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Sujet : Lien entre la forme du lieu et son côté hanté

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Quiquine2 Quiquine2
MP
Niveau 16
27 décembre 2023 à 12:02:39

Bonjour à tous !

J'me suis fait une petite réflexion hier soir, quand je suis allé me coucher. En ce moment, je suis chez mes parents pour les fêtes de fin d'année, et je suis retourné dormir, pour les vacances, dans la chambre où j'ai grandis. Et je me suis rappelé (je ne sais pas trop pourquoi) d'un détail qui date de l'époque où j'avais ... beaucoup d'imagination :hap: Il fut un certain temps, quand j'étais petit, l'étage de la maison de mes parents me terrifiait. Je n'osais pas trop y aller seul, et quand il fallait aller se coucher (et habituellement les enfants vont se coucher avant les parents), je n'étais pas vraiment tranquille, au point que j'insistais pour que ma mère vienne me border (prétexte pour qu'on puisse m'accompagner à l'étage, j'étais pas bête hein :hap: ). Hier soir, alors que je montais seul à l'étage pour aller me coucher, ce genre d'évènements m'est revenu à l'esprit, et je me suis posé la question: pourquoi étais-je si effrayé par l'étage de mes parents ?

Déjà, il y a le fait que j'étais assez naïf à l'époque, et j'avais déjà une fascination pour le paranormal. Je buvais tous ces récits incroyables (et terrifiant) qu'on voyait à la télé, et, puisque ça passait à la télé, ça ne pouvait que être vrai, évidemment ( :hap: ). Mais je me suis dis que ce n'était pas suffisant pour induire une peur de cet étage, et j'en suis venu à me dire qu'il y a un lien entre certaines frayeurs que nous nous faisons, et ... la disposition du lieu où nous nous trouvons.
La maison de mes parents est de taille moyenne: elle a accueillit une grande famille de 5 enfants quand même. Etant le dernier de la famille, quand j'étais petit, j'étais le dernier enfant à la maison, aussi il y avait de nombreuses pièces vides à l'étage. L'étage donne sur ma chambre, deux anciennes chambres de mes frères et soeurs (l'une étant utilisée comme buanderie et l'autre comme fourre-tout), la chambre de mes parents et la salle de bain. Je me suis dis que ce que je trouvais effrayant était le fait que je me situais dans un étage constitué de nombreuses pièces ... où il n'y avait personne à ce moment là.

Laissez moi être plus explicite avec un autre exemple. Quand j'ai réfléchis à ça, je me suis souvenu de l'ancien appartement d'une de mes soeurs, qui habitait dans la ville voisine. Pour vous mettre dans le contexte, elle disait son appartement hanté. Pas qu'il se passait des choses de folies, mais plutôt qu'elle avait le sentiment d'être observé, qu'il y avait quelqu'un, dans un endroit bien précis de l'appartement. Pour mieux vous expliquer mon propos, je me suis amusé à refaire approximativement l'appartement de ma soeur sur un plan (j'm'ennuie ces temps-ci, je m'occupe comme je peux hein)

https://www.noelshack.com/2023-52-3-1703673744-image-2023-12-27-114224384.png

Ne faites pas attention aux longueurs, j'ai fait ça complètement au hasard. Voici la forme de l'appartement. Ce que ma soeur expliquait, c'est que lorsqu'elle se mettait devant son ordinateur (le point vert sur le plan), elle avait l'impression de sentir une présence en direction du couloir (hachuré en rouge). Et plus généralement, ce couloir ne la mettait pas vraiment à l'aise, surtout le soir quand elle était seule devant son pc, avec le couloir en vue du coin de l'oeil.

Je me suis donc posé la même question: peut-on expliquer rationnellement pourquoi ma soeur se sentait tant oppressée par ce couloir ?

