Il fut un temps où le monde de l’arcade, particulièrement florissant, pouvait compter sur SEGA comme l’un de plus grands fers de lance : cette époque sera prochainement révolue pour de bon.
SEGA sûrs
Après des décennies de bons et loyaux services, SEGA s’apprête définitivement à disparaître du paysage de l’arcade, au Japon. Si l’entreprise était pourtant iconique dans ce milieu précis, nous avions appris en 2020 que son départ était imminent avec l’investissement de la société GENDA GiGO dans le capital de sa filiale, dédiée au jeu vidéo arcade, à hauteur de 85,1%.
Aujourd’hui, GENDA GiGO a réussi à mettre la main sur les 14,9% restants et vient donc de racheter l’intégralité de la section arcade de SEGA Entertainment. De ce fait, l’éditeur de Sonic et autres Yakuza n’est officiellement plus présent dans cette industrie à laquelle il participait pourtant depuis… plus d'un cinquantaine d’années.
Du changement dès 2022
Si SEGA ne mettra donc plus les pieds dans l’arcade au Pays du Soleil Levant, ce n’est pas pour autant que les salles et les bornes disparaissent définitivement (malgré leur disparition progressive, due à un marché qui évolue beaucoup et au COVID-19). En réalité, les iconiques Clubs SEGA restants et les autres établissements de l’entreprise, comme le SEGA World ou le SEGA Collaboration Cafe, vont progressivement changer de nom : ils seront rebaptisés GiGO (“Get into the Gaming Oasis”), marque appartenant à GENDA.
Cette transformation sera effective dès le mois de mars 2022 et, comme l’indique de PDG de GENDA Nao Kataoka, les premiers emplacements concernés seront Ikebukuro, Akihabara et Shinjuku… avant de s’étendre au reste du pays. La fin d’une époque, oui, mais qui permettra à GENDA de proposer “une oasis pour étancher la soif de divertissement du public” tout en exprimant sa gratitude pour “les 56 ans d’histoire de SEGA dans le domaine”.
À l’instar de Konami, soulignons effectivement la présence constante de SEGA dans les pachinkos, ces machines à sous dont la lucrativité n’est plus à prouver depuis longtemps. Comme quoi, il est toujours possible de trouver des machines de l’éditeur nippon, en cherchant bien.