Notre "raison" ou nos croyances nous poussent à trouver un sens précis à l'existence, un devoir-être, une ligne directrice.
Comme la religion qui nous dicte une conduite et une morale, sinon le sens donné à la réussite, au travail (développement personnel)
Ca nous donne une impression de contrôle, de clairvoyance, un but à atteindre
Et si on acceptait que ce sens et ces vérités ne dépendent que d'un point de vue?
Que la vie n'a pas besoin d'être justifiée, qu'elle est simplement sans "devoir-être", que se donner un devoir est en fait un peu trop masochiste?
Que peu importe ce qu'on fait, on ne peut jamais faire mieux qu'être simplement soi-même
On est libéré d'un bien grand fardeau quand on a plus à se sentir responsable de son destin, à ne voir la vie que sous le prisme d'un cahier des charges précis.
Alors que suspendre tout jugement comme les Sceptiques, c'est une autre forme de sagesse.
Simplement accepter ce qui est, accepter le chaos au lieu de tout vouloir ordonner et conformer à un modèle.
Les autres animaux et plantes vivent sans ce souci là, et s'en portent très bien, j'ai l'impression que notre humanisme anthropocentrique veut absolument faire de nos choix le centre du monde. On a trop de lubies comme notre prétention à être civilisés ou en mission quelconque.
Si tu enlèves au salarié le sens de la vie, tu enlèves en même temps le salarié, car le travail qu'il réalise pour toi et pour lui n'aura plus aucun sens. La perte du sens est parmi les facteur du mal-être au travail.
Je me rappelle d'un cours de psychologie sociale du travail. La prof nous a distribué des papiers sur lesquels nous devions écrire le « sens de notre vie » en trois phrases. Après ramassage des papiers anonymisés, j'ai été choqué par le nombre de golems dans ma promo qui pensent que le sens de la vie c'est l'argent, le statut social, ou un job bien planqué (50% d'entre eux). Les autres écrivaient famille/amis ou religion.
D'après la prof, chaque année, ce sont les mêmes réponses qui reviennent et en même proportion. Si on faisait le même exercice dans une boite salariale ça serait pareil.
Moi j'ai trollé en pastichant une citation de Pierre Lagendre, mais c'est pas la question.
Le 03 novembre 2024 à 16:48:35 :
Si tu enlèves au salarié le sens de la vie, tu enlèves en même temps le salarié, car le travail qu'il réalise pour toi et pour lui n'aura plus aucun sens. La perte du sens est parmi les facteur du mal-être au travail.Je me rappelle d'un cours de psychologie sociale du travail. La prof nous a distribué des papiers sur lesquels nous devions écrire le « sens de notre vie » en trois phrases. Après ramassage des papiers anonymisés, j'ai été choqué par le nombre de golems dans ma promo qui pensent que le sens de la vie c'est l'argent, le statut social, ou un job bien planqué (50% d'entre eux). Les autres écrivaient famille/amis ou religion.
D'après la prof, chaque année, ce sont les mêmes réponses qui reviennent et en même proportion. Si on faisait le même exercice dans une boite salariale ça serait pareil.
Moi j'ai trollé en pastichant une citation de Pierre Lagendre, mais c'est pas la question.
Tu veux qu'ils répondent quoi ? Si les gens font des études c'est parce qu'ils ont des rêves et des projets comme la réussite sociale. Ce ne sont pas ces gens qui sont des golems, c'est toi le golem qui te moque de ceux qui ont des ambitions. C'est mieux que pourrir au RSA et trainer sur le forum entre 5 branlettes quotidiennes comme c'est très probablement ton cas.
Le 03 novembre 2024 à 17:03:18 :
Le 03 novembre 2024 à 16:48:35 :
Si tu enlèves au salarié le sens de la vie, tu enlèves en même temps le salarié, car le travail qu'il réalise pour toi et pour lui n'aura plus aucun sens. La perte du sens est parmi les facteur du mal-être au travail.Je me rappelle d'un cours de psychologie sociale du travail. La prof nous a distribué des papiers sur lesquels nous devions écrire le « sens de notre vie » en trois phrases. Après ramassage des papiers anonymisés, j'ai été choqué par le nombre de golems dans ma promo qui pensent que le sens de la vie c'est l'argent, le statut social, ou un job bien planqué (50% d'entre eux). Les autres écrivaient famille/amis ou religion.
