Trois ans après, elle savoure sa victoire aux prud’hommes mais ne décolère toujours pas. Une femme de 43 ans va recevoir 65 000 € d’indemnités de son ancien employeur, jugé coupable de l’avoir limogée quelques jours après avoir annoncé sa grossesse. Une discrimination lourdement sanctionnée par la justice.
https://www.ladepeche.fr/2024/09/18/viree-par-son-patron-quand-elle-a-annonce-etre-enceinte-elle-gagne-65-000-eur-aux-prudhommes-12204970.php
Trois ans après
Oh putain, cela a vraiment été rapide pour une fois...
Deux mois après son recrutement, l’ingénieure apprend sa grossesse.
Totalement soutien au patron , c'est juste abusé.
Le 18 septembre 2024 à 10:48:23 :
Mérité, n'en déplaise aux serpillières de service qui vont bien évidemment se précipiter pour soutenir la direction de l'entreprise.
Tu arrives en retard pour ça d'ailleurs.
[10:37:39] <kadjartoleon74>
Deux mois après son recrutement, l’ingénieure apprend sa grossesse.Totalement soutien au patron , c'est juste abusé.
- Visiblement elle avait énormément de mal à tomber enceinte et ne s'attendait pas à avoir une grossesse. Et de toutes manières y'a pas à se justifier en fait.
- L'entreprise a essayé de justifier ça par des reproches qui ne lui ont jamais été faits. Donc en plus de ne clairement pas assumer (pourtant tu soutiens l'employeur sur sa décision de se séparer d'elle à cause de sa grossesse, oups) l'entreprise ment comme un arracheur de dents.
Une conduite déplorable qui conduit à une défaite juridique largement méritée.
Amplement méritax.
Nonobstant faute de grammaire de la part de la dépêche, et pas des moindres ! : "jugé coupable de l’avoir limogée quelques jours après avoir annoncé sa grossesse", cette formulation indique que c'est le patron qui a annoncé sa grossesse ! Il fallait bien sûr écrire "après qu'elle a annoncé" ou encore mieux "après qu'elle eut annoncé".
Le 18 septembre 2024 à 10:53:06 :
[10:37:39] <kadjartoleon74>
Deux mois après son recrutement, l’ingénieure apprend sa grossesse.Totalement soutien au patron , c'est juste abusé.
- Visiblement elle avait énormément de mal à tomber enceinte et ne s'attendait pas à avoir une grossesse. Et de toutes manières y'a pas à se justifier en fait.
- L'entreprise a essayé de justifier ça par des reproches qui ne lui ont jamais été faits. Donc en plus de ne clairement pas assumer (pourtant tu soutiens l'employeur sur sa décision de se séparer d'elle à cause de sa grossesse, oups) l'entreprise ment comme un arracheur de dents.Une conduite déplorable qui conduit à une défaite juridique largement méritée.
N'empêche, les prud'hommes sont extrêmement problématiques de par leur lenteur abyssale.
Là c'est 3 ans l'affaire, dans le cas de mes parents c'est 6 ans.
Du coup le manque de revenus perdus peut souvent être problématique pour les victimes, ce qui d'ailleurs dissuade de "perdre du temps pour ça" au vu de parfois des gains dérisoires (même si dans le cas d'ici la somme me semble pas trop mal), surtout quand les entreprises n'ont pas d'autres sanctions que pécunières, surtout que parfois ça crée des situations du type "héhé, l'amende des prud'hommes est plus rentable que de faire ça proprement".
Meritax
Naturel a ete la selektion de l entreprise
Dans un pays ou on refuse la discrimination de toute sorte
Aucunes larmes en stock pour l'autre patron indélicat (pour ne pas dire autre chose)
Le 18 septembre 2024 à 10:58:50 :
Amplement méritax.Nonobstant faute de grammaire de la part de la dépêche, et pas des moindres ! : "jugé coupable de l’avoir limogée quelques jours après avoir annoncé sa grossesse", cette formulation indique que c'est le patron qui a annoncé sa grossesse ! Il fallait bien sûr écrire "après qu'elle a annoncé" ou encore mieux "après qu'elle eut annoncé".
Ce n'est pas une faute. Il n'y a pas de règle (qui pourrait la poser de toute façon) qui interdit de faire porter ce genre de circonstanciel sur un élément autre que le sujet.
