Vous voulez la haute performance, sur PC, sans concessions sur le prix

Le Valve Index

Si d’aventure vous souhaitez profiter des meilleures performances du marché dans des conditions optimales, et avec un petit avant-goût du futur, alors le Valve Index est probablement le plus adapté à vos attentes. Cher, gourmand, pas des plus pratiques mais performant et innovant, le casque VR des papas d’Half-Life s’est frayé un chemin sur SteamVR en 6 mois, totalisant 5% des casques installés.

Il propose toutefois une philosophie d’installation un brin old school, et mise encore sur le positionnement de “bases” afin de définir votre zone de jeu exploitable, assurant toutefois un tracking optimal des manettes et du casque. Il faudra donc les installer et les enlever systématiquement ou accepter que votre salon ou bureau accueille de manière permanente deux petits boîtiers reliés sur prise secteur, à placer en hauteur ou à fixer aux murs.

En dehors de ça, le casque offre une superbe qualité d’affichage (1440X1600 par oeil) et une fidélité sonore de très haute volée, sans trop chauffer les oreilles. On appréciera donc le framerate très élevé, grimpant à jusqu’à 144 Hz, mais aussi ses manettes aux features intéressantes : détection des doigts, préhension libre et pression mesurable. Autant de fonctionnalités, qui font du casque un potentiel incontournable, onéreux mais performant, pour poncer les productions dans la veine de Boneworks, d'Half-Life : Alyx et ceux qui emprunteront leur chemin en termes de gameplay et d’immersion…

En bref

• Cables et support : Un casque câblé, à brancher à un PC.
• Praticité : Nécessite deux bases, branchée sur prise secteur, en plus des branchements "classiques".
• A quoi jouer : Officiellement, à la totalité des jeux SteamVR et, via application tierce non-officielle, au catalogue Oculus également.
• Un prix élevé : Le kit complet revient à 1079€. On peut acheter séparément le casque à 539€, les manettes pour 299€, et les bases pour 159€.
• Un casque de haut niveau : affichage jusqu'à 144Hz, rendu sonore exceptionnel, manettes à très fort potentiel.

Disponible à partir de 539€ sur le site de Valve

Le Vive Cosmos

Sorte d'héritier optimisé et rafraichi du HTC Vive, le Vive Cosmos incarne le "premium raisonnable" entre le Valve Index et les casques Oculus. Il offre de très bonnes sensations, des specs techniques haut de gamme, tout en étant très timide sur les innovations franches et la praticité de ses manettes.

Le Vive Cosmos est doté d'une excellente dalle (2880 x 1700 pixels combinés) et de manettes 3D clairement inspirées des Oculus Touch, sans pour autant en avoir la finition ou la précision. A ce niveau là, il rattrape tant bien que mal l'énorme retard qu'avait le Vive sur son concurrent de chez Facebook, tout en gardant le standard de qualité en matière d'affichage, jadis proposé par la joint venture HTC-Valve. Tourné vers le grand public et misant sur l'écosystème Viveport (un genre de Gamepass), le casque du géant Taiwannais espère évoluer avec le temps, offrant une devanture amovible, ainsi que plusieurs petits détails qui faciliteront son usage, comme par exemple la visière amovible, très pratique pour vérifier ce que l'on fait sur son PC entre deux sessions.

Dénué de bases et équipé d'une dalle haute performance, le Vive Cosmos est un bon casque VR, positionné assez haut dans l'écosystème VR premium.

En bref

• Cables et support : Un casque câblé, à brancher à un PC pour utiliser, officiellement, l'environnement SteamVR. Notez qu'un adaptateur sans fil est commercialisé 349€.
• Praticité : Nécessite des branchements classiques, un hub de connectique, ainsi qu'une prise secteur.
• A quoi jouer : Officiellement, à la totalité des jeux SteamVR. Via application tierce non-officielle, au catalogue Oculus également. Notez aussi qu'un abonnement au catalogue Viveport, pour 6 mois, est compris dans l'achat.
• Un prix assez élevé : Le kit complet revient à 799€.

Vous avez une PS4 et vous souhaitez jouer en VR pour pas cher

Le PlayStation VR

Doyen des casques de cette sélection, lancé en 2016, le PSVR devrait se targuer d’avoir un hardware de bonne qualité, et d'être soutenu par un catalogue de jeux assez conséquent. Côté technique, l’affichage est agréable, grâce à sa dalle 960X1080 par oeil, tournant à 120 Hz. Toutefois, attention, s’il est devenu très abordable aujourd’hui, surtout en période de solde, il n’en reste pas moins bridé par plusieurs aspects de sa conception.

Outre les très nombreux cablages, qui nécesssitent un temps de branchement/rangement conséquent, on retrouve les PS Move (conçues en 2010), des “manettes 3D” d’un autre temps, dépourvues de sticks, et qui limitent pas mal le gameplay de jeux qui misent sur une certaine liberté d’action.

