Dans un communiqué publié cette nuit, l'État de Californie demande à Riot Games de mieux informer ses employés sur leur droit à contacter les autorités ou le gouvernement.
C'est par le Departement of Fair Employment & Housing (DFEG), organisation officielle dédiée à la protection des employés, que l'État de Californie a épinglé Riot Games (League of Legends, Legends of Runeterra et Valorant). Elle veut que l'éditeur informe de manière plus précise ses employés sur leurs droits, et notamment sur celui de "parler librement au gouvernement concernant des pratiques illégales sur le lieu de travail". Le communiqué évoque notamment les accords ayant eu lieu au sein de Riot Games :
Des accords qui tentent d'interdire à des individus de remplir une plainte ou de témoigner dans une affaire de la DFEH portent atteinte aux clauses anti-interférences et anti-représailles de la DFEH.
Une demande qui remonte à trois ans auparavant. En 2018, le gouvernement américain annonce ouvrir une enquête concernant des problèmes de harcèlemements sexuels, d'agressions sexuelles et de sexisme chez Riot Games. L'année suivante, l'éditeur de LoL indique avoir trouvé des "accords secrets" avec environ 100 femmes ayant renoncé à leurs droits.
En début d'année, un tribunal a sommé Riot Games de préciser à ses équipes les droits qu'ils avaient. Une demande qui n'a pas été entendue par le principal intéressé, puisque le communiqué précise que "Riot est en retard de deux mois sur le processus".
Source : DFEH