Auteur : Merouane Tamene
Adresse Internet : tamenedruss@gmail.com
Titre de la Fic : l’Ombre Aux Yeux Bleus
Note de l’auteur : cette histoire se passe plusieurs années après le commencement 3. Avan Marr est désormais un maître assassin, et ce dernier essaye d’enseigner à sa fille Enola comment maîtriser la Force, au même moment des Jedi sont frappés par une épidémie de démence, et se font assassinés par un mystérieux groupe d’utilisateurs de la force. Brianna Kae qui occupe le rang de grand maître de l’ordre n’a d’autre choix que d’appeler Avan pour traquer ce groupe et trouver la source du fléau qui frappe l’ordre.
Le spectre des Génoharadans sortira des ombres pour frapper de nouveau. Et comme toujours, il sera sans pitié.
Histoire :
L’entrainement se passait dans une planète éloignée de la bordure extérieure. Si l’on disait que la planète Saleucami était la perle de son système, cela signifiait simplement que, parmi une demi-douzaine de mondes désolés et sans air, elle était la seule capable de supporter la vie. Et ses propres perles n’étaient pas, comme on aurait pu le croire, les zones qui avaient échappé aux bombardements de météorites mais les cratères formés par les impacts des incessantes tempêtes célestes. En effet, c’est là que les frappes des météorites avaient fait jaillir à la surface aride des eaux souterraines riches en minéraux, transformant les cratères en lacs de caldera et les environs en oasis ceinturées par la flore.
Enola Marr courait depuis un peu plus d’une heure. Elle avait parcouru près de quinze kilomètres, du campement des hauts pâturages au sentier du ruisseau, en passant par la vallée et la forêt de pins, jusqu’à la crête du Fil de la Hache, en revenant par la vieille piste aux Rancors.
Elle commençait à être fatiguée, son cœur battait vite et ses poumons avaient du mal à fournir à ses muscles l’oxygène nécessaire. Pourtant elle continuait à courir puisant dans la force, bien déterminée à atteindre le campement avant que le trois soleil soit au zénith.
La pente était si glissante à cause de la pluie de la veille qu’elle trébucha par deux fois ; le fourreau en cuir du poignard ceint à sa taille frottait contre sa cuisse dénudée. Un sentiment de colère jaillit en elle. Sans ce long couteau de chasse et sa lame de lancer attachée à son poignet gauche, elle aurait été plus vite. Mais la parole de son père faisait loi, et Enola n’avait pas quitté le campement avant que toutes ses armes soient bien en place.
— Il n’y a personne d’autre que nous par ici, avait-elle avancé comme à son habitude.
« Attends-toi à ce qu’il y a de mieux et prépare-toi au pire », avait été sa seule réponse.
Aussi courait-elle avec ce lourd fourreau qui rebondissait contre sa cuisse, et le manche du couteau de lancer qui lui rentrait dans la peau de l’avant-bras. Elle arriva à un tournant de la piste et sauta pardessus un tronc d’arbre tombé, atterrissant en souplesse.
Elle bifurqua sur la gauche et se lança à l’assaut de la dernière montée. Ses longues jambes accélérèrent le pas ; ses pieds nus s’enfoncèrent dans la terre meuble.
Elle avait les mollets en feu et les poumons brûlants. Pourtant elle exultait, car le soleil n’atteindrait pas le zénith avant encore une vingtaine de minutes alors qu’elle n’en était plus qu’à trois du campement.
Une ombre bougea sur sa gauche – des griffes et des crocs fondirent sur elle. Aussitôt, Enola se jeta instinctivement en avant, touchant le sol sur son côté gauche et faisant une roulade pour se relever. La femelle Boma, surprise d’avoir manqué sa proie à la première attaque, s’accroupit, les oreilles aplaties contre le crâne, et posa ses yeux fauves sur la grande jeune femme.
Enola réfléchit à toute vitesse. Action et réaction. Prends le contrôle !
Son couteau de chasse apparut dans sa main et elle poussa un cri à pleine voix. La Boma, troublée par le bruit, recula. Enola avait la gorge sèche ; son cœur battait la chamade, mais sa main tenait fermement l’arme. Elle poussa un nouveau cri et bondit en direction de l’animal.
