Au cœur des polémiques depuis 2017, les lootboxes sont de nouveaux dans le collimateur d'un pays. Après les Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne, le Brésil a lancé une enquête pour les interdire.
Suite à la recommandation de l'ANCED (L'Association nationale de défense des enfants et des adolescents), les autorités brésiliennes ont lancé une enquête visant à interdire les loot boxes dans le pays. L'association explique que la monétisation de cette mécanique aléatoire s'apparente à du pari, dont certaines formes sont interdites au Brésil (comme le poker ou le bingo par exemple, mais pas les paris sportifs). Dans l'œil de l'enquête, des entreprises comme Activision, Electronic Arts, Konami, Nintendo, Riot Games, Ubisoft, Tencent, ou encore Valve sont impliquées dans la vente de ces lootboxes.
En 2018, les lootboxes ont déjà fait l'objet d'une mesure en Belgique : les éditeurs ont dû supprimer toutes les micro-transactions impliquant de l'argent réel avec ces "boîtes à butin". Attention, seules les opérations impliquant de la vraie monnaie ont été effacées et il est toujours possible d'en obtenir via le gain d'un niveau dans Overwatch par exemple. Du côté de l'Allemagne, le gouvernement a décidé de revoir la classifiction (le PEGI) des jeux comprenant la monétisation des lootboxes.
Source : The Enemy, relayé par eSports Observer et Games Industry.
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