Third Editions annonce la disponibilité du livre Les Mémoires du jeu vidéo japonais, qui regroupe une cinquantaine d'interviews exclusives de créateurs japonais menées au fil des années par le journaliste John Szczepaniak.
Composé d'une sélection d'interviews des trois volumes de la série The Untold History of Japanese Game Developers de John Szczepaniak, ce livre de 196 pages (format 170 x 240 mm) revient aux origines du jeu vidéo japonais en laissant la parole à des personnalités telles que Yuzo Koshiro (Streets of Rage, ActRaiser), Rieko Kodama (Phantasy Star, Skies of Arcadia) et Yoshitaka Muramaya (Suikoden). Il est disponible au prix de 24,90€ en édition standard et dans une édition limitée First Print à 29,90€ avec une couverture alternative de Guillaume Singelin, un ex-libris du dessinateur et une jaquette réversible reprenant la couverture de l'édition classique. Un extrait du livre est proposé sur le site de la maison d'édition, qui a par ailleurs lancé ses soldes d'hiver avec des réductions sur des ouvrages comme The Heart of Dead Cells, La Légende Chrono Trigger et La Légende Final Fantasy VII.
À la fin des années 1970, le Japon est sur le point d’exploser dans le bon sens du terme. L’économie du pays est au beau fixe, prête à soutenir la révolution numérique qui a déjà commencé en Californie avec l’essor des ordinateurs personnels. Admiratifs, les fabricants d’électronique japonais produisent leurs propres modèles, et rapidement, des machines comme le NEC PC-8001 ou le Sharp MZ-80K permettent aux élèves et étudiants de s’initier à la programmation. Dans le même temps, Space Invaders rencontre un succès mondial, et de nombreux logiciels sont importés depuis les États-Unis. Logiquement, nos jeunes programmeurs en herbe se tournent vers les jeux vidéo.
En une petite dizaine d’années, le Japon s’est emparé du jeu vidéo pour l’accommoder à sa sauce. Ce livre entend donner la parole à quelques-uns des développeurs qui ont contribué au mouvement. Certains sont connus, d’autres moins. Certains ont inventé des genres, d’autres ont magnifié ceux qui existaient déjà. Il y a eu des amitiés et des rivalités, des succès et des échecs. Ce tour d’horizon n’a bien sûr rien d’exhaustif, et les témoignages recueillis ici sont à prendre pour ce qu’ils sont : des récits personnels d’une époque au cours de laquelle le Japon a redéfini la notion de jeu vidéo. Une époque de créativité débridée, de travail acharné et de stratégie économique, influencée par l’offre et la demande, le piratage, ou encore l’ambition de toute une génération.