Seules 30 % des personnes ayant recours à la psychothérapie sont des hommes. Cette proportion témoigne de la prégnance de modèles de virilité, où la fierté et le déni prennent le pas sur la santé mentale. Pourquoi consulter un psychologue reste considéré comme un aveu de faiblesse pour les hommes ?
La virilité au cœur de l'absence
Selon les données de l'enquête menée par Maud Le Rest, ce sont la fierté et la compétition, des notions fortement associées à une certaine vision de la virilité, qui empêchent souvent les hommes de consulter : pour beaucoup, la psychiatrie demeure une pratique féminine, toujours repoussoir. Exprimer ses angoisses contrarie le modèle de masculinité hégémonique et renvoie à la concurrence qui existe entre les individus : "On aura peut-être moins de valeur auprès des autres hommes".
"C'est très valorisé pour un homme de prendre en charge ses propres problèmes", explique Claire-Lise Alvarez ; de quoi laisser la porte grande ouverte aux addictions, prises comme automédication, et aux comportements à risques.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/questions-du-soir-le-debat/pourquoi-la-sante-mentale-des-hommes-est-elle-taboue-9802632
En effet, c'est mal vu pour les hommes de s'épancher sur ses problèmes et c'est fort regrettable, beaucoup d'hommes ayant des maladies mentales ne sont pas diagnostiqués....
Parce que ce que la société demande aux hommes, c'est d'être productif, de s'occuper des autres, et de se sacrifier pour le reste des membres de la société si nécessaire. Tout le monde se fout de savoir s'ils vont bien, tant qu'ils sont utiles.
Et contrairement à l'idée répandu sur les réseaux sociaux, ce sont souvent les femmes qui poussent cette idée, déjà à travers le marché des rencontres, où un homme n'est vu qu'à travers son travail et son compte en banque, mais aussi dans les relations en général, où un mec au chômage se fera jeter par sa meuf, voir juste un mec qui "ose" s'ouvrir à elle, parce qu'elle considère ça comme une faiblesse.
Elles le disent elles-mêmes, "on est pas vos psy".
D'ailleurs les psychologues et psychiatres, souvent femmes, ont une approche très différente selon le sexe du patient. Les hommes voient plus souvent leurs problèmes balayés, ou alors la solution qu'on leur propose c'est de bosser plus, d'aller dans une asso, de s'occuper de trucs... Bref, encore une fois, ce qu'on propose aux hommes, c'est juste d'être utile.
Au vu du 18 25 , ce n est plus un problème à le reconnaître et c est même la promotion de la rqth
Je trouve ça un peu facile via un raisonnement circulaire de foutre toute la faute sur les hommes. Suffit de voir le nombre d'hommes qui ont vu leur copine se décomposer quand ils ont commencé à s'ouvrir émotionnellement (souvent à la demande insistante de cette dernière) ou présenter un moment (même passager, comme tout le monde) de faiblesse.
Je dis pas que c'est le cas de toutes (et j'en connais quelques unes qui sont des contre exemples, Dieu merci à elles d'exister), mais c'est suffisamment répandu pour que ça revienne régulièrement dans des témoignages de mecs sur la question.
75 pourcent des morts par suicide concernent des individus masculins.
Ils auraient du consulter avant .. c est triste
france culture et ses 20 ans de retard sur tout ce qui concerne le "sociétal".
La psychologie, ce charlatanisme ultime déguisé en science et dont les prix de consultation sont tout simplement scandaleux...
Le 11 novembre 2024 à 20:21:52 :
La psychologie, ce charlatanisme ultime déguisé en science et dont les prix de consultation sont tout simplement scandaleux...
Tu confonds avec la psychanalyse. En plus en France la psychanalyse a longtemps empêché la psychologie cognitivo-comportementale (se basant elle sur une approche scientifique / empirique) de se développer. Pour preuve, on l'a utilisé pour traiter l'autisme jusqu'en 2012, alors que les anglo-saxons l'avaient abandonné depuis longtemps.
D'ailleurs les cours de psychos incluent de plus en plus de modules de biologie et neurosciences, notamment à l'étranger (et désormais en France également).
Par contre en cabinet libéral ce n'est effectivement pas donné, on est d'accord.
Les femmes sont plus encline à se laisser rentrer dans le carcan de la société, ce qui est le travail du psychologue. Les hommes sont plus poussés à tracer leur propre chemin, quitte à être marginalisé.
Le 11 novembre 2024 à 20:24:13 :
Le 11 novembre 2024 à 20:21:52 :
La psychologie, ce charlatanisme ultime déguisé en science et dont les prix de consultation sont tout simplement scandaleux...Tu confonds avec la psychanalyse. En plus en France la psychanalyse a longtemps empêché la psychologie cognitivo-comportementale (se basant elle sur une approche scientifique / empirique) de se développer. Pour preuve, on l'a utilisé pour traiter l'autisme jusqu'en 2012, alors que les anglo-saxons l'avaient abandonné depuis longtemps.