D'après la prof, chaque année, ce sont les mêmes réponses qui reviennent et en même proportion. Si on faisait le même exercice dans une boite salariale ça serait pareil.
Moi j'ai trollé en pastichant une citation de Pierre Lagendre, mais c'est pas la question.
Tu veux qu'ils répondent quoi ? Si les gens font des études c'est parce qu'ils ont des rêves et des projets comme la réussite sociale. Ce ne sont pas ces gens qui sont des golems, c'est toi le golem qui te moque de ceux qui ont des ambitions. C'est mieux que pourrir au RSA et trainer sur le forum entre 5 branlettes quotidiennes comme c'est très probablement ton cas.
Pour les gens en fac de psycho, penser à l'argent en le posant comme destination à sa vie, c'est plutôt triste.
Le 03 novembre 2024 à 16:48:35 :
Si tu enlèves au salarié le sens de la vie, tu enlèves en même temps le salarié, car le travail qu'il réalise pour toi et pour lui n'aura plus aucun sens. La perte du sens est parmi les facteur du mal-être au travail.
Justement, si tu ne vois plus le sens de ton salariat à part par nécessité économique, t'es déjà plus avancé qu'un fanatique du travail.
Le travail est une souffrance dans l'effort réel que tu fournis, ce n'est pas parce que tu y trouves un sens, une gratification morale que cette souffrance n'existe plus. Au contraire tu veux la perpétuer
Je me rappelle d'un cours de psychologie sociale du travail. La prof nous a distribué des papiers sur lesquels nous devions écrire le « sens de notre vie » en trois phrases. Après ramassage des papiers anonymisés, j'ai été choqué par le nombre de golems dans ma promo qui pensent que le sens de la vie c'est l'argent, le statut social, ou un job bien planqué (50% d'entre eux). Les autres écrivaient famille/amis ou religion.
D'après la prof, chaque année, ce sont les mêmes réponses qui reviennent et en même proportion. Si on faisait le même exercice dans une boite salariale ça serait pareil.
Moi j'ai trollé en pastichant une citation de Pierre Lagendre, mais c'est pas la question.
Bah après je pense juste que si par exemple de l'argent permet de vivre, ce n'est pas une raison de vivre pour l'argent.
En gros on veut de l'argent pour vivre et pas l'inverse, ça ne fait pas de l'argent un sens final à sa vie, c'est juste un moyen (pas le seul d'ailleurs)
La finalité c'est vivre, mais vivre n'a pas besoin d'avoir un sens rationnel ou un but.
La finalité c'est vivre, mais vivre n'a pas besoin d'avoir un sens rationnel ou un but.
Et pourtant on a de cesse de bâtir pour les générations futures et de penser l'éternité
Justement, si tu ne vois plus le sens de ton salariat à part par nécessité économique, t'es déjà plus avancé qu'un fanatique du travail.
Le travail est une souffrance dans l'effort réel que tu fournis, ce n'est pas parce que tu y trouves un sens, une gratification morale que cette souffrance n'existe plus. Au contraire tu veux la perpétuer
Ta perspective est assez réductrice, mais c'est parce que tu ne travailles pas assez. Si tu travaillais assez, tu n'aurais pas craché cette connerie. Et je vais t'expliquer pourquoi, car elle ignore les dimensions de réalisation personnelle, d'accomplissement et d'identité. Ici par pure étourderie, tu fais l'impasse sur un point fondamental : l’impact que le sens et la motivation intrinsèque peuvent avoir sur l’expérience de cette souffrance. Certes, le travail implique souvent de l’effort, parfois même de la fatigue ou du stress des violences au travail de diverses formes etc., mais réduire cela à une souffrance abstraite ignore la capacité des individus à donner du sens à leurs tâches et à trouver, dans l’engagement au travail, une source de satisfaction bien réelle. Les salariés peuvent parfaitement développer un sens positif à leur travail en ressentant réellement le sens de ce qu'ils font. Par exemple un chirurgien qui opère des patients à longueur de journée a pleinement conscience de son utilité sociale de sauver des vies, il ressent toute la charge de responsabilités, et les espoirs des proches qu'il désire ne pas décevoir afin de pouvoir leur annoncer de bonnes nouvelles. Ce chirurgien peut trouver une forme d'accomplissement qui vient tout simplement dépasser tous les stress qu'il peut endurer durant son exercice. Les gains, et pas simplement en terme d'argent, mais également au niveau du sentiment d'être utile au monde sont importants.
