La semaine dernière, les développeurs de Sloclap ont annoncé une bonne nouvelle : la sortie du jeu a été avancée de deux semaines, lui permettant de sortir le 8 février prochain. Pour accompagner cette annonce, le studio parisien a détaillé les mécaniques de jeu du kung-fu, mais aujourd’hui, c’est la difficulté du jeu qui est au cœur du débat !
Quelle bonne nouvelle d’apprendre qu’un jeu est avancé ! Il faut dire que le mois de février 2022 s’annonce chargé et qu’une sortie précoce de SIFU est une aubaine pour bon nombre de joueurs qui veulent s’offrir une bonne dose d’action et de castagne pour bien commencer l’année. S’il nous faisait déjà les yeux doux lors de ses premières présentations, SIFU s’est davantage dévoilé la semaine passée pour nous parler plus spécifiquement de son système de « résurrection » et de son aspect rogue-lite. Mieux encore, il est allé jusqu’à illustrer le dynamisme de ses combats en y consacrant une vidéo inédite, passant en revue les quelques techniques qui seront grandement efficaces pour assouvir la vengeance du héros. On l’a bien compris, SIFU s’annonce ardu et ne devrait pas nous faire de cadeaux, notamment en raison d’une difficulté savamment dosée sur laquelle s’est exprimé Pierre Tarno, producteur du jeu.
L’esprit Shōnen !
On l’a vu dans les précédents extraits : maîtriser l’art du kung-fu et tirer profit de son environnement lors des affrontements seront des éléments primordiaux pour progresser dans SIFU. Exigeant sans être extrêmement punitif, le jeu vous permet, grâce au pendentif porté par notre héros, de revenir à la vie un poil plus vieux, certes, mais plus fort comme si le fait d’échapper à la mort vous rendez plus puissant.
Mais ce pouvoir n’est pas sans limites car, au bout d’un moment, le personnage que l’on incarne finira par s’effondrer du fait de son grand âge. Il faudra donc s’entraîner dur pour espérer parvenir au bout de l’aventure avec le moins d’égratignures et de courbatures possibles, car ne comptez pas sur les développeurs pour vous faciliter la tâche. Du moins, pendant un temps !
SIFU, fidèle à son mantra
L’art ancestral du kung-fu dit que la maîtrise vient à force de pratique. Cette philosophie tient autant à coeur au disciple que l’on incarne qu’aux développeurs du jeu puisque Pierre Tarno, producteur sur SIFU, a confirmé qu’il n’y aurait pas d’options de difficulté au lancement du jeu, et ce pour une bonne raison : lui et les équipes de Sloclap souhaitent que les joueurs apprennent, à force d’essayer et de leurs erreurs, et qu'ils s’adaptent pour progresser, comme de bons élèves de dojo.
Néanmoins, pour celles et ceux qui se seront cassés plus d’une fois les dents sur les combats ardus de SIFU, tout n’est pas perdu. En effet, il est possible que des ajustements concernant la difficulté du jeu fassent leur apparition plus tard. Pierre Tarno s’est expliqué en ces termes pour justifier l’absence de tels ajustements dès le départ.
Nous voulons que SIFU mette les joueurs au défi et les encourage à apprendre, à s'améliorer et à s’adapter. La possibilité de revenir à la vie aidera les nouveaux joueurs en leur permettant d'échouer et de réessayer plusieurs fois lorsqu'ils sont confrontés à des difficultés. Mais le prix des erreurs augmentera rapidement, et pour terminer complètement le jeu, ils devront maîtriser le système de combat. — Pierre Tarno, producteur chez Sloclap sur le jeu SIFU.
- Source : Eurogamer