Depuis cet été, il se passe beaucoup de choses du côté d'Activision-Blizzard. Pendant que l'éditeur produit Overwatch 2, Diablo IV ou encore Call of Duty, de nombreuses enquêtes ont été menées par la presse à propos de la culture de l'entreprise, mais également par l'Etat de Californie.
Un porte-parole d'Activision-Blizzard s'est exprimé auprès de GamesIndustry, indiquant que les affirmations de rétention des informations sont inexactes. Le bilan du personnel serait toujours en cours de conception.
Cela fait donc plusieurs mois que les diverses enquêtes indiquent que de nombreux comportements toxiques, qu'il s'agisse du management ou de harcèlement, sont présents au sein d'Activision-Blizzard. Poursuivie par le California Department of Fair Employment and Housing, l'entreprise a entrepris de corriger le tir en menant de nombreuses enquêtes internes, débouchant sur une série de licenciements ou de sanctions disciplinaires.
Des actions entreprises mais des chiffres dissimulés ?
Une mise en oeuvre qui ne convainc pas l'ensemble des salariés, qui ont déjà fait grève à plusieurs reprises, et qui estiment que Bobby Kotick, également visé, n'est plus en mesure de garantir le bon fonctionnement de la société. Ce dernier reste cependant soutenu par son conseil d'administration, même s'il a évoqué la possibilité de partir dans le cas où il ne parviendrait pas a rapidement améliorer la situation.
Très récemment, le Wall Street Journal a révélé que 37 personnes avaient été licenciées depuis cet été pour des comportements inappropriés, et que 44 autres salariés avaient été sanctionnés sans pour autant être renvoyés. D'après les autorités chargées de surveiller la mise en place de procédure visant à mettre fin à ces agissements, plus de 700 plaintes ou témoignages auraient été envoyés (des chiffres contestés par Activision Blizzard), et plus de 90% auraient déjà été étudiés.
Il semble donc que l'entreprise agisse, mais un élément en particulier, risque de créer une nouvelle polémique autour de Bobby Kotick, PDG d'Activision-Blizzard-King. Selon les informations recueillies, le président, déjà accusé d'avoir couvert certains agissements, aurait, peu avant les fêtes, tenté de retarder la diffusion du bilan des actions, craignant que cela "n'aggrave la situation". Si ces informations sont confirmées, elles risquent de ne pas plaire à l'Etat de Californie, impliqué dans les procédures en cours.
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- Source : Wall Street Journal, via VGC