En un peu moins d’une heure de présentation, l’équipe à l’origine de ce nouveau venu nous en a appris davantage sur ses modes de jeux, ses ambassadeurs ou encore son modèle économique. Nous n’avons toutefois pas pu poser nos mains sur le jeu, raison pour lesquelles nous ne vous livrons pas nos impressions en preview pour le moment.

6 modes de jeux détaillés

Street Power Football est développé depuis deux ans par le studio tchèque Gamajun Games, fondés par d’anciens développeurs d’Illusion/2K Czech (Mafia, Top Spin). Contrairement aux titres cités plus haut, celui-ci opte pour un parti-pris entièrement centré sur les différents domaines du street et du freestyle, qui se reflète dans la diversité des modes de jeux proposés :

• Become King : dans ce mode aventure, vous incarnez votre propre personnage qui va voyager à travers le globe, de Sarcelles à Copa Cabana, pour tenter de devenir le meilleur joueur de street football. Celui-ci est guidé par des interventions de Sean Garnier (ancien champion du monde de la discipline et figure reconnue du freestyle français), dont l’expérience personnelle a servi de base pour la construction de ce mode qui devrait vous occuper pendant environ 3 heures.

• Freestyle : ce mode reprend le principe d’un jeu de rythme dans lequel vous devez enchaîner les tricks. La difficulté dépend de la musique que vous choisissez, qui définira par ailleurs le rythme auquel vous devrez appuyer sur les touches. Vous serez tout de même libre de choisir les tricks que vous comptez utiliser (et qui se déclenchent via différentes combinaison de touches), en sachant qu’opter pour un trick plus difficile est susceptible de vous rapporter davantage de points. Une fois la séquence bouclée, un système de scoring et de leaderboard viendra illustrer les meilleurs joueurs.

• Street match : ce mode plus classique vous permet de jouer en 2v2 ou 3v3 des matches de street football avec des règles simples : pas de fautes, pas de sortie de balle, 5 minutes de jeux. Un soupçon de fantaisie et d’approche arcade s’y invite tout de même puisque une barre de trick est présente : plus vous enchaînez les gestes techniques, plus celle-ci se remplit et une fois à son maximum, elle vous permet de déclencher le pouvoir du joueur sélectionné. Ce pouvoir ne peut d’ailleurs pas être arrêté, à moins que le joueur adverse n’utilise un pouvoir défensif ou un consommable. Car oui, un système de consommable apparaissant parfois sur le terrain est également inclus, tout comme une jauge d’endurance apposant une limite aux capacités de course de vos joueurs.

• Trickshot : cet autre mode original propose cette fois au joueur d’abattre un maximum de cibles avec son ballon. Plusieurs niveaux reprenant les décors des terrains originaux (comme celui de Tokyo qui était ici montré) sont attendus, et la difficulté choisie pour le mode influera sur votre nombre maximum de tirs et le temps qui vous est laissé. Outre des cibles plutôt classiques, vous devrez parfois tenter de placer le ballon dans un réceptacle ouvert (jarre, panier, etc.) et utiliser l’environnement à votre profit en détruisant des cartons gênant le passage ou en exploitant par exemple le sommet d’une voiture afin d’atteindre votre cible avec un rebond. Concrètement, le ciblage se fait par le biais d’une flèche dont il faudra définir la direction et la hauteur ainsi que d’une jauge de puissance définissant la force du tir, en sachant qu’il sera aussi possible d’utiliser des tirs courbés pour parvenir à vos fins. Enfin, comme dans le mode freestyle, un système de scoring vous permettra de comparer vos résultats obtenus à chaque niveau à ceux de joueurs du monde entier.

