Après l’étude de plusieurs dossiers par le Tribunal de Commerce de Paris concernant le rachat de Blade, c’est finalement OVH qui devient le repreneur officiel de l’entreprise à l’origine des offres Shadow.
Alors qu’un regroupement de salariés de Blade s’était associé à Iliad, et donc à Xavier Niel, pour reprendre l’entreprise de manière commune via la filiale Scaleway de la firme de télécom, le Tribunal de Commerce de Paris en a décidé autrement. Chargée d’étudier différentes offres de reprise, l’autorité a finalement retenu celle d’Octave Klaba, le patron d’HubiC, la maison-mère de l’hébergeur OHV.
Le Tribunal de Commerce a estimé que le dossier porté par HubiC, comprenant un prix de reprise supérieur à celui du dossier Scaleway, mais également un coût de licenciements inférieur ainsi qu’une « constance dans son implication et son engagement depuis le début de l’appel d’offres », en faisait le meilleur candidat à la reprise. Parmi les objectifs affichés d’Octave Klaba, on trouve la volonté de développer une alternative aux offres cloud de Microsoft (Office 365) et de Google (G Suite), mais aussi de « bâtir la meilleure offre du Cloud Gaming au monde », comme il l’a évoqué dans le tweet annonçant la décision du Tribunal de Commerce de Paris.
Très heureux d’avoir été retenu par le Tribunal de Commerce de Paris pour le 1UP de @Shadow_France !
— Octave Klaba (@olesovhcom) April 30, 2021
L’ambition est simple : bâtir la meilleure offre du Cloud Gaming au Monde ! On a désormais tout dans 1 seule boite: équipe talentieuse, aucun souci de CAPEX, le marché mondial ! pic.twitter.com/Yz3RlV02dy
Une déclaration qui n’a pas manqué de faire réagir les abonnés des offres Shadow : en effet, point de « cloud computing » dans ce projet, mais du « cloud gaming ». Le patron d’HubiC n’a pas encore clarifié ses dires, mais gageons qu’il ne devrait pas tarder à le faire.
Pour ce qui est de l’avenir des salariés de Blade, ils gardent leur poste, à l’exception de ceux qui avaient décidé de partir, quel que soit le résultat, ainsi que du CTO Jean-Baptiste Kempf, dont le poste est supprimé.