20 ans plus tard

Dying Light 2 vous propose de prendre le rôle d'Aiden, pèlerin capable de survivre en dehors des enclaves humaines et à la recherche de sa petite sœur Mia. Séparé d'elle depuis l'incendie qui a ravagé l'hôpital dans lequel ils étaient retenus captifs, Aiden suivra une piste le conduisant à Villedor, dernière ville encore debout. Le titre de Techland a opéré un virage narratif, qui propose des choix qui comptent vraiment. Le même soin a été apporté au contenu secondaire, qui profite d'une vraie contextualisation.

Côté gameplay, Dying Light 2 reprend les bases du premier épisode et les renforce, notamment au niveau du parkour, très évolutif, qui se trouve ici agrémenté d'une paravoile et d'un grapin. La mobilité est donc tout à fait excellente dans le jeu et combiner parkour et combats est un vrai régal. L'open world, de son côté permet une grande liberté de mouvement, et est effectivement très vaste. Et autant dire qu'entre les quêtes annexes, les zones sécurisées à débloquer, et le cycle jour / nuit, il y a de quoi faire.

Un cycle jour / nuit réussi

Dying Light dispose d'un cycle jour / nuit qui n'est pas là pour faire de la figuration. Le jour, lesinfectés les plus virulents se réfugient dans les bâtiments car ils craignent les UV projetés par le soleil. La nuit, en revanche, les créatures sortent de leur tanière et rendent les rues extrêmement dangereuses à parcourir. Par conséquent, pour visiter certaines bâtisses qui, pour la plupart, renferment de matériel indispensable à votre survie, il faudra sortir la nuit et compiler avec l'immunité. Dans Dying Light 2, toute la population est infectée par la maladie. Et, à l'inverse des zombies, l'exposition au soleil ou à des lampes UV vous prémunit de la propagation du virus et donc de votre transformation. Vous comprendrez donc aisément que la nuit, votre temps de survie est limité à 5 minutes au début de l'aventure. ( Il faudra donc tenter de trouver des sources d'UV ou de consommer un booster d'immunité pour réinitialiser votre temps de survie. Si nous pensions, lors de notre preview, que cette mécanique pouvait peut-être se révéler frustrante, ce n'est pas le cas dans les faits, au contraire. Le fait de toujours avoir un œil sur le compte à rebours vous force à bien planifier vos expéditions et surtout, cela donne un grand sentiment d'urgence à l'ensemble.

Côté contenu, Dying Light 2 est assez généreux et, même si les 500h annoncées semblent assez exagérées, comptez 20h en ligne droite et environ 70/80h pour tout faire sur votre première partie. Entre les quêtes annexes, les défis de parkour, les tours à débloquer, la quête principale et les explorations nocturnes, Dying Light 2 est d'une grande générosité et la plupart des choses à faire dans le jeu ont profité d'un minimum de contextualisation.

Plus qu'une version 1,5 de son prédecesseur, Dying Light 2 parvient à faire oublier le premier épisode. Il propose un virage scénaristique plutôt réussi, des choix qui comptent, une vraie qualité du gameplay de jour et de nuit, et une multitude de bonnes idées pour maintenir l'intérêt du joueur pour une longue durée. On regrettera tout de même les bugs sonores et visuels qui émaillent l'expérience, un final expédititf, l'IA à revoir ou une VF franchement inégale. Dying Light 2 reste cependant une sacrée aventure, palpitante, avec énormément de morceaux de bravoure et qui a compris comment faire un open world qui n'est jamais lassant.