C'est à peine un usage et encore, assez récent. Si tu lis des récits des années 50 à l'approche néo-classique, tu verras des structures similaires partout.
PS : j'avais pas lu la phrase complète de l'article, seulement ton morceau. Avec le contexte total c'est encore moins flagrant de considérer ça comme un usage fautif, puisque dans le cotexte gauche c'est la femme qui est sujet de la phrase complète.
L'employeur a merdé, si elle était en période d'essai il n'avait qu'à y mettre fin par un courrier de deux lignes, pas besoin de se justifier
J'ai du mal a voir ça comme une bonne marche des choses.
La resultante, c'est qu'on va avoir un patron, qui comme d'autres n'embauchera que peu voir plus de femme. Dans un monde oû l'employabilité de la femme celibataire peut etre un probleme, c'est quand meme une victoire amére.
Soutiens aux employeurs.
Le 18 septembre 2024 à 11:42:09 :
Soutiens aux employeurs.
On attend tous ton raisonnement.
Le 18 septembre 2024 à 11:39:29 :
J'ai du mal a voir ça comme une bonne marche des choses.
La resultante, c'est qu'on va avoir un patron, qui comme d'autres n'embauchera que peu voir plus de femme. Dans un monde oû l'employabilité de la femme celibataire peut etre un probleme, c'est quand meme une victoire amére.
Solution: donner plus de moyens aux prud'hommes pour qu'ils puissent traiter ce genre d'affaires plus vite.
L'économie est au service des gens, pas l'inverse, si certains ne le comprennent pas alors il faut les contraindre.
Le message est simple: "Ne discriminez pas, n'inventez pas d'excuses bidon pour justifier votre incompétence et ça se passera bien."
Dites-vous bien qu'une entreprise qui fait ça à une femme enceinte peut également le faire à d'autres, c'est le signe d'une entreprise qui traite ses salariés comme des Kleenex.
Pas le droit d'être enceinte, pas le droit d'être malade + discours culpabilisant.
Donc si, c'est une bonne nouvelle pour tous les salariés, hommes ou femmes.
Le 18 septembre 2024 à 11:39:29 :
J'ai du mal a voir ça comme une bonne marche des choses.
La resultante, c'est qu'on va avoir un patron, qui comme d'autres n'embauchera que peu voir plus de femme. Dans un monde oû l'employabilité de la femme celibataire peut etre un probleme, c'est quand meme une victoire amére.
C'est pas la première fois qu'un employeur se sépare d'une femme parce qu'enceinte et qu'il perd aux prud-hommes, et ça ne sera pas la dernière.
A voir si le patron juge que cette bagatelle qu'est la "vie" pèse plus ou moins lourd que tout ce que l'employée pourrait apporter et pourquoi elle a été choisie pour le poste.
Soutien à ce patron qui a été manipulé.
Le 18 septembre 2024 à 11:03:11 :
Le 18 septembre 2024 à 10:53:06 :
[10:37:39] <kadjartoleon74>
Deux mois après son recrutement, l’ingénieure apprend sa grossesse.Totalement soutien au patron , c'est juste abusé.
- Visiblement elle avait énormément de mal à tomber enceinte et ne s'attendait pas à avoir une grossesse. Et de toutes manières y'a pas à se justifier en fait.
- L'entreprise a essayé de justifier ça par des reproches qui ne lui ont jamais été faits. Donc en plus de ne clairement pas assumer (pourtant tu soutiens l'employeur sur sa décision de se séparer d'elle à cause de sa grossesse, oups) l'entreprise ment comme un arracheur de dents.Une conduite déplorable qui conduit à une défaite juridique largement méritée.
N'empêche, les prud'hommes sont extrêmement problématiques de par leur lenteur abyssale.
Là c'est 3 ans l'affaire, dans le cas de mes parents c'est 6 ans.Du coup le manque de revenus perdus peut souvent être problématique pour les victimes, ce qui d'ailleurs dissuade de "perdre du temps pour ça" au vu de parfois des gains dérisoires (même si dans le cas d'ici la somme me semble pas trop mal), surtout quand les entreprises n'ont pas d'autres sanctions que pécunières, surtout que parfois ça crée des situations du type "héhé, l'amende des prud'hommes est plus rentable que de faire ça proprement".