Effrayée par la soudaineté du mouvement, la bête recula encore de quelques pas. Enola s’humecta les lèvres. La Boma aurait déjà dû s’enfuir. La jeune femme sentit la peur monter en elle, mais elle la ravala. La peur est comme un feu dans l’estomac. Maîtrisée, elle te réchauffe et te permet de survivre. Hors de contrôle, elle brûle et te consume.
Ses yeux bleus rivés sur le regard fauve de la Boma, elle remarqua que l’animal était en mauvaise condition ; une énorme cicatrice zébrait sa patte avant droite.
Elle n’était plus assez rapide pour attraper des Nerfs et crevait de faim. Elle n’allait pas – et ne pouvait pas – abandonner ce combat.
Enola songea à tout ce que son père lui avait appris sur les Boma : ignore leur tête – les os y sont trop épais pour qu’un coup puisse la pénétrer. Décoche-leur plutôt un trait derrière la patte avant, en remontant vers les poumons. Mais il ne lui avait pas expliqué comment affronter une telle bête armée seulement d’un couteau.
Le soleil sortit de derrière un nuage d’automne et ses rayons se reflétèrent sur la lame du couteau de chasse. Aussitôt, Enola inclina l’arme afin de diriger le rai de lumière dans les yeux de la Boma. La grosse tête se dévissa, et les yeux clignèrent devant l’intensité du rayon.
Enola poussa un nouveau cri. Mais au lieu de fuir, la bête chargea soudain, bondissant sur la jeune fille.
L’espace d’un instant, Enola resta comme paralysée. Puis elle brandit son couteau. Une étoile de jette noire se ficha dans le cou de l’animal, juste derrière l’oreille, et une deuxième vint lui perforer le flanc. Enola reçut tout le poids de l’animal et fut projetée en arrière, mais elle lui enfonça quand même son couteau de chasse dans le ventre.
Enola resta immobile, la Boma sur elle, son horrible haleine contre son visage. Pourtant, les griffes ne la déchirèrent pas, et les crocs ne se refermèrent pas sur elle. La bête poussa un grognement et mourut.
Enola ferma les yeux, prit une profonde inspiration et se dégagea du cadavre. Elle avait les jambes en coton et dut s’asseoir sur la piste ; ses mains tremblaient.
Un grand homme, émergea et vint s’accroupir à côté d’elle.
— Tu t’en es bien sortie, déclara-t-il d’une voix douce.
Elle le regarda dans ses yeux bleus et lui sourit.
— Elle a failli me tuer.
— Peut-être, lui accorda-t-il. Mais ta lame l’a touchée en plein cœur.
L’épuisement l’enveloppa comme une couverture chaude et elle s’allongea afin de reprendre son souffle. Autrefois, elle aurait pu sentir la présence de la Boma bien avant que celle-ci soit un danger, mais elle avait perdu sa connexion avec la force, tout comme elle avait perdu sa mère et Son frère. Avalane était morte dans un accident de vaisseau cinq ans auparavant, et Valcan, son jumeau monta sur le trône de Koros il y a trois mois. Elle repoussa ces pensées et se redressa.
— Si tu m’avais laissé emmener mon sabre laser, je l’aurais découpé en deux, dit-elle irritée.
— Tu dois apprendre à te sortir avec n’importe quelle arme, de plus tu avais la force avec toi, tu aurais pu prendre le contrôle de la bête, ou l’inciter à partir, je t’ai enseigné ce pouvoir. Tout comme tu aurais pu faire disparaître ta fatigue en invoquant la force, elle est puissante en toi, mais tu refuses de l’utiliser.
Enola détourna les yeux et se mordit la lèvre.
Elle leva ensuite les yeux vers son père.
— Tu as raison mais… quand maman est morte je l’ai senti dans la force, c’était comme si… quelque chose en moi m’avait était arraché… c’était si intense et douloureux que…
— Lorsque ta grand-mère est morte, j’ai aussi refoulé la force en moi, dit Avan gravement. Ensuite j’ai appris que la vie reprenait ses droits et j’ai compris que la mort n’est pas une fin, mais un commencement.
— Il n’y a pas de mort, il n’y a que la force. Récita Enola d’une toute petite voix.
