pas vraiment le temps de s’ennuyer, le genre de jeu que l'on termine en une session, et qui laisse un souvenir instantané et marquant.

Untitled Goose Game

Comment parler de jeu ou on incarne des animaux en passant à côté de la sensation du jeu indé qu’est Untitled Goose Game. Le jeu a été créé par le petit studio australien House House, composé de 4 personnes. Le studio signe leur deuxième jeu et rencontre un franc succès, notamment grâce à sa simplicité, et son concept efficace.

Dans Untitled Goose Game, vous jouez une oie qui ne peut pas s'empêcher d'embêter les habitant de la ville d'à côté. Elle va donc traverser la ville et faire des petites farces, au fermier, à un petit garçon ou encore à une femme qui s’occupe tranquillement de son jardin. Vous avez une liste d’objectifs plus ou moins farfelue qui vont sans doute apporter un peu de piment au quotidien banal des habitants.

Le gameplay est extrêmement simple, vous pouvez vous déplacer librement sur terre comme dans l’eau, votre vitesse n'étant limitée qu'à la longueur de vos petites pattes. Vous pouvez attraper des objets avec votre bec ou cacarder à n'importe quel moment. Avec ses graphismes simples et sa musique basée sur Debussy, Untitled Goose Game a beaucoup de charme et propose une expérience originale qui vous fera sans nul doute sourire.

Ôkami

Qui a dit que le jeu vidéo n’est pas un art ? Parce que quand on aperçoit Ôkami, la barrière devient très fine. Dans ce superbe titre en cell shading, vous incarnez Amaterasu, la déesse japonaise du soleil. Elle se retrouve réincarnée en un loup blanc et a pour tâche de redonner des couleurs à un monde plongé dans les ténèbres. Ôkami est un jeu assez unique dans son gameplay, vous avez à votre disposition un pinceau magique qui vous permettra d’interagir avec le décor. Mais votre loup n’est pas sans défense, vous pourrez vous équiper de trois types d’armes, des boucliers, des rosaires et des épées et plus de 15 techniques de combat à utiliser.

Le jeu n'a pas connu grand succès à son lancement, mais est devenu rapidement culte, récoltant des notes quasi parfaites dans la presse. Le jeu est sortie sur PS2, et Wii et a eu une reddition HD sur les consoles modernes, dont la Switch.

C’est le créatif Hideki Kamiya qui est derrière ce titre. Connu entre autre pour avoir été le réalisateur de Resident Evil 2, du premier Devil May Cry, mais aussi de Bayonetta. Il est également un des membres fondateurs du studio Platinum Game.

Tokyo Jungle

Si on dit souvent que Paris est une fête, on dit moins souvent que Tokyo est une jungle. Et pourtant, il existe Tokyo Jungle Mobile. Dans un futur proche, l'humanité a disparu de la surface de la terre et la nature a repris ses droits. C’est dans ce contexte, vous incarnez un animal au choix parmi une sélection variée. On peut incarner une large variété d'animaux, du chat, au cheval, en passant par le crocodile.

Mais avant d'incarner ces animaux vous commencez l’aventure au contrôle d’un Loulou de Poméranie, un genre de chien nain super irritant. Et alors que vous êtes lâché au beau milieu de la capitale japonaise, votre but est simple : survivre.Votre animal possède une barre de vie, de faim et d'énergie, et il faudra garder un œil sur les trois pour pouvoir progresser, et avancer dans un mode histoire complet divisé en 14 chapitres.

Tokyo Jungle est clairement une anomalie du jeu vidéo, qui a été développé en interne chez Sony exclusivement pour le PSN et a reçu la note honorable de 16/20 sur JV.