Jim Ryan s'est entretenu avec les journalistes de gamesindustry afin d'évoquer, entre autres, la stratégie de Sony en termes de modèles d'abonnement et de transition générationnelle.
Depuis la révélation de la date de sortie et du prix des deux éditions de la PS5, le PDG de PlayStation, Jim Ryan, accorde plusieurs interviews afin de répondre à certaines des questions les plus fréquemment posées sur la next-gen. Ainsi, il y a quelques heures, nous apprenions par exemple à travers le Washington Post que 99% du catalogue de la PS4 fonctionnera sur PS5 , et que la communauté de la console actuelle continuera d'être soutenue pendant environ quatre ans .
De son côté, Microsoft mise notamment sur un Game Pass enrichi, et communique sur une stratégie vouée à permettre aux clients de jouer à leurs titres sur une variété d'appareils. Dans les colonnes de gamesindustry , Jim Ryan admet que celle de Sony comporte plus de "nuances", préférant l'approche "par génération".
Nous savons que ce n'est pas le seul modèle, mais c'est celui que nous aimons. D'autres modèles sont possibles. Il est parfaitement légitime de poursuivre l'approche davantage autour de l'homogénéisation de la communauté, de l'homogénéisation des expériences de jeu. Nous aimons être un peu plus nuancés que cela, et trouver un moyen de donner aux différents segments de la communauté une expérience de jeu plus appropriée à leurs besoins.
Avec ses deux éditions de PS5, Ryan souhaite miser sur la "certitude", précisant que la seule différence entre la Standard et la Digital est le lecteur de disque. Deux machines vouées à résister à l'épreuve du temps, qui se lanceront en même temps que Marvel's Spider-Man : Miles Morales , Demon's Souls Remake , Destruction AllStars ou encore Sackboy : A Big Adventure .
La PlayStation Plus Collection, une "collection de hits de la PS4", sera aussi proposée sans frais supplémentaires aux abonnés PS Plus. Du côté des modèles d'abonnement, aucune autre nouveauté majeure ne sera à prévoir. Une offre à la façon du Game Pass de Microsoft ne serait pas "viable" pour les grosses production fraîchement sorties de Sony, selon le PDG.
Pour nous, avoir un catalogue de jeux n'est pas quelque chose qui définit une plateforme. Comme vous l'avez entendu, notre discours est "nouveaux jeux, grands jeux". Nous avons déjà eu cette conversation auparavant. Nous n'allons pas nous lancer dans un modèle d'abonnement pour les nouveaux titres. Le développement de ces jeux coûte plusieurs millions de dollars, soit bien plus de 100 millions de dollars. Nous ne considérons pas cela comme viable.
"Nous voulons rendre les jeux plus grands et meilleurs, et nous espérons qu'à un moment donné, ils seront plus persistants. Il est donc absurde pour nous de les intégrer dès le premier jour dans un modèle d'abonnement", ajoute t-il encore.