De plus, étant un casque câblé, il nécessite une machine pour le faire fonctionner, et si la PS4 Pro fait un travail plutôt convenable pour lui fournir suffisamment de puissance de calcul dans le but d’afficher 120 images par secondes dans une qualité suffisante, ce n’est pas toujours le cas de la PS4 de base, qui aura tendance à compresser l’image, et à en gommer beaucoup de détails.

Toutefois, le casque est assez indiqué pour les platformers (jouables à la manette Dualshock 4) et pour les shooters relativement statiques, dont certains prennent en compte l’AIM Controller de Sony, un accessoire de très bonne qualité. On aura donc plus souvent tendance à se téléporter pour se déplacer, où à utiliser une locomotion simplifiée, plutôt que de se sentir aussi libre qu'avec un casque de la concurrence. Evidemment, le PSVR brille aussi grâce à pas mal d’exclusivités, que vous ne trouverez pas ailleurs, comme Blood & Truth, Firewall : Zero Hour, Astrobot ou encore Resident Evil 7, sans oublier la petite dizaine d’expériences dédiées aux grandes licences AAA qui ont marqué le catalogue Sony entre 2016 et 2019.

En 2019, le PSVR reste une solution incontournable pour les joueurs qui souhaitent découvrir la VR sur leur console de jeu et à des tarifs pas trop élevés...

En bref

• Cables et support : Le casque est un équipement cablé, qui ne fonctionne qu'avec une PlayStation 4 ou une PlayStation 4 Pro.
• Praticité : Nécessite de nombreux branchements pour être utilisé : des cablages reliés à la console, au hub de connectique, ainsi qu'à une prise secteur.
• A quoi jouer : A une vaste sélection de titres adaptés pour la PS4, ce qui comprend quelques exclusivités ainsi que des expériences inspirées des licences PS4 (généralement first-party).
• Un prix variable : Commercialisé 299€ avec sa PlayStation Camera, le casque est régulièrement bradé. Notez que, s'il peut être utilisé avec la DualShock 4, le PSVR développe clairement son potentiel avec ses manettes 3D, les PS Move, vendues séparément.

Vous voulez un casque pratique, abordable, sans fil, exploitable avec ou sans PC ?

L’Oculus Quest

C’est sans conteste le "killer-VR-headset" de 2019. A vrai dire, on ne peut que vous le conseiller tant on a du mal à lui trouver des défauts majeurs. L'Oculus Quest est un casque autonome, équipé de son propre hardware CPU-GPU, et il peut donc de cette manière sortir de veille en quelques secondes et vous transposer dans une partie de Beat Saber au milieu de votre salon, ou en vacances dans un environnement qu'il ne reconnait pas. La gamme de jeu exploitable est limitée, à cause des specs techniques du casque, mais elle s'agrandit chaque semaines, accueillant des versions "optimisées" (aux graphismes revus à la baisse) de jeux du catalogue PC.

Mais le Quest, c'est aussi un territoire d'expérimentation pour Oculus qui intègrera dès 2020 une mise à jour permettant de controler le casque sans manettes. Enfin, depuis la fin-novembre, le Quest permet de jouer aux jeux PC de l'écosystème Oculus grâce à un cable cable USB type C de haute qualité, se transformant alors à peu de chose prêt en Oculus Rift S, flagship 2019 de Facebook qui s'est donc fait voler la vedette par son petit frère autonome. Et si le Quest semblait pouvait pâtir d'une fréquence d'affichage à 72 Hz, ce qui est un peu faible, le défaut n'est finalement que peu génant par rapport à la liberté d'action et à l'accessibilité qu'offre le casque.

C'est un excellent produit pour quiconque souhaite découvrir la VR simplement et efficacement, sans avoir besoin de le brancher à un terminal. De plus, si vous disposez du cable adequat, vous pourrez l'utiliser pour accéder à un ecosystème PC complet en le connectant avec votre ordinateur.

En bref

• Cables et support : Le casque est un autonome, mais peut également être cablé à un PC via un USB Type C haute qualité, pour se transformer en un casque quasi-équivalent à l'Oculus Rift S.
• Praticité : Il dispose d'une autonomie d'à peu près 2H30 en jeu et peut être branché en secteur pour se recharger. Son fonctionnement lui permet, à la manière de ce qu'offre la Switch, de basculer de veille à jeu en quelques secondes, et de préserver la batterie lorsqu'on ne l'utilise pas.
• A quoi jouer : A une sélection restreinte de jeux, tous calibrés pour le hardware embarqué par le casque. Toutefois, gardez en tête que face aux très bonnes ventes du casque, Oculus et les studios partenaires ajoutent régulièrement de nouveaux projets de portages, afin de solidifier un catalogue déjà très attractif. Connecté au PC, il permet de jouer aux jeux premium du catalogue Oculus, mais aussi aux jeux SteamVR.
• Un prix très agressif : Pour 450€, l'Oculus Quest est le meilleur rapport qualité/prix du marché. La mise à jour Link en fait un incontournable du secteur, puisqu'il marche désormais sur les plates-bandes de son grand frère, l'Oculus Rift S, vendu au même prix.