Emmanuel Macron a lancé hier trois jours de célébrations pour les 80 ans du Débarquement de Normandie du 6 juin 1944. Quelque soixante vétérans participent ce jeudi à la commémoration internationale
Ce sont de vieux messieurs habillés de blousons bardés de médailles, bientôt ou déjà centenaires, qui s’appuient sur des cannes pour marcher ou que l’on pousse dans des fauteuils roulants. En dépit de leur âge et de la fatigue, ils sont une soixantaine à avoir fait sans doute leur dernier voyage en terre de Normandie, là où, à peine vingtenaires, la vie devant eux et la peur au ventre, ils ont participé à la plus grande opération amphibie de l’Histoire mondiale : le Débarquement du 6 juin 1944 qui constitua le début de la Libération de l’Europe du joug nazi.
Pour rien au monde ils n’auraient manqué ce rendez-vous, pour eux, leur famille et, surtout, leurs camarades qui sont tombés sous le feu des Allemands à Omaha Beach, Utah Beach, Gold Beach, Juno Beach ou Sword Beach, ces cinq points d’attaque où la mer devint rouge sang… et qui permirent de percer le Mur de l’Atlantique.
https://www.ladepeche.fr/2024/06/06/dossier-80-ans-du-debarquement-lemotion-des-derniers-veterans-du-d-day-11997081.php
Une pensée pour tous les combattants qui se sont battus et ont fait parfois le sacrifice de leur vie contre le nazisme.
Pour le reste, je partage avec vous une vidéo intéressante sur les mémoires de De Gaulle quant à cet évènement :
Même si le danger est un peu exagéré dans la culture populaire, il fallait une sacrée paire pour prendre les plages d'assaut.
🇫🇷 Juin 1964, le Général de Gaulle refuse de participer aux commémorations du débarquement de 1944 : « La France a été traitée comme un paillasson. [...] Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! »
En octobre 1963, il explique son choix à Peyrefitte qui l'interroge : « Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m'a convoqué d'Alger à Londres, le 4 juin. Il m'a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d'hôtel. Et il m'a annoncé le débarquement, sans qu'aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie). Il m'a crié de toute la force de ses poumons : "De Gaulle, dites-vous bien que quand j'aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large !" (Il me l'a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)
Le débarquement du 6 juin, ç'a été l'affaire des Anglo-Saxons, d'où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s'installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s'apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT, qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l'avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
C'est exactement ce qui se serait passé si je n'avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous- préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j'aille commémorer leur débarquement, alors qu'il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n'est pas là !
Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu'aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n'a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !
En revanche, ma place sera au mont Faron le 15 août, puisque les troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement en Provence, que notre 1re Armée y a été associée dès la première minute, que sa remontée fulgurante par la vallée du Rhône a obligé les Allemands à évacuer tout le Midi et tout le Massif central sous la pression de la Résistance. Et je commémorerai la libération de Paris, puis celle de Strasbourg, puisque ce sont des prouesses françaises, puisque les Français de l'intérieur et de l'extérieur s'y sont unis, autour de leur drapeau, de leur hymne, de leur patrie ! Mais m'associer à la commémoration d'un jour où l'on demandait aux Français de s'abandonner à d'autres qu'à eux-mêmes, non !
Les Français sont déjà trop portés à croire qu'ils peuvent dormir tranquilles, qu'ils n'ont qu'à s'en remettre à d'autres du soin de défendre leur indépendance ! Il ne faut pas les encourager dans cette confiance naïve, qu'ils paient ensuite par des ruines et par des massacres ! Il faut les encourager à compter sur eux-mêmes ! Allons, allons, Peyrefitte ! Il faut avoir plus de mémoire que ça ! Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! Je n'ai aucune raison de célébrer ça avec éclat. Dites-le à vos journalistes.
Le 06 juin 2024 à 08:19:46 :
🇫🇷 Juin 1964, le Général de Gaulle refuse de participer aux commémorations du débarquement de 1944 : « La France a été traitée comme un paillasson. [...] Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! »En octobre 1963, il explique son choix à Peyrefitte qui l'interroge : « Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m'a convoqué d'Alger à Londres, le 4 juin. Il m'a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d'hôtel. Et il m'a annoncé le débarquement, sans qu'aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie). Il m'a crié de toute la force de ses poumons : "De Gaulle, dites-vous bien que quand j'aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large !" (Il me l'a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)
Le débarquement du 6 juin, ç'a été l'affaire des Anglo-Saxons, d'où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s'installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s'apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT, qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l'avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
C'est exactement ce qui se serait passé si je n'avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous- préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j'aille commémorer leur débarquement, alors qu'il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n'est pas là !
Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu'aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n'a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !
En revanche, ma place sera au mont Faron le 15 août, puisque les troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement en Provence, que notre 1re Armée y a été associée dès la première minute, que sa remontée fulgurante par la vallée du Rhône a obligé les Allemands à évacuer tout le Midi et tout le Massif central sous la pression de la Résistance. Et je commémorerai la libération de Paris, puis celle de Strasbourg, puisque ce sont des prouesses françaises, puisque les Français de l'intérieur et de l'extérieur s'y sont unis, autour de leur drapeau, de leur hymne, de leur patrie ! Mais m'associer à la commémoration d'un jour où l'on demandait aux Français de s'abandonner à d'autres qu'à eux-mêmes, non !
Les Français sont déjà trop portés à croire qu'ils peuvent dormir tranquilles, qu'ils n'ont qu'à s'en remettre à d'autres du soin de défendre leur indépendance ! Il ne faut pas les encourager dans cette confiance naïve, qu'ils paient ensuite par des ruines et par des massacres ! Il faut les encourager à compter sur eux-mêmes ! Allons, allons, Peyrefitte ! Il faut avoir plus de mémoire que ça ! Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! Je n'ai aucune raison de célébrer ça avec éclat. Dites-le à vos journalistes.