Je me suis dit que ça ressemblait un peu à mon histoire, cela dit on voit mieux ce qui se passe (je pense). J'ai cherché à m'immerger dans l'appartement et à m'imaginer à sa place (moi je peux le faire contrairement à vous, ayant déjà été dans cet appart :hap: ). Et effectivement, si je m'imagine seul, le soir, avec ce couloir dans le coin de l'oeil, je ne me sens pas très à l'aise.
Cependant, voici ce que j'ai remarqué. Imaginez qu'on place autrement l'ordinateur, par exemple de dos au couloir (de sorte qu'on fasse face au couloir quand on est sur l'ordinateur). Evidemment le problème est le même, juste qu'on regarde le couloir de plein face. Maintenant imaginons que l'ordinateur est de face (et donc je suis de dos lorsque je suis sur l'ordinateur). On ne voit pas le couloir, et donc on ne devrait, peut-être, pas avoir peur plus que ça, puisque cette vision un peu effrayante d'un couloir plongé dans le noir n'apparait pas ... et pourtant, je me suis quand même senti oppressé à m'imaginer dans cette situation, car je tourne le dos à un éventuel danger !

J'ai poussé ma réflexion plus loin. Remarquez sur la droite un autre "couloir", mais qui mène vers une impasse (c'est en fait une cuisine). Vous ne pouvez pas l'imaginer, mais si on remplaçait ce couloir de la mort par ce "couloir" que forme la cuisine, je ne m'imagine plus oppressé. La raison est simple: c'est le fait qu'on a un contrôle total sur ce qui se passe à cet endroit précis. En clair, si vous êtes devant l'entrée de la cuisine, ou même dans le salon, personne ne peut apparaître par magie dans la cuisine sans qu'on passe devant vous. En revanche, lorsque je m'imagine tout au fond de la cuisine, je me sens oppressé, en danger: la raison est probablement que je sais que je suis complètement acculé, et que si un danger survient à l'entrée de la cuisine, je suis complètement coincé.

Qu'en est-il du couloir de la mort ? Je me suis au début dit qu'il était effrayant car la porte d'entrée était tout au bout: si un cambrioleur par exemple venait à entrer, vous le verriez débarquer et, peut-être, vous foncer dessus ou que sais-je. Mais je n'ai pas l'impression que ce soit tout à fait ça. Je pense que ce qui est vraiment effrayant dans ce couloir, c'est le fait qu'il y ait un autre couloir (à gauche quand vous sortez du salon). Ce couloir là, vous savez qu'il existe, mais vous n'avez absolument AUCUNE visibilité. Il échappe à votre surveillance. Quelqu'un peut parfaitement s'y trouver (on peut imaginer par exemple quelqu'un passant par la fenêtre de la chambre tout en haut à gauche, qui va ensuite se glisser dans ce couloir horizontale et vous attendre au tournant quand vous allez vouloir aller vous coucher).

J'en conclut donc que tous ces sentiments de frayeur qu'on a dans certains lieux précis viennent probablement d'instinct de survie: on cherche à contrôler tout ce qu'on voit, toutes les issues, et lorsqu'une partie significative du lieu où nous nous trouvons échappe à notre contrôle, on est sur nos gardes et on s'imagine plein de scénarios.

Je pense que ce genre de réflexions est très importante, car cela pourrait expliquer pourquoi certains lieux sont hantés plus que d'autres: cela peut peut-être s'expliquer par la disposition particulière du lieu en question, et surtout si le lieu est grand. Souvent, ce sont les châteaux ou manoirs qui ont la réputation d'être hantés. Si on suit mon raisonnement, cela peut s'expliquer par le fait que, étant donné que l'habitation est très grande, nous avons très peu de contrôle sur toutes ces pièces. Quand on est dans l'aile ouest d'un manoir, on ne sait pas trop ce qui se passe dans l'aile est par exemple. Et si on est à l'étage, on ne sait pas trop non plus ce qui se passe au rez-de-chaussée, là où dans un appartement qui est petit, on a une meilleure visibilité sur ce qui se passe. D'ailleurs, vous remarquerez que les lieux "hantés" sont justement très souvent de grands lieux. Je n'ai jamais entendu parler d'un appartement parisien de 10m² comme étant hanté !

Qu'en pensez-vous ? Désolé si je suis un peu confus par moment, j'écris comme cela me vient, et donc je ne suis pas toujours très clair :(

guily400 guily400
MP
Niveau 10
27 décembre 2023 à 18:17:14

Salut! :)

Je pense que tu amène des réflexions intéressantes.

Particulièrement avec ce que tu dit, le fait de ne pas avoir de contrôle, ou de facons de s'échaper de certains environements.

