Aujourd'hui sur Twitter, le hashtag #boycottGenshin a pris de l'impact en s'installant dans le top 4 des tendances France. Sous cette bannière, les joueurs appellent à ne plus jouer au jeu pour des raisons mêlant racisme, sexualisation et sécurité.
Premier jeu chinois à avoir autant de succès en occident, Genshin Impact se retrouve une nouvelle fois sous le feu des critiques. Après avoir été accusé de censure en octobre dernier, miHoyo Limited se voit, entre autres, accusé de racisme et d'hyper sexualisation. C'est autour d'un hashtag intitulé #boycottGenshin que les plaintes se sont regroupées, mobilisant plus de 49000 tweets et s'installant dans le top des tendances France à l'heure où ces lignes sont écrites.
Cinq choses sont reprochées à miHoyo Limited. La première concerne le manque de représentation de personnages noirs jouables dans le jeu (deux sur une trentaine). Par ailleurs, il y aurait une diabolisation des tribus indigènes de la part du studio chinois puisqu'il s'en serait inspiré pour la création des Hilichurls, monstre du jeu. La deuxième évoque la sexualisation d'un personnage féminin nommé Flora puisque un PNJ (personnage non jouable) déclare être amoureux d'elle alors que ce n'est qu'une enfant et lui un adulte. La troisième mentionne l'absence d'une authentification à deux facteurs, qui faciliterait le piratage des comptes. Enfin, la stratégie de sortie de contenu est aussi remise en cause, avec notamment le report de l'arrivée de la région Inuzuma. Un retard pointé du doigt car les "joueurs ne veulent plus attendre avant de pouvoir jouer".
Pour rappel, Genshin Impact est actuellement en version 1.4 depuis le 17 mars dernier. Aujourd'hui marque également l'arrivée de la bannière de Tartaglia, comprenant un seul nouveau personnage. Il s'agit de Rosalia, personnage 4 étoiles de type Cryo.
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