Cyberpunk 2077 se veut le nouvel ambassadeur du ray-tracing sur PC, mais également du DLSS cher à Nvidia. En attendant de vous proposer un article complet concernant ses performances sur différents modèles de cartes graphiques, penchons sur l'apport visuel du ray-tracing. Night City est elle vraiment plus belle en mode "RTX On" ?
Si vous êtes équipé d'une carte graphique de type GeForce RTX (à partir de la 2060) vous allez pouvoir profiter du ray-tracing dans Cyberpunk 2077. Une technologie qui s'accompagne du DLSS, technologie d'upscale "intelligent" indispensable pour espérer des performances acceptables. Cyberpunk 2077 est en effet un jeu gourmand, très gourmand, et même un RTX 3080 aura du mal à atteindre les 60 FPS en Ultra HD avec le DLSS activé. Nvidia a d'ailleurs récemment publié un tableau de performances du jeu sur ces cartes GeForce RTX (voir ci-dessous). Comme vous pouvez le constater, même les récentes cartes de série 3000 (3060 Ti, 3070, 3080 et 3090) devront se contenter d'une définition Full HD pour être sûr de dépasser les 60 FPS, avec le ray-tracing au maximum et le DLSS réglé sur "Qualité". En 1440p, seules la 3080 et la 3090 dépassent les 60 FPS.
Pour notre part, nous n'avons pas encore suffisamment poussé les tests sur les GPU les plus récents pour vous donner des chiffres précis, mais, sur une machine équipée d'un GeForce RTX 2070, le ray-tracing n'est envisageable qu'en "moyen", avec le DLSS réglé sur "équilibre" ou "performance" pour espérer dépasser les 40 FPS, que ce soit en Full HD ou en 1440p. En Ultra HD, même en réglant le DLSS sur "Ultra Performances", le jeu ne dépassera pas les 25 FPS.
Night City sublimée grâce au ray-tracing
Ceci étant dit, une fois les bons réglages trouvés (RTX "moyen" et DLSS "Équilibré" pour notre part), il faut avouer que le ray-tracing apporte beaucoup, surtout lorsque l'on active les reflets. Night City est en effet remplie de néons, de vitres, de flaques d'eau et de métal chromé. Les atmosphères nocturnes et urbaines sont très prononcées et le ray-tracing permet d'amplifier largement la crédibilité de l'univers.
A gauche : ray-tracing off. A droite : ray-tracing on
{{jv:iframe|src=https://cdn.knightlab.com/libs/juxtapose/latest/embed/index.html?uid=21fa8f38-3af9-11eb-83c8-ebb5d6f907df|ratio=56.25%}} Version plein écran
Même si ce n’est pas flagrant au premier abord, les ombres sont ainsi plus douces et le contraste entre zones sombres et claires plus naturel. L'illumination globale offerte par le ray-tracing permet aux objets et personnages de mieux se détacher à l'image. Mais ce qui reste plus impressionnant, ce sont bien entendu les reflets, bien plus réalistes en mode "RTX On". Voir un néon ou un passant se refléter parfaitement dans une flaque d'eau est en effet un vrai plus pour l'immersion.
A gauche : ray-tracing off. A droite : ray-tracing on
{{jv:iframe|src=https://cdn.knightlab.com/libs/juxtapose/latest/embed/index.html?uid=ddfd77b0-3af7-11eb-83c8-ebb5d6f907df|ratio=56.25%}} Version plein écran
A gauche : ray-tracing off. A droite : ray-tracing on
{{jv:iframe|src=https://cdn.knightlab.com/libs/juxtapose/latest/embed/index.html?uid=4a5a54ee-3afa-11eb-83c8-ebb5d6f907df|ratio=56.25%}} Version plein écran
Certes, le ray-tracing a un coût en matière de performances et fait perdre une dizaine de FPS lorsqu'on l'active. Mais en réglant correctement le DLSS, la chute d'images par seconde reste à nos yeux acceptables, d'autant plus que l'apport visuel est indéniable. Dans ce cas précis, une technologie d'upscale comme le DLSS est tout bonnement indispensable, car sans elle, le jeu n'est tout simplement pas jouable avec le ray-tracing, à moins de débourser 700 euros ou plus dans une RTX 3080 ou 3090.
A Lire également :