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GameInStrip est un concept d'article mélangeant le texte brut et la bande dessinée, le tout sur un ton humoristique. Ce que vous vous apprêtez à lire est un essai. En effet, l'article a d'abord été rédigé dans le but de paraître sur un blog. Ayant mis le projet en suspens, je me dis que ça pourrait être une bonne idée de proposer cette rubrique sur jeuxvideo.com, afin de récupérer les avis de la communauté. Ainsi, certaines choses pourront radicalement changer dans le futur en fonction des critiques, et étant un éternel insatisfait, j'en vois déjà quelques-unes. De plus, je compte bien varier les plaisirs, que ce soit dans le style du dessin ou la nature de l'article (journal de bord, opinion, analyse de l'actualité, etc.). Cependant, ne vous attendez pas à un rythme régulier, le deuxième numéro devrait mettre un peu de temps à arriver, et je fais ça en tant que loisir, donc pendant mon temps libre.
Concernant le jeu de ce premier numéro, j'avoue avoir écrit ces lignes il y a pas mal de temps, donc si vous avez des remarques ou des questions concernant le test en lui-même, je ne promets pas une réponse immédiate ou précise.
Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter et / ou à vous abonner à mon profil pour être prévenu de la sortie du prochain numéro 
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Ces dernières années ont vu se propager un virus dans nos consoles et ordinateurs, infestant ainsi nos jeux vidéo de monstres affamés de chair humaine. Vous l’avez compris, les zombies sont plus en forme que jamais ! On les voyait déjà dans des titres tels que Resident Evil sorti en 1996 et The House of the Dead en 1998. Aujourd’hui, de nouvelles références ont fait leur apparition telles que Dead Rising, Left 4 Dead ou encore Burn Zombie Burn ! et Plants vs Zombies. De plus, ces créatures s’invitent dans d’autres productions telles que Red Dead Redemption, Call of Duty et Yakuza.
Au milieu de tout ça sort Dead Island à la rentrée 2011, sur consoles HD et PC. Se situant entre un Left 4 Dead et un Dead Rising, le titre de Deep Silver, développé par Techland, promet de nous faire démembrer du mangeur de cerveaux dans des décors paradisiaques.
Une chose est sûre, avec autant de jeux sur ce thème, les zombies ne sont plus seulement dans les écrans… mais bien devant.
L’originalité ne passe pas par son scénario…
Ainsi, le jeu nous propulse dans un enfer exotique où le but est simplement de réaliser différentes tâches, nous permettant de faire évoluer notre personnage dans un scénario dénué d’originalité et d'émotion (à tel point qu'on ne ressentira jamais dans le jeu les émotions transmises par son trailer de 2011). Ce point est d’ailleurs assumé puisqu’on navigue de cliché en cliché. Il ne faut donc pas attendre Dead Island sur ces points, mais plutôt sur ses mécaniques de jeu, alliant jeu de rôle et découpage de zombies.
… mais par un mélange RPG / boucherie bien dosé !
En effet, nous voyons notre personnage gagner des points d’expérience au fil des quêtes, qui se traduisent par l’augmentation de son niveau et bien sûr l’acquisition de nouvelles compétences et l’amélioration de certaines caractéristiques. Plutôt original pour un jeu de zombies. A cela s’ajoutent la modification et la réparation des armes, nous permettant de transformer une simple batte de baseball en torche pour rôtir nos ennemis ou encore d’ajouter un taser sur notre machette. Grâce à ces mécaniques de jeux de rôle, associées à une map plus ou moins ouverte d'une taille satisfaisante et de nombreuses quêtes, le jeu se dote d’une très bonne durée de vie et d’une réelle impression d’évolution. Bien sûr, un jeu de zombies sans démembrement ou explosion de chair n’en est pas vraiment un. Ainsi, l'association d'un gameplay type FPS aux éléments de jeu de rôle cités plus haut donne un résultat original mais surtout jubilatoire.