— Les Jedi ont au moins raisons sur ce point.
Il se redressa en souplesse et l’aida à se relever.
— À présent, dépèce l’animal et découpe-le. Il n’y a rien de tel que la viande de Boma.
— Je ne crois pas que j’aurai envie d’en manger, avoua-telle. Je préfère oublier cette aventure.
— N’oublie jamais, la sermonna-t-il. C’était tout de même une victoire. Elle t’a rendue plus forte. Je te verrai plus tard.
Le Miraluka récupéra ses étoiles de jette, les nettoya du sang et les rangea dans une pochette invisible à l’avant-bras.
— Tu vas méditer ? lui demanda-t-elle doucement.
— Oui, je vais méditer un peu, répondit-il d’une voix distante. (Il se retourna vers elle.) Tu trouves que j’y passe trop de temps ?
— Non, lui dit-elle tristement. Ce n’est pas le temps que tu y passes. C’est toi. Elle est… morte… depuis cinq ans. Tu devrais aussi rapprendre à vivre. Tu as besoin… d’autre chose.
Il acquiesça, mais elle devina qu’elle ne l’avait pas vraiment convaincu. Il sourit et lui posa la main sur l’épaule.
— Un jour tu trouveras l’amour et nous pourrons alors parler d’égal à égal. Je ne veux pas paraître condescendant. Tu es vive et intelligente. Tu as du courage et de l’esprit. Mais parfois j’ai l’impression de décrire les couleurs à un aveugle. L’amour, comme j’espère que tu le découvriras un jour, est quelque chose de très puissant. Même la mort ne peut le détruire. (Il se pencha et l’embrassa sur le front.) À présent, dépèce cette bête. Je te retrouverai à la tombée de la nuit.
Elle le regarda s’en aller, ce grand homme à l’allure gracieuse et pondérée, à la longue chevelure noire attachés en en une natte, et Sat’skar accroché à sa ceinture.
Puis il disparut – évanoui dans les ombres.
yaaaaaaaaaay ! quel début !
Chapitre 1 :
La cascade était étroite, moins de deux mètres de large, et tombait en chute d’eau scintillante sur des rochers blancs au fond d’une cuvette en forme de feuille, de dix mètres de large sur quinze de long. Au point le plus éloigné au sud, se trouvait une deuxième chute ; derrière, le cours d’eau continuait, bouillonnant, pour rejoindre la rivière à trois kilomètres de là. Des feuilles dorées virevoltaient à la surface de l’eau et, à chaque nouveau souffle de vent, d’autres tombaient des arbres en tourbillonnant.
Avan Marr, le Miraluka aux yeux bleus, ancien chevalier Jedi, et maître assassin, méditait sereinement en canalisant la force en lui et autour de lui. Il voulait tellement que sa défunte femme, sa raison de vivre apparaisse comme l’avait fait Kreia des années auparavant. Mais Avalane n’apparaissait pas, elle avait rejoint la force et le Miraluka poussa un soupir et ouvrit les yeux.
— Enola a affronté un Boma aujourd’hui, dit-il. Elle n’a pas paniqué. Tu aurais été fière d’elle.
Il parlait dans le vide, si Avalane demeurait invisible, elle pouvait néanmoins l’entendre. Lui parler réchauffait son cœur encore meurtri.
— Mais elle est encore trop lente, ajouta-t-il. Elle n’agit pas par instinct, mais par apprentissage. Pas comme Valcan. (Il gloussa.) Tu te rappelles comment les filles du palais lui tournaient toujours autour. Il savait les manipuler, d’un signe de tête ou d’un sourire sensuel.
Avan regarda son Sat’skar, et ses yeux s’assombrissaient aussitôt.
— Je vais bientôt devoir l’emmener dans une planète civilisée, déclara-t-il. Elle a dix-huit ans, maintenant, et elle a besoin d’apprendre. Je vais lui enseigner tout ce que je sais. (Il soupira.) Ce qui signifie qu’elle voudra rejoindre les Jedi. Même si je désapprouve ce choix, je la laisserai partir, tu sais combien elle admire Den Orion, le sauveur de la galaxie.
