Il est difficile de ne pas être déçu par Dragon Age: The Veilguard, surtout pour les fans de longue date de la franchise. Ce nouvel opus, bien qu'ambitieux, tombe dans plusieurs pièges qui nuisent à l'expérience de jeu. D'abord, l'histoire peine à captiver : au lieu de nous plonger dans une intrigue bien construite, elle s'égare dans des explications trop détaillées et des expositions laborieuses, ce qui affaiblit l'immersion et nous éloigne des approches subtiles des premiers opus. Les anciens dieux elfiques et leurs mystères, qui devraient intriguer, finissent par paraître confus et peu accessibles, même pour les initiés de l'univers de Dragon Age.

Les compagnons, d'ordinaire l'un des points forts de BioWare, semblent ici plus fades. Les dialogues manquent de profondeur, et les relations entre personnages se révèlent insipides, malgré quelques moments d'émotion occasionnels. Autre point faible notable : le système de combat, souvent jugé répétitif et peu stimulant. Bien que les combos et les parades ajoutent un peu de dynamisme, cela ne suffit pas à compenser le manque d'innovation et de fluidité dans les affrontements, particulièrement pour les joueurs en quête de défi.
Enfin, la conception des quêtes, un élément pourtant central dans les RPG, constitue une autre déception. De nombreuses quêtes secondaires semblent avoir été conçues à la hâte, sans véritable attention pour enrichir l'univers ou offrir des choix significatifs. Les décisions, autrefois un pilier de la saga, manquent de conséquences réelles, ce qui réduit l'impact émotionnel de situations pourtant prometteuses. En somme, Dragon Age: The Veilguard laisse un goût amer aux joueurs qui espéraient un retour triomphal de BioWare.

Après une trentaine d'heures de jeu, j'ai lâché l'affaire. Je suis juste dégoûté de la direction prise depuis Inquisition ; quel gâchis ! Dragon Age: Origins restera à mes yeux le seul vrai jeu de cette série.

Trop simple, trop enfantin, trop lisse, avec un aspect RPG réduit au strict minimum.