Intéressant, je n'était pas au courant
Le d-day, une incroyable boucherie qui aurait pu être évitée si on avait su négocier avec les allemands. Comment de jeunes soldats américains, anglais, canadiens et français ont pu accepter un plan aussi foireux avec une mort certaine au bout ? Heureusement que personne n'accepterai ça aujourd'hui, je pense notamment à un débarquement en Ukraine.
🇫🇷 Juin 1964, le Général de Gaulle refuse de participer aux commémorations du débarquement de 1944 : « La France a été traitée comme un paillasson. [...] Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! »
De Gaulle qui faisait sa diva. Désolé, les Américains avaient une guerre à mener sur deux fronts et de Gaulle ne représentait pas grand chose dans ce conflit.
Le 06 juin 2024 à 09:37:52 :
Le d-day, une incroyable boucherie qui aurait pu être évitée si on avait su négocier avec les allemands. Comment de jeunes soldats américains, anglais, canadiens et français ont pu accepter un plan aussi foireux avec une mort certaine au bout ? Heureusement que personne n'accepterai ça aujourd'hui, je pense notamment à un débarquement en Ukraine.
Peut-être que les précédents des négociations avec Hitler suffisent à elles mêmes, lui servir les Sudètes sur un plateau d'argent et c'est la paix pour notre temps hein ?
Vu le secret nécessaire pour une telle opération, ne pas informer De Gaulle longtemps à l'avance était compréhensible. Pourquoi prendre le risque ?
Les 3 jours de célébration c'est aussi pour les milliers de Françaises violées par les americains ?
Surtout que l'armée française était composée de pas mal d'éléments de l'armée d'Afrique (40%) et ça c'était impensable d'avoir des gens de couleurs pour la plus grand opération militaire de l'histoire
le Débarquement du 6 juin 1944 qui constitua le début de la Libération de l’Europe du joug nazi.
du joug allemand. Les contemporains faisaient bien la guerre à l'Allemagne tout court, comme en 14-18, et pas au parti socialiste national des travailleurs allemands en particulier. On rappellera accessoirement que le GI moyen en 44 avait des opinions considérées aujourd'hui comme d'ultradroite mégaextrémiste qui lui vaudraient d'être cancelled sans formalités.
Le 06 juin 2024 à 11:12:07 :
Surtout que l'armée française était composée de pas mal d'éléments de l'armée d'Afrique (40%) et ça c'était impensable d'avoir des gens de couleurs pour la plus grand opération militaire de l'histoire
Elle a débarqué en Provence et on en parle pas parce que les communistes et les gaullistes l'ont trahie vingt ans plus tard.
Armee d'Afrique composée majoritement de pied noir il faut le rappeler
Le 06 juin 2024 à 11:12:07 :
Surtout que l'armée française était composée de pas mal d'éléments de l'armée d'Afrique (40%) et ça c'était impensable d'avoir des gens de couleurs pour la plus grand opération militaire de l'histoire
Il y avait bien plus d'Espagnols (républicains ayant fuit Franco) que d'Africains dans cette unité au moment du débarquement, les soldats Africains ayant étés redéployés ailleurs car le climat du nord de la France était jugé trop froid pour eux (ça posait des problèmes en 14-18). C'est ça la raison du "blanchiment" de ces unités.
Notamment ils ont étés au débarquement en Provence quelques semaines plus tard, au climat plus chaud que la Normandie.
Une émotion qui m'a fait prendre conscience qu'il faut absolument voter Hayer dimanche, afin que plus jamais ça !
Le 06 juin 2024 à 09:37:52 :
Le d-day, une incroyable boucherie qui aurait pu être évitée si on avait su négocier avec les allemands. Comment de jeunes soldats américains, anglais, canadiens et français ont pu accepter un plan aussi foireux avec une mort certaine au bout ? Heureusement que personne n'accepterai ça aujourd'hui, je pense notamment à un débarquement en Ukraine.
En fait l'identité profonde de ton être c'est d'être un paillasson sur lequel on s'essuie avec dédain si je comprends bien.
Le 06 juin 2024 à 12:41:39 :
Le 06 juin 2024 à 09:37:52 :
Le d-day, une incroyable boucherie qui aurait pu être évitée si on avait su négocier avec les allemands. Comment de jeunes soldats américains, anglais, canadiens et français ont pu accepter un plan aussi foireux avec une mort certaine au bout ? Heureusement que personne n'accepterai ça aujourd'hui, je pense notamment à un débarquement en Ukraine.En fait l'identité profonde de ton être c'est d'être un paillasson sur lequel on s'essuie avec dédain si je comprends bien.
Dit-il alors qu’il accepte sans broncher la dictature de Bruxelles
Le 06 juin 2024 à 12:50:35 :
Le 06 juin 2024 à 12:41:39 :
Le 06 juin 2024 à 09:37:52 :
Le d-day, une incroyable boucherie qui aurait pu être évitée si on avait su négocier avec les allemands. Comment de jeunes soldats américains, anglais, canadiens et français ont pu accepter un plan aussi foireux avec une mort certaine au bout ? Heureusement que personne n'accepterai ça aujourd'hui, je pense notamment à un débarquement en Ukraine.En fait l'identité profonde de ton être c'est d'être un paillasson sur lequel on s'essuie avec dédain si je comprends bien.
Dit-il alors qu’il accepte sans broncher la dictature de Bruxelles
Pas sûr que le joug du Kremlin soit plus plaisant
rien que le fait que ce soit macron qui préside cela est une insulte