Je pense que ton histoire d'instinct de survie est en partie plausible, et cela peut aller très, très loin.

J'imagine que tu a été un enfant sensible , et que probablement qu'aujourd'hui encore, tu vie avec certaines sensibilités, concernant la peur, ces truc là, ces scénarios, insécurités, trucs du genre.

Une piste de réflexion que j'aimerais apporter concerne justement l'enfance.

Peut être que je suis dans la champs avec la réflexion dont je vais te faire part, mais parfois en tant que jeune enfant, surtout si tu était le cadet, tu à peut être plus passé de temps avec des adultes ou des gens plus âgés que toi. Il suffit que quelqu'un qui était sensé s'occuper de ta sécurité aie échoué à sa tâche solidement, à un moment clé de ton développement, et peut être que les conséquences des gestes/paroles/actions ou non action posé par ton entourage à pu te faire vivre des insécurité , relatif à un environnement ou tu est sensé te sentir en sécurité.

Souvent ce sont des choses qui peuvent arriver en bas âge je suppose, des exemples qui me viennent en tête sont des menaces à son intégrité physique, violences psychologiques (ou de tout ordres) , menaces d'abandon , être confronté à des réalités ou des enjeux d'adultes en bas âges.... les possibilités sont quasi-infinie.

Peut être que s'intéresser à ton enfance (dans un contexte d'introspection) et d'essayer de la percevoir le plus possible telle qu'elle la été pourrait éclaircir des truc.

Un autre aspect possible, encore une fois , je me trompe probablement, ce sont des enjeux de santé mentale. Pour faire court, une personne, vivant avec des symptomes psychotiques, à différent niveau , ou qui vie du stress intense, qui consomme substances, peut importe, c'est une personne à risque de percevoir des danger , des incomfort ou des truc comme ca.

J'ai moi même vécu des problématique en santé mentale, un psychiatre ma expliqué un jour quelque chose que j'ai trouvé fort enrichissant;

C'est l'exemple de quelqu'un qui est seul dans une savane,
la personne voie du foin ou de l'herbe bouger pas loin d'elle..

spontanément, à quoi penses t'on?

-un monstre, un animal dangereux, un danger possible de la nature

dans le plus rationnel:
-coup de vent

la personne psychotique, une fois le phénomène de potentiel danger réel passé, va continuer à paranoiyer , dans certains cas, sur ce même danger, transposer ce danger ailleurs, dans sa vie.

Donc spontanément, ma réponse à ton message en résumé est:

-introspecte ton enfance, et s'il y a lieu , des choses qui aurait pu favoriser les insécurités en lien avec des endroits de ta maisons, le noir, peut importe.

-Considère ta réalité, réalité familliale (historique de maladie mentale ou non), ton vécu, tes trauma s'il y a lieu, la consommation, bien se connaitre sois-même.

-Définis tes croyances, à la base , à tu des croyances spirituelles , religieuse ou culturelle impliquant des fantômes ou truc paranormaux? advenant le cas ou tu croit aux fantomes, esprit , ou n'importe quoi du genre, ou te situe-tu par rapport à cela? cela te ferais peur voir un fantome? pourquoi?

bonne journée

Mandorel Mandorel
MP
Niveau 20
27 décembre 2023 à 21:25:45

Comme dit plus haut, c'est vraiment intéressant, et étonnamment bien développé sur un sujet qui pourtant ne paye pas vraiment de mine au premier abord. :p)

Je me suis posé un peu les mêmes réflexions, c'est sans doute lié au fait que je me suis vachement retrouvé dans ce que tu disais (moi aussi je suis le dernier de la famille, entre autres).

Moi, j'avais peur du noir, quand j'étais petit, et puisque ce sujet m'avait attiré beaucoup de moqueries, et que par dessus le marché, cette peur ne m'a pas réellement quitté devenu adulte, je me suis penché aussi sur une recherche de raisons rationnelles de cette peur, et figure toi que je suis arrivé sur la même conclusion que toi.

Ce qui nous fait peur, ce n'est pas le "noir", ce n'est pas le fait qu'on ne puisse pas voir. Je pense plutôt que c'est le fait qu'on ne sache pas ce qui se passe dans le noir, le fait qu'on n'a aucun contrôle sur ce qui s'y cache, l'incertitude, pour résumer : le potentiel.

