Si c'est la concurrence au niveau du catalogue entre les plateformes des SVOD, il semble que c'est moins la guerre au niveau des prix. En témoignent Netflix qui décide, pour le moment, de ne pas proposer d'offre gratuite comme Disney.
Sommaire
- "Notre religion n'est pas contre les publicités"
- "Ne jamais dire jamais"
"Notre religion n'est pas contre les publicités"
La semaine dernière, nous vous parlions d'une information relayée par The Information concernant Disney+. Le service de SVOD du géant américain compte proposer une formule gratuite mais comprenant des publicités pour diversifier son offre : aujourd'hui l'offre de Disney + est à 8,99 euros par mois ou 89,99 euros par an. Un système que n'écarte pas Netflix. Lors d'une conférence sur les technologies, les médias et les télécommunicatins organisée par la banque Morgan Stanley, c'est le directeur financier de Netflix Spencer Neumann qui s'est exprimé à ce sujet :
J'aimerai avoir un aperçu du nombre de gens qui ont apprécié la décision prise par Disney. Nous n'avons pas de religion qui est contre les publicités. Nous nous appuyons sur l'expérience client, le choix des consommateurs et ce qui est le mieux pour nos créateurs. Mettre de la pub n'est pas dans nos plans pour le moment et nous avons un bon modèle d'abonnement.
"Ne jamais dire jamais"
Depuis ses débuts, la plateforme propose trois offres sans publicité dont le prix ne change que la qualité de diffusion du contenu proposé : le modèle essentiel à 8,99€ (480p), le modèle Standard à 13,49€ (1080p) et le modèle premium à 17,99 €. Toutefois, ce système sans publicité pourrait laisser sa place à quelque chose d'autre. Toujours lors de la conférence Morgan Stanley, Spencer Neumann n'écarte pas l'idée et dit qu'il ne faut "jamais dire jamais".
Pour rappel, Netflix a augmenté pour la dernière fois ses prix en France en août 2021. Chaque offre a pris entre un et deux euros supplémentaires. Une hausse de prix quasi-similaire qui avait déjà eu lieu en 2019. Une hausse de prix non justifiée par Netflix mais qui doit estimer que les huit millions de Français abonnés qui paient déjà une formule dont la mensualité a augmenté sont largement suffisants pour le moment.
Source : Comicbook