Par contre les travailleurs qui ne perçoivent aucune gratification en terme de reconnaissance, et d'utilité générale de servir à quelque chose, ressentiront pleinement et sans dilution toute la souffrance au travail qu'ils éprouvent dont, parfois, celle de l'ennuie. L'ennuie d'être payé pour ne rien foutre. Je sais que pour un desco comme toi qui n'aime pas trop activer ses neurones, c'est probablement une planque, mais il y a des gens qui ont envie de réaliser de belles choses. De faire quelque chose d'utile, d'accomplir des projets. En outre, le travail est aussi un lieu important de sociabilité, qui se présente pour certains comme une véritable opportunité de construire des réseaux de connaissance, et qui sait, parfois, se faire des amis. Quand ailleurs ils n'en ont peut-être pas trop la possibilité. Ici le travail devient une arme contre l'isolement.
Par le travail les gens peuvent prendre pleinement conscience de tout leur potentiel, et se sentir agrandis lorsqu'ils développent des compétences culturelles et intellectuelles, et affrontent des défis, des challenges.
Tu peux trouver bien d'autres vertus au travail, et il y en a, mais pour ça il faut que tu commences à travailler, car ça stimulerait un peu plus ton intelligence en état de léthargie.
l’impact que le sens et la motivation intrinsèque peuvent avoir sur l’expérience de cette souffrance.
Ok c'est plus vivable quand t'es motivé et que ça a du sens, logique, mais du coup ça nous dit pas le sens en question (le pourquoi?) et le but de cette motivation à part pour le travail en lui-même.
Ou ce que j'ai dit à savoir le salaire
Certes, le travail implique souvent de l’effort, parfois même de la fatigue ou du stress des violences au travail de diverses formes etc., mais réduire cela à une souffrance abstraite
Ce que tu viens de citer c'est des réalités du coup, y a rien d'abstrait
Le sens moral par contre c'est déjà plus abstrait
Par exemple un chirurgien qui opère des patients à longueur de journée a pleinement conscience de son utilité sociale de sauver des vies, il ressent toute la charge de responsabilités, et les espoirs des proches qu'il désire ne pas décevoir afin de pouvoir leur annoncer de bonnes nouvelles. Ce chirurgien peut trouver une forme d'accomplissement qui vient tout simplement dépasser tous les stress qu'il peut endurer durant son exercice. Les gains, et pas simplement en terme d'argent, mais également au niveau du sentiment d'être utile au monde sont importants.
Je ne dis pas que leur travail n'est pas utile.
Je dis que c'est des efforts qu'ils ne feraient pas si leur salaire n'en dépendait pas, ou alors bénévolement contribuer à la médecine ce qui est déjà autre chose que du travail salarié.
Sinon tout le travail industriel, commercial, de restauration par exemple pourrait tout simplement ne pas exister.
En me traitant de chômeur et de desco tu représentes bien ton idéologie qui est prête à blâmer ceux qui n'ont tout simplement pas accès au travail ou en souffrent.
Sinon y a plein d'activités épanouissantes et motivantes que l'on pourrait faire sans que ça soit dans le cadre du travail, tu auras bien plus de liberté et de plaisir à les faire par ailleurs, car ce ne sera pas une contrainte.
Le travail n'est donc pas une condition pour être motivé et épanoui, on le recherche dedans car on y est contraint.