• Panna : les amateurs de la discipline connaissent bien le terme. Le panna est un mode simple, en 1v1, dans lequel le vainqueur est le premier joueur à arriver à 5 point. Un but vaut un point, mais chaque petit pont en vaut ici deux dans la première version du mode Panna : une variante également disponible en jeu vous fait instantanément gagner si vous réussissez un petit pont, la seule alternative étant donc de marquer cinq buts en premier. Le gameplay est ici légèrement différent car si l’on retrouve les mouvements et tricks classiques, la réussite du petit pont dépend d’une série de QTE réalisée par les deux joueurs : si le joueur tentant le petit pont réussit plus de QTE que l’autre, il réussit à le passer, sinon, c’est le défenseur qui l’emporte.

• Elimination : Le dernier de la liste est le mode élimination, dans lequel deux équipes de plusieurs joueurs s’affrontent. Sur le terrain, c’est toutefois un 1v1 avec un seul but qui vous attend : le premier joueur qui parvient à marquer élimine l’autre, le but étant donc d’éliminer toute l’équipe adverse. Aucun consommable ni super pouvoir n’est ici exploitable, vous devrez donc uniquement sur votre maîtrise des gestes techniques.

Dernière précision importante, si les modes freestyle et trickshot se contentent d’un système de classement en ligne, tous les autres vous permettent de jouer contre l’IA ou un joueur réel, en local ou en ligne selon votre préférence.

Sean Garnier en tête d’affiche

Avec son style arcade et un héritage revendiqué durant la présentation (NBA Jam, Soccer Slam, Mario Striker…), Street Power Football nous permet bien d’incarner quelques stars du ballon rond, mais pas celles évoluant sur le rectangle vert : vous y retrouverez ici 25 ambassadeurs officiels issus des disciplines allant du freestyle au panna tels que Melody Donchet, Liv Cooke, Boyka, Andrew Henderson, Raquel "Freestyle" Benetti, Daniel Got Hits, JaviFreestyle ainsi que la tête d’affiche du projet Sean Garnier. 11 autres personnages créés pour le jeu seront également accessibles, et puisque nous sommes dans les chiffres, vous pourrez jouer sur 14 terrains différents et profiter d’une bande-son de 15 pistes incluant les Black Eyed Peas, DJ Snake ainsi qu’un son réalisé par Daniel Got Hits, qui cumule ici les casquettes. Notez également que le jeu est en partenariat avec Red Bull, qui organise également les championnats du monde de freestyle.

Un mot s’impose sur les animations et l’envergure du titre : les équipes de Gamajun Games ne disposent évidemment pas d’un budget imposant, ce qui explique en partie le choix d’un style graphique évoquant celui d’un FIFA Street 3, d'une part, et l’absence de licences de joueurs et clubs traditionnels d'autre part. En revanche, les animations et tricks des joueurs ont bénéficié d’un travail de mocap au rendu plutôt efficace sur les séquences de gameplay dévoilées. Un point qui tranche toutefois avec les animations plus classiques (courses, tirs, physique de balle), nettement moins convaincantes pour le moment. Il faudra également juger manette en main de l’équilibre de l’ensemble et notamment de celui des pouvoirs, qui accordent des bénéfices parfois très importants comme la possibilité de se téléporter, de tirer depuis les airs, d’enfumer les personnages ennemis ou de créer un bouclier autour de soi.

Pour conclure, l’équipe a tenu a préciser que le jeu ne serait pas “pay to win”. Les éléments cosmétiques (tenues, tatouages, etc.) n’influent ici en rien sur le gameplay et ne peuvent être récupérés que par le biais d’une monnaie obtenue en réalisant des accomplissements in-game. Aucune microtransaction n’est donc à attendre au lancement, même s’il est possible que certaines existent à l’avenir concernant des packs très spécifiques de cosmétiques. Ceci étant dit, plusieurs ajouts tels que des terrains ou des tenues viendront également s’inviter dans le jeu par le biais de mises à jour gratuites.

S’il n’a pas encore de date de sortie plus précise, Street Power Football sera vendu sur PC (via Steam), PS4 , Xbox One et Nintendo Switch d’ici à la fin de l’été.