Il se releva avec souplesse, puis enfila son bandeau. Rabattant sa capuche il fit quelque pas, mais s’arrêta soudain, il sentit une présence dans la force, quelqu’un s’approchait de Saleucami, d’après son aura c’était un maître Jedi, accompagné d’un apprenti padawan. Etrange ! Personne ne savait où il se trouvait, à moins qu’ils ne soient venus pour accomplir une mission. Il devait éviter tout contact avec l’ordre, et surtout éviter qu’Enola ne les rencontre.
*
Enola inspira longuement, laissant la force couler en elle comme une eau douce. La chair de poule la gagna, mais elle ignora la fraîcheur de la nuit et alluma son sabre laser à lame bleu pour commencer à pratiquer les formes acrobatiques de l’Ataru.
Ses muscles et ses articulations protestèrent quand elle enchaîna avec soin une série de coups. Taille. Feinte. Botte. La plante de ses pieds claquait doucement sur sol rocailleux, créant un rythme qui accompagnait la progression de chaque attaque ou retraite face à son adversaire imaginaire. Puis elle enchaina en changeant de forme pour le Shien, et porta des estocs en pointant la lame en avant et avançant en ligne droite dans un maelstrom de coup de pointes parfaitement exécutés.
Enola se redressa en désactivant son sabre, puis inspira longuement, elle aimait beaucoup le combat au sabre laser, même si son père l’entrainait aux arts martiaux Echani, elle préférait de temps à autre s’isoler pour s’entrainer au maniement du sabre laser. Longtemps elle nourrissait le rêve de devenir Jedi, comme son grand père.
Bien entendu son père l’avait initié au pouvoir de la force, et lui avait enseigné les bases du maniement au sabre, mais ses autres leçons lavait intrigué longuement. Au début de son éducation, il lui apprenait à utiliser ses pieds et ses orteils avec autant de dextérité que ses mains, elle se souvenait le jour où elle avait les mains entravées derrière le dos, son père et mentor avait déposé devant elle un plateau remplit de plat. Puis il ordonna de manger en utilisant ses orteils.
C’était difficile, presque impossible. Au début elle bataillait pour apprendre à porter coupes et plats à ses lèvres avec le dessus de ses pieds et à manipuler les cuillères et fourchettes avec ses orteils. Tout échec était alors impitoyablement sanctionné par la faim et la soif. Combien de fois s’était-elle ébouillantée la poitrine avec du thé brûlant ?
Mais elle avait fini par acquérir la dextérité requise, et ses pieds et ses orteils étaient désormais aussi agiles que ses mains et ses doigts.
Un jour elle avait demandé à son père si les Jedi se formaient comme cela. Le Miraluka avait répliqué qu’il l’entrainait à devenir encore plus forte, et que l’univers ne se limitait pas aux Jedi, ou aux Sith. Qu’il existait d’autres écoles et d’autres voies qu’elle pourrait explorer et découvrir.
Enola avait donc suivit son père et mentor de planète en planète. Apprenant chaque jour une nouvelle leçon ou une nouvelle philosophie de force.
Aujourd’hui selon Avan elle surpassait sans peine tous les chevaliers Jedi qu’il connaissait. Elle faisait des bonds prodigieux, et semblait capable de défier les lois de la gravitation. Elle pouvait se laisser tomber de hauteurs incroyables et retomber sur ses deux pieds, sans souffrir le moins du monde, instantanément prête à se battre.
Elle courait comme un Nexu, et pouvait demeurer des heures en équilibre sur un pied au sommet d’un pieu fiché en terre. Ses mains et ses pieds étaient calleux, durs comme de la pierre ; ses réflexes étaient rapides comme l’éclair. Elle enchaînait en un clin d’œil les coups les plus mortels.
Mais quelque chose manquait, elle n’arrivait pas à atteindre cette sérénité qui l’aidait canaliser la force, surtout quand elle s’exerçait contre une sphère d’entrainement.
Elle l’actionna puis activa sa lame bleue. Elle vit une pique longue de huit centimètres en émerger, et recula. La boule flottante émettait un bourdonnement menaçant. Elle se balança d’avant en arrière, et se pencha en avant.