C'est le problème des Prud'hommes. Dans mon taff actuel, c'est la phrase préféré des dirigeants quand un salarié menace d'y aller :"Qu'il y aille, j'ai du temps et de l'argent, lui non". Les employeurs en joue
Le 18 septembre 2024 à 12:10:29 :
Le 18 septembre 2024 à 11:03:11 :
Le 18 septembre 2024 à 10:53:06 :
[10:37:39] <kadjartoleon74>
Deux mois après son recrutement, l’ingénieure apprend sa grossesse.Totalement soutien au patron , c'est juste abusé.
- Visiblement elle avait énormément de mal à tomber enceinte et ne s'attendait pas à avoir une grossesse. Et de toutes manières y'a pas à se justifier en fait.
- L'entreprise a essayé de justifier ça par des reproches qui ne lui ont jamais été faits. Donc en plus de ne clairement pas assumer (pourtant tu soutiens l'employeur sur sa décision de se séparer d'elle à cause de sa grossesse, oups) l'entreprise ment comme un arracheur de dents.Une conduite déplorable qui conduit à une défaite juridique largement méritée.
N'empêche, les prud'hommes sont extrêmement problématiques de par leur lenteur abyssale.
Là c'est 3 ans l'affaire, dans le cas de mes parents c'est 6 ans.Du coup le manque de revenus perdus peut souvent être problématique pour les victimes, ce qui d'ailleurs dissuade de "perdre du temps pour ça" au vu de parfois des gains dérisoires (même si dans le cas d'ici la somme me semble pas trop mal), surtout quand les entreprises n'ont pas d'autres sanctions que pécunières, surtout que parfois ça crée des situations du type "héhé, l'amende des prud'hommes est plus rentable que de faire ça proprement".
C'est le problème des Prud'hommes. Dans mon taff actuel, c'est la phrase préféré des dirigeants quand un salarié menace d'y aller :"Qu'il y aille, j'ai du temps et de l'argent, lui non". Les employeurs en joue
Alors que si y'avait de vrais sanctions contre les employeurs, engageant LEUR responsabilité civile personnelle et pas uniquement celle de la boite, avec conséquence pécuniaire PERSONNELLE déjà. Possiblement interdiction d'exercer un poste à responsabilité, voir de posséder une entreprise, et parlons même de prison...
Le 18 septembre 2024 à 11:54:46 :
Le 18 septembre 2024 à 11:39:29 :
J'ai du mal a voir ça comme une bonne marche des choses.
La resultante, c'est qu'on va avoir un patron, qui comme d'autres n'embauchera que peu voir plus de femme. Dans un monde oû l'employabilité de la femme celibataire peut etre un probleme, c'est quand meme une victoire amére.Solution: donner plus de moyens aux prud'hommes pour qu'ils puissent traiter ce genre d'affaires plus vite.
L'économie est au service des gens, pas l'inverse, si certains ne le comprennent pas alors il faut les contraindre.Le message est simple: "Ne discriminez pas, n'inventez pas d'excuses bidon pour justifier votre incompétence et ça se passera bien."
Dites-vous bien qu'une entreprise qui fait ça à une femme enceinte peut également le faire à d'autres, c'est le signe d'une entreprise qui traite ses salariés comme des Kleenex.
Pas le droit d'être enceinte, pas le droit d'être malade + discours culpabilisant.
Donc si, c'est une bonne nouvelle pour tous les salariés, hommes ou femmes.
Le procés gagné est une bonne nouvelle.
Le fait que ce genre d'affaire existe et notre incapacité a le compenser en est moins une.
Ce genre de procés favorise un statut quo. C'est que tu as moins le risque d'etre emmerdé en embauchant un homme qu'une femme. C'est juste factuel.
Parce que oui, des femmes abusent de cette position en cachant leur grossesse lors de l'embauche (le scenario d'aujourd'hui laisse deja planner le dout en soit, mais j'ai deja vu des cas oû les femmes le disaient clairement)
Et a cote de ça, tu as des patrons, souvent de petits patrons, qui ne sont pas armés financierement pour repondre a cette situation.
Tout ça ce sont des faits. Et tant qu'on se contentera d'uniquement traiter les abus des patrons, ces faits perdurereront, et ce statut quo continuera d'exister. Le probleme de fonds se situe surtout ici.