Les ouvertures et les fermetures de studios sont légion, mais il est rare que Nintendo apparaisse dans ce genre d'actualités. Une fois n'est pas coutume, nous allons évoquer la firme japonaise, qui a annoncé la fermeture de deux structures.
Tout a commencé hier soir, lorsque nos confrères de Kotaku ont pris connaissance de la démission Nick Chavez, qui quitte son poste de vice-président principal des ventes et du marketing de Nintendo pour rejoindre KFC et Yum! Brands. Ce poste était auparavant occupé par Doug Bowser, devenu président de Nintendo of America suite au départ de Reggie Fils-Aimé. Derrière cette démission, se cache la fermeture de deux des quatre principales antennes de Nintendo en Amérique du Nord.
On trouve d'abord celle de Redwood City en Californie, et celle de Toronto au Canada. Pas de licenciement en vue, mais un déménagement vers les bureaux de Redmond et de Vancouver, où se trouve les sièges sociaux de Nintendo of America. Selon les informations de Kotaku, un certain nombre d'employés auraient fait part de leur mécontentement.
Le siège social de Nintendo of America se trouve à Redmond et à Vancouver. Nous déménageons davantage de nos employés et de nos opérations dans ces sièges sociaux et fermerons prochainement de petits bureaux satellites à Toronto, en Ontario, et à Redwood City, en Californie. Devon Pritchard, vice-président exécutif des affaires commerciales et des relations avec les éditeurs pour Nintendo of America, assurera la direction intérimaire des ventes, du marketing et des communications après le départ de Nick Chavez. Madame Pritchard supervisera la stratégie et l'exécution aux États-Unis et au Canada, a déclaré Nintendo dans un communiqué.
Les deux dernières actions de ce type du côté de Nintendo datent de 2014 et 2016. Il y a 7 ans, Nintendo avait lancé une restructuration de sa division européenne, supprimant un peu plus de 300 postes. En 2016, c'était en Corée du Sud qu'une "grande partie" des effectifs avaient été remerciée. Kotaku ajoute à ce sujet que Satoru Iwata, décédé en 2015, était souvent monté au front face aux investisseurs afin de lutter contrer ces licenciements, qui étaient "mauvais pour le moral du personnel".
- Via : Kotaku