Spécifications | |
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Type | Cockpit intégral fixe |
Siège réglable | Avant/Arrière et dossier |
Angle du pédalier | Réglable par paliers |
Profondeur du pédalier | Réglable par paliers |
Réglage volant | Hauteur et angle |
Support levier de vitesses | Inclus |
Support frein à main | Inclus |
Support écran | Séparé et optionnel |
Support clavier et souris | Séparé et optionnel |
Buttkicker et motion | Optionnel |
Dimensions | 140 x 60 x 113 cm (avec siège et levier de vitesses) |
Aujourd’hui spécialisée dans la fabrication de stands et cockpits pour le simracing ou la simulation de vol, Next Level Racing est une marque née en 2009 sur la côte Est australienne. Ce GTtrack que nous testons aujourd’hui est, à l’heure actuelle, le haut de gamme de la marque pour la conduite virtuelle, capable d’évoluer en simulateur pour le vol civil, militaire ou spatial, voire en plateforme dynamique. Un joli programme que nous allons regarder en détails.
Entièrement construit en carré d’acier de 38 mm, le châssis du GTtrack se scinde en deux parties distinctes. D’un côté l’assise, en rectangle composé d’une double barre pour une stabilité maximale, et de l‘autre le support du volant et du pédalier. Cette dernière partie peut d’ailleurs, après cinq minutes de dévissage, se transformer en module autonome à placer devant un fauteuil ou canapé, histoire de jouer dans le salon. Une solution qui n’est pas expliquée dans la notice mais qui fût pour nous une évidence, et une réussite à l’heure de l’expérimenter. La jointure entre ces deux parties se fait avec six vis M8, serrées sur deux axes différents pour éviter toute souplesse, alors que le cockpit repose au final sur pas moins de 10 pieds réglables en hauteur. Petit bonus non négligeable, Next Level Racing fournit dans le package 10 roulettes freinées pour remplacer ces pieds et permettre de le déplacer sans difficulté. C’est très pratique pour le rangement, surtout si vous comptez utiliser le GTtrack face à l’écran du salon. Il faut dire que l’objet est plutôt imposant, avec ses 140 x 60 centimètres au sol, et qu’il n’offre aucune solution de pliage pour le rangement.
Pour ce qui est de l’esthétique, le GTtrack la joue plutôt simple et sobre avec une peinture mate suffisamment épaisse pour encaisser les marques légères du temps et quelques stickers à coller soi-même si vous voulez. Aussi, le cockpit est globalement facile à nettoyer et la plupart des traces disparaissent d’un simple coup d’éponge ou de chiffon.
Le siège est de type Sport mais avec une assise confortable. Il a l’avantage d’offrir un maintien important au niveau des hanches et des cuisses, pour une conduite dynamique mais néanmoins très agréable, même après plusieurs heures de jeu. C’est tout à fait comparable en qualité de fabrication à ce que propose le GT Omega Titan que nous avons testé récemment, le dynamisme en plus. Reste une légère souplesse au niveau du dossier, qui trahit que nous ne sommes pas tout à fait au niveau d’un véritable siège de voiture. Vu le tarif pratiqué, c’est dommage.
Livré avec des rails, il offre un réglage avant arrière et une molette pour changer la position du dossier, de telle sorte que des joueurs ayant 30 centimètres de différence de taille puissent s'enchaîner sans réglage supplémentaire. Et tant mieux, car si le GTtrack offre bien un réglage de hauteur et d’angle pour le volant, de profondeur et d’angle pour le pédalier, c’est au prix de plusieurs minutes de travail pour retirer et ajuster les nombreuses vis qui maintiennent tous ces éléments. Le cockpit est donc avant tout “réglable” pour un joueur principal qui pourra trouver une position idéale, et “ajustable” pour ses invités qui s’y adapteront facilement. Lors de ce test, il aura accueilli des joueurs entre 1m60 et 1m90, entre 50 et 100 kilos, sans jamais faillir à sa tâche.
Quant à la position de jeu, elle est à mi-chemin entre la F1 et la GT, proche de celle d’un karting. C’est à dire pas aussi allongé qu’en monoplace, mais avec un siège fixé suffisamment bas pour que les jambes soient réellement projetées vers l’avant et non en diagonale. Ca peut paraître étrange au début, mais notre constat c’est bien que le GTtrack assure au niveau du confort de jeu sur les longues sessions.
