Depuis des décennies maintenant, le jeu vidéo reste pointé du doigt par certains discours médiatiques, politiques ou scientifiques en raison de contenus parfois violents estimés, selon eux, dangereux pour les joueurs. En guise d'exemple, les tueries de masse souvent associées à des facteurs pathologiques issus du loisir vidéoludique. Cette année, l'American Psychological Association s'est une nouvelle fois penchée sur la question et publie son rapport .

Le fait d’attribuer la violence aux jeux vidéo n’est pas scientifiquement valable et détourne l’attention sur d’autres facteurs, comme les antécédents de violence, que nous savons être un important prédicteur de la violence future.

Sandra Shullman, présidente de l'APA, ajoute à cela que la violence est un "problème social complexe" issu de nombreux facteurs qui nécessitent l’attention des chercheurs et du public. S’il existe une faible association entre l’utilisation de jeux vidéo violents et des comportements dits agressifs, elle ne concernerait que des réactions provoquées devant l'écran, comme crier et taper du poing, par exemple. Mais ces résultats de recherche sont difficilement associables à des comportements plus violents.

L’APA dit continuer à travailler en collaboration avec les responsables scolaires et les dirigeants afin de sensibiliser la population à la question. Vous pouvez retrouver le rapport détaillé en version PDF à cette adresse .