Reggie Fils-Aimé, toujours activement animé par la passion du jeu vidéo, se lance cette année dans un nouveau projet à but non-lucratif.
Après quinze années de bons et loyaux services à la tête de Nintendo of America, Reggie Fils-Aimé a récemment pris place au conseil d'administration de GameStop, géant de la distribution de jeux vidéo et maison-mère de Micromania. Une place qu'il occupe officiellement depuis le 20 avril dernier. Et comme le rapporte cette semaine le Washington Post , l'ancien PDG prépare parallèlement un nouveau projet, le lancement d'un podcast en sept parties co-animé avec le journaliste Harold Goldberg.
Les discussions s'animeront autour de thématiques vidéoludiques. Des invités de marque sont attendus, le premier d'entre eux étant Geoff Keighley, fondateur des Game Awards. L'émission baptisée "Talking Games with Reggie and Harold" s'appliquera notamment à lever des fonds pour l'association New York Videogame Critics Circle .
Cette dernière vient en aide aux étudiants en situation de précarité, et leur propose entre autres des cours et des stages dans le secteur du jeu vidéo. Les podcasts mettront ainsi en lumière certains des jeunes aidés par le programme, mais également des développeurs de renom. L'argent récolté via la plateforme GoFundMe servira notamment à proposer consoles et jeux aux jeunes défavorisés.
Si les émissions seront gratuitement disponibles à l'écoute, les donateurs auront accès à certains contenus exclusifs, dont des enchères privées proposant des objets habituellement difficiles à obtenir, tels qu'un numéro du magazine Nintendo Power signé par le créateur Shigeru Miyamoto ; il sera également possible pour les participants de poser personnellement une question à Reggie Fils-Aimé.
La diffusion de cette nouvelle série devrait débuter au milieu du mois de mai. Dans les colonnes du Washington Post, l'ancien ténor de Nintendo déclare :
Notre vision consiste à créer un podcast amusant, divertissant et informatif dont l’objectif est de générer du profit sans but lucratif. Si j’ai été attiré par le Cercle au point de devenir membre du conseil d’administration, c’est parce que je suis né dans le Bronx… où j’ai passé du temps à encadrer des étudiants à proximité de l’endroit où j’ai passé les huit premières années de ma vie. Je sais à quel point c’est difficile, mais avec les bonnes occasions et les bonnes expériences, nous cherchons à créer de futurs leaders.