La rigidité du châssis est très bonne sur toute la longueur, mais nous regrettons une très légère souplesse latérale au niveau du volant. Pas de quoi crier au scandale, la variation totale étant de l’ordre deux à trois millimètres, mais les utilisateurs de gros moteurs en Direct Drive pourront sentir un certain amortissement dans les courbes où le volant résiste face aux bras. C’est un petit peu dommage car passé ce détail, et malgré la présence d’un réglage très appréciable de la hauteur et de l’angle, le support du volant se montre parfaitement stable sur les deux autres axes.
Du côté des pédales, on profite d’une plaque réglable soutenue à l’arrière par deux grandes vis pour éviter toute torsion à l’appui. Et ça fonctionne parfaitement bien, sans la moindre souplesse, même avec un modèle à Load Cell déporté tel que le Fanatec ClubSport Inverted Pedals V3. L’unique remarque négative que nous pourrons ajouter sur cette partie du cockpit tient plus aux conditions de notre test : après 10 changements de pédalier ou de position, nous aurions apprécié un système un peu plus rapide pour le réglage. Il faut en effet pas moins de cinq minutes pour ajuster la profondeur et l’angle du pédalier. Cinq de plus s’il faut aussi changer les pédales.
Le GTtrack est livré avec un support pour levier de vitesse et une plaque d’extension pour placer un frein à main. La visserie pour cette partie, comme pour la fixation du volant et du pédalier, est d’ailleurs entièrement fournie et de qualité. Il est possible de régler la position du support plus ou moins vers l’avant, par paliers, mais la hauteur comme la profondeur restent fixes.
La gamme d'accessoires de Next Level Racing est plus que complète et offre tout un panel d’options aux joueurs. Ainsi, si le GTtrack ne propose pas de solution d’écran embarqué, il peut être accompagné d’un support indépendant, sur roulettes, prêt à accueillir 1 ou 3 écrans. Idem avec le pied pour clavier et souris, disponible sur roulettes. Pour aller plus loin, les amateurs de simulations de vols apprécieront que le cockpit soit tout à fait compatible avec la plupart des yokes et palonniers du marché, et qu’une option à 129€ permette d’y ajouter un HOTAS ou un double Joystick, avec là encore un large compatibilité avec la plupart des modèles du marché.
Enfin, Next Level Racing produit ses propres solutions en termes de plateformes motorisées, avec notamment le Motion Plateform V3 à placer sous le siège et le Traction Plus Plateform qui ajoute aux vibrations la gestion de la dérive des roues avant et arrière. Si ces deux produits sont loin d’être adaptés au grand public, avec leur tarif respectif de 3000€ et 6000€, vous serez heureux d’apprendre que le GTtrack est tout à fait compatible avec l’un comme avec l’autre, ce qui explique probablement qu’il soit livré d’office avec un système de harnais complet, des fois que vous craindriez de tomber du siège lors d’une partie en réalité virtuelle (Ne rigolez pas, c’est déjà arrivé).
Au final, le GTtrack est un bien bel objet, aux fonctions multiples, qui devrait ravir les pilotes amateurs en quête d’un modèle élégant, facile à déplacer sur ses roulettes, et capable d’encaisser n’importe quel volant ou pédalier du marché. Son tarif reste tout de même un peu élevé quand on le compare au GT Omega Titan, même s’il apporte avec lui un réglage plus complet de la hauteur du volant. Nous regrettons aussi qu’à ce tarif nous ne profitions pas d’un dossier plus rigide, tout en rêvant aux extensions permettant d’en faire un ensemble idéal pour nos simulations de course comme de vol.
Points forts
- Un châssis très rigide pour un empattement contenu
- Réglage de l’angle et de la profondeur du volant
- Le support du pédalier qui encaisse parfaitement la pression
- S’adapte très bien à toutes les tailles d’adultes
- Un siège confortable avec réglage du dossier
- La visserie de bonne qualité
- Les roulettes et le harnais pour la VR sont fournis
- Une large gamme d’accessoires pour faire évoluer le cockpit
- La possibilité de ne jouer qu’avec la partie avant
Points faibles
- Le dossier du siège est un peu souple
- Réglage du pédalier efficace mais fastidieux
- Légère souplesse latérale du support du volant
- Pas de réglage en hauteur pour les leviers
- Le tarif de base est un peu élevé
Très bon modèle que ce GTtrack. Malgré un prix un peu trop élevé qui pèse sur sa note, il offre un haut niveau de confort et de polyvalence, avec suffisamment de réglages pour que chacun trouve une position adaptée aux plus longues sessions de course. Nous apprécions aussi l’environnement très complet des accessoires de la marque, tant pour compléter l’utilisation du cockpit que pour le transformer en véritable simulateur de vol civil, militaire ou spatial.