Le potentiel d'un endroit sans surveillance directe est monstrueusement élevé, et je pense que c'est directement lié à l'imagination de la personne : Plus on est capable d'imaginer ce qui "pourrait" se passer dans ces pièces vides, dans ces couloirs ou dans le noir (cambrioleurs, tueurs, fantômes...) et plus on est effrayé par ces choses, même si ces chances d'arriver sont en fait faibles, par exemple si vous êtes certains d'avoir fermé les portes et vérifié les chambres. Et évidemment, plus l'endroit ou on se trouve est grand, comme une maison avec beaucoup de pièces qu'on ne peut pas surveiller en temps réel, plus le "potentiel" est grand.

Par voie de conséquence, le moindre détail peut vite transformer ce "potentiel" en réalité, un objet qu'on a l'impression de voir bouger ou qu'on pense ne pas être à la place qu'il était plus tôt, les bruits qu'on peut entendre dans une maison, surtout la nuit (craquements, petits coups) deviennent pour nous une validation de ce qu'on imagine, une preuve que la présence potentielle est en faite bien réelle. Je pense sincèrement qu'une grosse majorité des personnes qui pensent que leur maison est hantée est directement liée à ça.

Parfois, l'imagination, ça joue un peu contre vous, vous ne pouvez pas la contrôler. Dans une situation ou un lieu où l'incertitude est grande, vous faites une liste mentale de tout ce qui pourrait arriver, et tout ce potentiel nous effraie. Sans vouloir jeter des fleurs aux imaginatifs, je pense que les personnes qui disent n'avoir peur de rien sont en fait celles qui n'ont pas beaucoup d'imagination. :p)

Quiquine2 Quiquine2
MP
Niveau 16
22 janvier 2024 à 10:33:59

Salut salut, merci pour vos réponses et désolé pour le délai avec lequel je répond, j'ai des semaines chargées :hap:

Le 27 décembre 2023 à 18:17:14 :
-introspecte ton enfance, et s'il y a lieu , des choses qui aurait pu favoriser les insécurités en lien avec des endroits de ta maisons, le noir, peut importe.

-Considère ta réalité, réalité familliale (historique de maladie mentale ou non), ton vécu, tes trauma s'il y a lieu, la consommation, bien se connaitre sois-même.

-Définis tes croyances, à la base , à tu des croyances spirituelles , religieuse ou culturelle impliquant des fantômes ou truc paranormaux? advenant le cas ou tu croit aux fantomes, esprit , ou n'importe quoi du genre, ou te situe-tu par rapport à cela? cela te ferais peur voir un fantome? pourquoi?

Je ne sais pas si c'est spécifiquement lié à ma personne :( En fait le but c'était plutôt d'essayer de comprendre les mécaniques de "peur", et de comprendre pourquoi il y a parfois comme une sorte de consensus. Par exemple, les couloirs sont souvent synonymes d'angoisses. Il y a également des lieux spécifiques qui sont réputés pour être hanté. Bien sûr il y a une sorte de possible paranoïa (la maison d'Amityville n'a rien de spécial par exemple, sa seule particularité c'est le massacre qu'il y a eu à l'intérieur et le fait que le coupable soit soi-disant le diable), mais il y a aussi des chateaux par exemple où des personnes se disent pas très à l'aise dans un lieu très précis de l'habitation, et ce sans même qu'on leur ait parlé de fantôme ou quoi que ce soit.

Je voulais expliquer cela dans une moindre échelle, celle d'un appart, où effectivement je n'étais pas forcément à l'aise à la vue de ce couloir chez ma soeur, et elle-même non plus. Après, là où je disais que je suis le dernier, c'est surtout pour expliquer pourquoi il y a de nombreuses pièces vides à l'étage. Quand on a des frères et soeurs, il y a un peu plus de vie, plus de zones couvertes par des personnes proches et de confiances (les chambres typiquement). Dans mon cas, toutes ces chambres étaient là, mais vides (puisque tous les autres enfants sont partis depuis longtemps), et j'ai le sentiment que ça ajoute une certaine angoisse car ce sont des zones fermées dans lesquelles personnes n'est présent, personne ne surveille. ça échappe à notre contrôle, en clair.