Enola ferma les yeux et inspira longuement, puis tenta de se voir de la manière dont la sphère la verrait, comme une signature thermique se déplaçant dans un schéma que ses ordinateurs pouvaient analyser et extrapoler. Elle se déplaça à gauche, Enola fit de même, puis la sphère tira un rayon et Enola le dévia, une joie immense la parcourra, mais sentit un tir l’attendre dans la jambe. Elle pesta et ouvrit subitement les yeux pour repousser les autres tires. Elle désactiva la sphère et secoua la tête dépité, elle y était presque, son point faible était son manque de concentration, parfois elle se demandait comment son père faisait pour regarder sans utiliser ses yeux.
La double vue exigeait une concentration immense, et une connexion continue avec la force, mais Avan le faisait sans problème. Etait-ce dû à sa nature de Miraluka ? Elle l’était à moitié, ce qui voudrait dire qu’elle pouvait utiliser sans difficulté, pourquoi elle galérait donc ?
Elle sentit une présence dans la force, deux en fait. L’une d’elle était lumineuse et très puissante. Un maître Jedi a Saleucami ? Surement pour une mission secrète, elle désactiva sa lame et courut a tout vitesse, sans oublier bien de dissimuler sa présence dans la force, son père lui avait enseigné la dissimulation alors qu’elle n’avait même pas sept ans.
« Si tu te dissimules, tu ne pourras t’appuyer que sur ton environnement, lui avait conseillé Avan. Tu dois te couler dans la nature ; tu pourras être visible dans la Force mais pas en tant que personne, sois une particule. Quelque chose qui est là mais que les autres ignorent, ainsi tu passeras inaperçu. »
Et la présence d’Enola disparut dans la force, elle était visible à l’œil nue, mais aucun Jedi ne détecterait sa présence, elle avait hâte de regarder ces Jedi de plus prés.
La suite.
Brillamment écrit, en revanche "pourquoi elle galérait autant" pas fou ^^ pour gérer la double vision.
J'aime beaucoup en tout cas. Désolé pour mon temps de réponse, j'ai eu des problèmes ces deux derniers mois.
à très vite et au plaisir de te lire de nouveau;
Salut Tamène,
Le début est intéressant et j'ai hâte de voir ce que nous réserve la suite. J'ai pour le moment deux points à noter :
- Je trouve un peu étrange l'explication de la mort de Avalane, celle-ci était l'impératrice de l'empire Teta doublée d'une utilisatrice de la force, la manière dont c'est expliqué le présente comme quelque chose qui peut arriver et que pas de bol c'est tombé sur elle, mais bon un accident de vaisseau spatial c'est pas vraiment commun dans l'univers SW. Donc à moins d'une attaque / sabotage sur le vaisseau de l'impératrice, il y a là surement plus d'éléments que dit ^^
- Tu t'es vraiment amélioré sur la partie Orthographe et Grammaire, et ça fait vraiment plaisir. Comme dit plus haut, j'ai hâte de voir ce que tu vas pouvoir faire avec cette histoire !
Bien à toi ;)
Mitsu
Le retour de Mitsuuuuuuuuu !
Jamais elle n’avait rencontré de Jedi, et pourtant ces deux individus ordinaires étaient bien des Jedi. Un chevalier et un padawan d’après les auras qu’ils dégageaient. Enola était à plat ventre et les observait depuis une dizaine de minute. Le chevalier était un Togorien doté d’une musculature gigantesque et d’une fourrure grise, son sabre laser était assez grand pour ressembler à un double mais devait générer qu’une lame. Les Togoriens mesuraient presque deux mètres et celui-là devait être unique car il dépassait la taille d’un Wookie. L’autre en revanche était humain, il devait avoir son âge et avait une chevelure blonde attachée en fine queue de cheval.
Les deux avaient laissé leur vaisseau un peu plus loin, et se dirigeaient vers le Fil de la Hache. Enola les suivit à bonne distance tout en restant cachée. Le Togorien s’arrêta brusquement et regarda dans sa direction. Enola s’aplatit rapidement et essaya de calmer son cœur qui battait la chamade. Qu’est ce qui a attiré l’intention du Jedi ? Elle avait pourtant dissimulé sa présence, elle devrait être invisible dans la force.