Réduire la motivation au simple besoin économique c’est ignorer toute la dimension symbolique et identitaire que le travail peut revêtir parce que le chirurgien même rémunéré grassement est également motivé par un sens profond de responsabilité et un désir d'aider autrui. C'est justement cette combinaison qui le pousse à se dépasser face aux difficultés qu'il rencontre. Et si certains emplois ne sont pas porteurs de sens, ça peut se comprendre, et il y en a un paquet, ce n'est pas le travail lui-même qui mérite un procès, mais certaines de ces déclinaisons. Et dans les travaux ingrats, c'est-à-dire le plus souvent socialement utiles, en tout cas lorsque l'utilité se fait ressentir, le sens du travail bats son plein. Un maçon, quand traverse une rue en bagnole en ramenant ses enfants de l'école il dit à ses fils « tu vois fiston, ça, devant, c'est l'immeuble que j'ai construit par mes propres mains. C'est peut-être pas moi qui l'a dessiné, mais c'est moi qui l'a fait, tu peux être fier de moi ». Pourtant objectivement tant au niveau du salaire que des conditions de travail, le secteur de BTP pue la merde si t'es pas planqué dans l'administration en retournant des papiers toute la journée. Mais ce retourneur de papiers qui a les yeux rivés h24 sur son tableau excel ne peut pas facilement prétendre à avoir construit un très beau bâtiment puisque sa participation concrète et directe est anecdotique.
Il en va de même pour un pâtissier, pour un boulanger, ou pour tout autre professionnel manuel qui réalise des oeuvres de ses mains même s'ils ne sont pas libres de définir leurs formes ou leurs composition, ils sentent cependant par la qualité de leur travail, d'avoir objectivé dans le monde une part d'eux-mêmes et de leur mérite, qui les rendent si fier. Puis comme je l'ai dit le lieu de travail représente de vrais opportunités de socialisation pour des gens qui n'en ont pas forcément, ou qui en ont de factices pour ce forum. Ca aussi ça dépasse largement le simple intérêt économique d'aller travailler simplement pour toucher de l'argent. Certains sacrifient des emplois bidons plutôt solitaires mais bien rémunérés pour postuler dans des endroits où ils sont en contact direct avec les gens. Le travail pour nombreuses personnes est un espace d'épanouissement et de croissance de toute sorte, pas nécessairement niveau carrière ou statut social. Le travail peut élever l'individu moralement et intellectuellement, même des plus cons, comme ouvrier dans une usine. Pourquoi ? Parce qu'un gosse qui rentre en usine découvre la vraie vie. C'est ici qu'il commence à mûrir et à reconnaître ses regrets de ne pas suffisamment avoir travaillé à l'école. C'est là où il commence à adhérer à ce qu'autrefois lui disaient les adultes, et par cette initiation par le travail il devient lui-même adulte en découvrant le vrai monde et en sortant de manière plus ou moins complète du cocon familial. Même les emplois parmi les plus ingrats font grandir et apprennent les individus à découvrir par cette expérience leurs intérêts et une part d'eux-mêmes.
Ne te cache pas. Rambouillax par ici
"Tout citoyen oisif est un fripon" disait Jean Jacques Rousseau. Les gauchistes aux belles âmes hégéliennes sont exactement dans la même posture que les parasites qu'ils dénoncent.
Personnellement, j'ai travaillé comme employé agricole, paysagiste, manufacturier, employé d'entrepôt, peintre en bâtiment, travailleur dans l'acier, puis j'ai travaillé comme camionneur, puis comme écrivain.
Mais quand je travaillais comme employé agricole, je ressentais un grand bonheur, d'être prêt de la terre, d'être vraiment utile et de connaître ce que les gens du tiers-monde connaissent. C'était extrêmement gratifiant.
Quant au métier de camionneur, c'est un métier magnifique, car tu as l'impression de voler en raz-motte de manière sécuritaire.
Tout ça pour dire que le travail a de la valeur pour le cœur et l'âme, et pas seulement pour le porte monnaie. Travailler, c'est toucher au sens de la vie, et c'est avoir raison, car la vie a un sens de par la raison, non de par la croyance ou même de par l'espoir. Travailler, c'est important, car cela apporte de la valeur à soi, une valeur certaine, et que c'est dans le travail que le respect se forme, non dans la vie en soi.