Après, il est bien sûr clair que le passif de la personne, sa capacité à imaginer pour rien, sa sensibilité, ses croyances etc va énormément influencer notre vision des choses dans ce genre de lieux. Pour ma part, je ne sais pas trop pourquoi je croyais autant au paranormal quand j'étais petit. Je suis passé brutalement d'un gros croyant au sceptique :hap:. Je dirais que comme tous les enfants, je n'étais pas encore armé d'un point de vu intellectuel (sur le plan rationnel je parle) pour avoir du recul sur ce qu'on voyait à la télé, toutes ces histoires paranormales là. C'est en grandissant que j'ai acquis ces outils et que j'ai fini par ne plus y croire (et même croire l'inexistence du paranormal d'une certaine façon, bien que je sois, comme tout le monde, incapable de le prouver). La famille a aussi jouée énormément. Ma famille proche n'est pas spécialement croyant, mais ils ont une forme de spiritualité qui m'échappe un peu. En clair, ils admettent qu'on ne sait pas tout, qu'il y a des choses qu'on ne comprend pas, et pensent qu'il y a "quelque chose". Dieu ? Peut-être. Leur croyance fluctue un peu en fonction de ce qui se passe, parfois contre toute logique. ça a possiblement joué à mon scepticisme: soit tu crois en Dieu, soit tu n'y crois pas ! J'imagine difficilement une sorte d'entre-deux :(

Le 27 décembre 2023 à 21:25:45 :
Ce qui nous fait peur, ce n'est pas le "noir", ce n'est pas le fait qu'on ne puisse pas voir. Je pense plutôt que c'est le fait qu'on ne sache pas ce qui se passe dans le noir, le fait qu'on n'a aucun contrôle sur ce qui s'y cache, l'incertitude, pour résumer : le potentiel.

C'est exactement à ça que je pensais. Je pense également que ce n'est pas tant le noir qui nous inquiète, mais vraiment ce qui peut s'y cacher. On est incapable de voir, et de réagir en conséquence à ce qui pourrait possiblement être caché dedans et dangereux.

Pour ma part, j'ai remarqué être un peu thalassophobe (je dis un peu car j'ignore si c'est vraiment une phobie ou juste un sentiment de malaise). Je dis également "un peu", car de ce que je vois, stricto-sensu, c'est la peur de la mer. Je n'ai pas spécialement peur de la mer, mais des fonds marins. Je l'ai remarqué sur le jeu Subnautica (que je vous conseille vraiment vraiment vivement). Il y a des moments où vous vous retrouvez dans une zone très profonde, et quand vous regardez sous vos pieds, vous ne voyez rien ... C'est juste terrifiant ce sentiment. Il y a des zones dans le jeu que j'évitais exprès car ça me faisait vraiment flipper (et pourtant j'aime bien les jeux d'horreur). Je pense en particulier à la "dead zone" (plus ou moins le hors map, où il n'y a juste quasiment plus de surface en-dessous, juste de l'eau à perte de vue sous vos pieds, plongé dans le noir, et bien sûr avec des créatures dangereuses tant qu'à faire). Mais la dead zone n'est pas faite pour être explorée dans ce jeu, la pire des zones, où vous devez de temps en temps aller, c'est le bord de cette zone justement. Vous avez un fond marin à peu près chill, et d'un coup plus rien. C'est vraiment flippant !
... quand je décris ça je me demande si c'est pas tout simplement la peur du vide, ou des hauteurs :(

En tout cas, l'idée est la même, c'est le fait qu'on ait face à une zone en générale assez grande, mais qu'on a aucun contrôle dans la situation. Notre corps nous le fait savoir par le mécanisme de la peur, du stresse: on est sous tension, on fait attention au moindre bruit, mouvement, et on surinterprète ... au cas où il y avait réellement un danger. ça fait parti des mécanismes du corps humain, et j'imagine que c'est pour cela que certaines zones sont "hantées": elles sont juste un peu flippantes d'un point de vu survie, et des mécanismes du corps qui échappent à notre contrôle s'enclenchent alors.

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