D'ailleurs les cours de psychos incluent de plus en plus de modules de biologie et neurosciences, notamment à l'étranger (et désormais en France également).
Par contre en cabinet libéral ce n'est effectivement pas donné, on est d'accord.
=> En fait, c'était ma réponse au topic sur le pourquoi les hommes consultent moins. Je pense qu'une très grosse majorité d'homme pensent ça.
Les psychologues ça sert à rien.
Quelque chose arrive de mal aux hommes : c'est aussi la faute des hommes
Nonobstant, y'a de vraies questions sur la fortes présences de psychologues féminins, avec quasiment plus aucun homme chez les étudiants. On sait maitnenant que bons nombres de conséquences néfastes d'un trouble ne sont pas visibles de la même façon chez les hommes que chez les femmes, sauf que les psychologues sont eux même biaisé par leur genre et leur perception du monde ( notamment les femmes vis à vis de la normes auto destructrice physique des hommes)
Dès lors c'est tout le diagnostiques et même les études qui sont à remettre en question. Et c'est pas en jetant la faute sur le "patriarcat" toujours en visant les hommes qu'on réglera le soucis. C'est un problème qui concerne tout le monde, homme comme femme
Et comme l'a dit un khey, dès qu'un homme montre qu'il n'est pas bien, rien qu'un peu, même un moment passager, énormément de femmes lui balancent " bah va voir un psy", alors que la majorité des problème serait règle si on commençait à simplement écouter ceux dans un mal être ( homme comme femme mais eux, ont de base ce privilège, tu lui balances " vas voir un psy" on te sort le mansplanning, la censure de la parole des femmes et j'en passe. )
c'est la nouvelle machine à véhiculer des stéréotypes sur les hommes et les femmes.
"Male tears"
Hetero man matters with psychologix
Le 11 novembre 2024 à 21:33:38 :
Quelque chose arrive de mal aux hommes : c'est aussi la faute des hommesNonobstant, y'a de vraies questions sur la fortes présences de psychologues féminins, avec quasiment plus aucun homme chez les étudiants. On sait maitnenant que bons nombres de conséquences néfastes d'un trouble ne sont pas visibles de la même façon chez les hommes que chez les femmes, sauf que les psychologues sont eux même biaisé par leur genre et leur perception du monde ( notamment les femmes vis à vis de la normes auto destructrice physique des hommes)
Dès lors c'est tout le diagnostiques et même les études qui sont à remettre en question. Et c'est pas en jetant la faute sur le "patriarcat" toujours en visant les hommes qu'on réglera le soucis. C'est un problème qui concerne tout le monde, homme comme femme
En fait ce sont les femmes qui chassent les candidats hommes justement. J'ai vu ça à une époque où je voulais faire une formation d'auxiliaire de puériculture. Rien qu'à l'inscription pour le concours d'entrée, j'étais déjà le seul mec, mais tu sentais direct que j'étais pas le bienvenu. C'était LEUR métier. Et de ce que j'ai appris plus tard, pas mal de mecs qui ont tenté des métiers "féminins" se sont heurté à la même hostilité. Soit des collègues femmes, soit des patientes.
Sur X le figaro avait partagé il y a un an ou deux un article sur ce genre de sujet
DES femmes estimant avoir le monopole de la souffrance ont balancé des post du type
"Nous c'est pire"
Voire
"Bien fait pour eux"
Le 11 novembre 2024 à 22:50:32 :
Le 11 novembre 2024 à 21:33:38 :
Quelque chose arrive de mal aux hommes : c'est aussi la faute des hommesNonobstant, y'a de vraies questions sur la fortes présences de psychologues féminins, avec quasiment plus aucun homme chez les étudiants. On sait maitnenant que bons nombres de conséquences néfastes d'un trouble ne sont pas visibles de la même façon chez les hommes que chez les femmes, sauf que les psychologues sont eux même biaisé par leur genre et leur perception du monde ( notamment les femmes vis à vis de la normes auto destructrice physique des hommes)
Dès lors c'est tout le diagnostiques et même les études qui sont à remettre en question. Et c'est pas en jetant la faute sur le "patriarcat" toujours en visant les hommes qu'on réglera le soucis. C'est un problème qui concerne tout le monde, homme comme femme
En fait ce sont les femmes qui chassent les candidats hommes justement. J'ai vu ça à une époque où je voulais faire une formation d'auxiliaire de puériculture. Rien qu'à l'inscription pour le concours d'entrée, j'étais déjà le seul mec, mais tu sentais direct que j'étais pas le bienvenu. C'était LEUR métier. Et de ce que j'ai appris plus tard, pas mal de mecs qui ont tenté des métiers "féminins" se sont heurté à la même hostilité. Soit des collègues femmes, soit des patientes.
Le concours a été supprimé depuis la rentrée 2021. Pour devenir auxiliaire de puériculture, il faut présenter un dossier auprès d'un IFAP. Cette sélection comprend également un entretien durant lequel la motivation ainsi que les compétences du candidat sont évaluées.
Mode pleureuse on !