Chaque affrontement est de plus assez stressant du fait de la résistance des zombies comparée à celle de notre héros, qui est assez lent dans ses actions. Sponsorisé par la loi de Murphy, le jeu nous entraîne souvent dans des situations délicates où finir comme pâtée pour morts-vivants n’est pas rare. De plus, le manque de précision dans le gameplay peut en frustrer plus d’un, et ce n’est pas le contrôle analogique qui arrange la chose.
Malheureusement, le jeu est entaché d’autres points noirs cassant l’immersion, ce que nous allons voir par la suite.
Les zombies ne sont pas la partie la plus effrayante de l’aventure !
Bien que puissants, nombreux et surtout affamés, les morts-vivants ne sont pas le seul danger sur l’île de Banoï. En effet, d’autres survivants se sont emparés de certaines parties de l’île et comptent bien y faire régner leur propre loi. Mais ce n’est pas sur ce point que je vais me concentrer, puisque le "danger" vient parfois du jeu en lui-même, à commencer par l’IA des alliés. L’entraide étant plutôt importante dans un monde envahi de créatures affamées, il est primordial d’aider les autres et de se faire aider. Mais comment faire lorsque que nos alliés ne sont pas plus intelligents qu’un ennemi pourtant réputé pour avoir le QI d’un fromage ? Vous trouverez la réponse en jouant à Dead Island.
Autre "ennemi", celui-ci invisible et ne faisant aucun bruit, qui intervient à n’importe quel moment du jeu et surtout peut parfois se montrer fourbe… la sauvegarde ! Le jeu sauvegarde la partie dès qu’une quête débute ou se termine, mais aussi à des passages complètement aléatoires. Par exemple, lorsque vous voulez juste visiter un peu la carte pour faire de l’XP, vous ne pouvez sauvegarder qu’en activant ou en finissant une mission. Mais quand il n’y en a pas, il faut recourir à des méthodes plus subtiles, comme changer une option pour provoquer la sauvegarde automatique, qui ne va d'ailleurs pas forcément enregistrer ce qu’on veut…
Enfin, pour finir avec les "dangers" du jeu, on recense de trop nombreux bugs qui viennent casser l’immersion. Parmi eux, les moins gênants sont les bruitages des zombies qui ne collent pas toujours à leurs actions (un peu trompeur en plein combat), ceux qui sont malheureusement bloqués face à un mur en train de réfléchir à leur avenir ou encore les problèmes graphiques, avec des textures qui se chargent trop tardivement. Mais les plus gênants par contre viennent pourrir votre progression à l’image des corps errant dans l’île, comme les freezes (on est bien content quand on n’a pas sauvegardé).
Au final Banoï, c’est une bonne destination touristique ?
Comme je l’ai dit précédemment, l’île de Banoï est la destination touristique de nombreux vacanciers fortunés. Elle offre des paysages sympathiques malgré une technique un peu à la ramasse comparée aux titres de 2011. De plus, les activités, éparpillées sur des maps de bonne taille, sont nombreuses et occupent le joueur pendant des dizaines d’heures avec ou sans ami.
Cependant, l’ennui peut parfois pointer le bout de son nez, notamment à cause de la répétitivité des missions (aller chercher certains objets, libérer des civils…) mais aussi des environnements. Si les trois premiers environnements s’avèrent très différents, la suite n’offre que peu de surprise et d’originalité.
Conclusion
Reposant sur un concept efficace et surfant sur la vague à succès des zombies, le titre de Deep Silver fait une entrée réussie dans le paysage vidéoludique. Malgré de nombreux défauts, le titre réussit à accrocher le joueur jusqu’à son dénouement, et l’incitera à revenir pour faire évoluer son personnage et tester de nouvelles armes.
En attendant la sortie de Dead Island 2, vous pouvez faire un tour sur Dead Island Riptide, que je n'ai pas encore essayé, mais qui, de premier abord, s'avère très similaire à son prédécesseur.