Gran Turismo 7 étant désormais dans les bacs, les joueurs peuvent se jeter par millions sur la nouvelle oeuvre de Polyphony Digital. L’occasion de voir que quelques petites choses ont changé par rapport à l’épisode précédent, comme les microtransactions…
Les microtransactions dans Gran Turismo, une histoire qui roule
Les microtransactions et le jeu vidéo, c’est une alliance qui n’a absolument rien de nouveau et qui risque de durer encore un peu de temps. La saga Gran Turismo en est même coutumière, elle qui s’en servait déjà dans l’opus Sport, publié sur PS4 et qui avait occupé toute la génération : naturellement, elles sont ainsi de retour dans Gran Turismo 7, justement sorti aujourd’hui même.
Le hic ? Depuis leur activation ce vendredi 4 mars, les joueurs se sont rendus compte d’une terrible inflation depuis l’épisode précédent. En d’autres termes, celles-ci sont extrêmement onéreuses et demandent de dépenser des sommes folles, là où Gran Turismo Sport ne demandait qu’une poignée d’euros pour le même contenu. Explications.
Quand Sony n’y va pas par 4x4 chemins
Les microtransactions dans Gran Turismo 7 servent ainsi à acquérir de la monnaie virtuelle, des “crédits”, contre de l’argent qui lui est bien réel. Avec des crédits, il est possible d’acheter tout et n’importe quoi, comme des pièces mécaniques ou, bien évidemment, des véhicules. C’est même le nerf de la guerre puisqu’au fil des victoires, l’objectif est d’économiser pour booster son bolide, en acheter un autre plus performant et ainsi de suite, jusqu’aux plus hauts championnats.
Là où le bât blesse, c’est que ces sommes de crédits coûtent un bras :
- 100 000 crédits : 2,49€
- 250 000 crédits : 4,99€
- 750 000 crédits : 9,99€
- 2 000 000 crédits : 19,99€
La comparaison avec GT Sport est édifiante puisque dans le jeu de 2015, les voitures étaient vendues individuellement, sous forme de microtransaction, là où il faut maintenant acheter des crédits dans GT7 pour ensuite acheter les véhicules. Ce qui change la donne, concrètement.
En guise d’exemple, il suffisait de dépenser 2,99€ pour avoir directement la Porsche 919 Hybrid 16 ou l’Audi R18 TDI ’11 dans Gran Turismo Sport : dans Gran Turismo 7, presque 40€ sont exigés ! Dans la même optique, l’Aston Martin Vulcan ’16 et la McLaren P1 GTR ’16 coûtaient 4,99€ dans le volet précédent… et quasiment 40€ dans cette nouvelle production.
Forcément, le coup de gueule de la part des joueurs n’a pas tardé à se faire sentir. Il convient toutefois de préciser que ces DLC ne sont aucunement obligatoires : il est tout à fait possible de jouer normalement au jeu et d’accumuler patiemment les crédits pour agrandir son garage, comme tout Gran Turismo qui se respecte.
Gran Turismo 7 est disponible partout dans le monde (enfin, sauf en Russie, visiblement) sur PS5 et PS4.