Renommé Extraction, l'ex-Rainbow Six Quarantine s'est laissé approcher durant cet E3. Voilà 5 choses à savoir sur le Spin-off du shooter compétitif d'Ubisoft.
Extraction se base sur le moteur et les systèmes de jeu de Rainbow Six Siege. Comprenez par là qu’en gros, Rainbow Six Extraction ressemble à Siege, se joue comme Siege et partage encore d’autres points communs. Par exemple, 18 opérateurs issus du Shooter compétitif d’Ubisoft seront jouables. Chacun conservera ses statistiques d’armure et de vitesse du jeu de base et pourra utiliser leur gadgets parfois légèrement modifiés pour coller au genre. Car oui Extaction n’est pas un jeu compétitif, mais coopératif. Jusqu’à 3 joueurs doivent évoluer dans une carte infestée de monstres et s’en sortir indemnes. Ça ne sera pas forcément chose aisée parce qu’il suffit de deux coups pour être mis au sol.
Un peu à la manière d’un Left 4 Dead, les joueurs évoluent de zone sûre en zone sûre. Chaque parcours qui les sépare contient un objectif facultatif qui donne de grosses récompenses en cas de réussite. Ces objectifs sont choisis aléatoirement au début de la partie histoire de pouvoir régulièrement renouveler l’expérience. Les joueurs devront donc hacker des terminaux disséminés à trois endroits différents de la carte, planter des balises dans des nids d’infectés, sauver un coéquipier coincé dans une espèce d’arbre organique… Bref, autant de moyens de réunir les joueurs ou de les séparer pour créer des situations tendues.
Si la structure s’inspire de celle de Left 4 Dead, il n’en est rien de son gameplay. à ce niveau Extraction respecte l’ADN Rainbow Six et mise sur une approche tactique. Contrairement aux autres jeux du genre où l’on est constamment en mouvement ou agressés par les zombies, ici on évolue méthodiquement, on met des headshots aux zombies après les avoir scannés avec notre drone. On sent que le jeu parvient à conserver son identité et parait finalement assez frais pour un jeu de zombie coopératif. On peut bien évidemment détruire les murs pour s’échapper de ses poursuivants ou encore les renforcer pour ralentir la progression des ennemis lorsque l’on doit capturer un objectif.
C’est un regret que j’ai eu en jouant à Extraction, le jeu commence à dater visuellement. Alors, la direction artistique fonctionne et le résultat est loin d’être honteux, mais on sent que le titre se base sur un jeu sorti en 2015. Idem pour le design. Les armes manquent un peu de patate et à ce niveau le jeu a du mal à tenir la comparaison avec les derniers FPS du marché. Quand un Modern Warfare ou un Battlefield V est passé par là, c’est sûr c’est compliqué. Évidemment la technique, ça ne fait pas tout et cela n’empêche pas le titre d’être agréable à jouer, par contre c’est un point important à mentionner.
Comme tout jeu du genre, il met en scène des monstres, ici appelés les Archéens. De différents types, ils pousseront les joueurs à s’organiser et à adapter leurs stratégies. L’archéen de base, l’écorcheur, court vers l’ennemi pour le frapper, le piégeur l’immobilise grâce à une bile collante, le sapeur alerte tous les archéens de la zone et explose une fois touché, le cogneur est un équivalent au tank. D’autres envoient des projectiles offensifs et doivent donc être éliminés en premier, bref du classique pour qui a touché à un jeu du genre.