« C’est un Togorien idiote ! Cette espèce est similaire aux félins, il a dû flairer ton odeur, tu aurais dû noter ce détail… idiote, idiote ! »
Elle releva la tête et les vit s’éloigner, poussant un soupire, elle s’apprêtait à poursuivre la filature quand une main s’abattit sur son épaule, elle fit volteface et aperçu son père qui comme toujours apparaissait comme un fantôme surgi de nulle part.
— Nous rentrons au campement ! fit Avan d’une voix sombre.
— Que font ces Jedi ici, papa ? dit-elle en se relevant.
— Ils recherchent un fugitif, répondit le Miraluka en tournant les talons pour partir.
Enola le suivit au courant.
— Comment tu le sais ?
— J’ai senti sa présence quand il nous espionnait.
Enola s’arrêta et le regarda surprise.
— Je n’ai rien senti, moi !
— C’est parce qu’il maîtrise la dissimulation de force comme toi, et il ne voulait pas qu’on le remarque.
Enola secoua la tête médusée, mais continuait de suivre son père toujours surprise par cette information.
— Cela doit être un Jedi égaré, dit-elle songeuse.
— Ce n’en était pas un, répliqua Avan. Cet individu est tout sauf un Jedi, bien qu’il soit très doué pour dissimuler ses traces, dans tous les cas il n’était pas une menace pour nous.
— Mais papa ! Si ces deux Jedi sont là cela veut dire que cet individu est dangereux, et qu’il fait les aider pour le capturer.
Le Miraluka s’arrêta et regarda sa fille amusé.
— Bah voyons ! Et que diras-tu à ces deux Jedi ? Messieurs je sais me servir d’un sabre laser et je veux vous aider en bonne citoyenne ? Le chevalier te confisquera ton arme et il te fera passer devant leur conseil. Ces êtres ont beau être des gardiens de la paix, ils se méfient de ceux qui ne sont pas de leur école.
Enola fit la moue et se mordit la lèvre inférieure. Avan lui serra l’épaule avec douceur et sourit affectueusement.
— Ils n’ont pas besoin de notre aide, ils sauront se débrouiller. Allez viens, il est temps de manger et moi j’ai faim.
Comme toujours, son père savait lui remonter le moral. Elle haussa les épaules et lui emboita le pas. Mais quand même ! Elle aurait voulu observer le jeune blond qui suivait le Togorien. Il avait une aura très lumineuse dans la force. En tout cas ce qui était sûr, ce qu’elle allait peut être le revoir, elle le sentait comme un murmure communiqué par le destin.
*
Vili Merrick n’avait jamais compris le côté nomade de son maître, lui qui était son padawan depuis dix années standards ne s’habituerait jamais à parcourir les mondes ou la civilisation n’avait pas encore envahi. Quoi de plus normal pour un natif d’Eriadu, pour Vili une ville respirait aussi bruyamment qu’une forêt luxuriante d’Ithor, ou une mer déchainée de Manaan. Et ce qu’il ressentait sur Saleucami le rendait très nerveux, tout était vivant et dangereux, et il devait se tenir tout le temps sur ses gardes. Son maître lui marchait d’un pas tranquille, s’arrêtait pour inspecter une emprunte et humer l’air en regardant dans toutes les directions.
— Il y a une différence entre se tenir sur ses gardes, et la paranoïa mon jeune padawan, dit le maître amusé.
— J’aime pas trop la nature, dit Vili nerveusement. Et puis je parie que c’est encore un de vos tests tordus, maître Korba.
— Pas aujourd’hui, dit Korba gravement. Notre fugitif est ici, il a beau masquer sa présence dans la force, son odeur est perceptible.
— Je ne comprends toujours pas comment il a réussi à s’échapper de Belsavis.
— Il a reçu de l’aide, et nous devons savoir qui.
— Vous croyez que c’est en affaire avec les Jedi qui se font assassiner un peu partout ?
— C’est ce qu’il faut déterminer.
Korba se releva et pointa son regard sur le Pic Du Poignard, puis le désigna.
— Il est sur cette montagne, prépare toi, nous devons commencer la traque, laisse la force te guider Vili
je n'arrive pas a poster la suite, on me dit que j'ai des caractères illisible ou quelque chose comme ça