Bonjour à tous, je crée ce topic d'abords pour extérioriser ma folie histoire que je vois l'ensemble de mes pensés et pour avoir votre avis également. Ça va être long alors si vous n'êtes pas curieux, intéressés par la psychologie ou l'expérience d'autrui alors vous pouvez passer votre chemin. Je vais commencer avec des questions:
Avez vous déjà eu l'impression que le "réel" n'avait rien de réel?
Que tout ce qui est apparent cache quelque chose de secret?
Que vous vous devez de déchiffrer un code, un message caché?
Vous êtes vous déjà imaginé comme étant un super héro, un sauveur, un dieu?
Ou au contraire comme d'un être maléfique, démoniaque?
Peut-être même les deux…
Vous êtes vous déjà imaginé qu'un groupe de gens ou une entité quel qu'onc vous mets à l'écart?
Que vous êtes utilisé ou affaiblie par eux/elle?
J'ai déjà imaginé et répondu oui à toutes ces questions. J'ai fait des psychoses. La question que je me pose maintenant c'est: "Est-ce que c'est le fait de penser ces choses qui m'a conduit à la psychose, ou la psychose qui m'a mené à penser ces choses là."
Commençons avec le commencement:
J'ai été élevé comme un catholique. Je crois en Dieu, mais quand je doute de lui (que j'associe à la réalité) ou si je m'approprie son pouvoir de créer et de détruire (vivre selon mes termes), que je me mets à douter de ceux qui m'entoure (doute de la sincérité, bienveillance des autres), je me mets alors à risque de basculer. Je me mets à fabuler sur tout ce que j'ai reçu comme information (religion, science fiction etc...) Je ne suis pas quelqu'un d'accompli dans le vie, je suis vide de sens et inactif.
J'ai un passé, un historique que j'énumérai pas en détail, mais il est tellement différent et opposé (inconstant) que je ne sais pas sur quoi me baser. J'ai le sentiment d'avoir le meilleur et le pire en moi. J'ai fait des actions empathiques, j'ai fait des réalisations pour moi et les autres, des réussites, mais aussi des choses horribles. J'ai connu les deux sens de la médaille. Physiquement, j'étais sportif et je suis devenu obèse. J'étais beau et je suis devenue laid. J'étais extraverti et populaire, je suis devenue ermite etc...
Je ne sais pas qui je suis vraiment. J'ai l'impression que mes origines, mon cheminement et mon avenir ne s'emboîte pas correctement. Je me sens vide et ordinaire malgré ma folie. Je peux alors grâce à mes expériences de vie passés et présentes m'identifier à plein de personnages, de situations car je les ai déjà vécu à ma façon. Le vide devient alors rempli de tout plein de choses qui ne m'appartiennent pas, qui ne font pas partie de ma réalité. Je sature et la suite s'enchaine…
Je n'inclurai pas toutes la suite de liens qui me poussent à passer d'un statut à un autre, mais ma progression lors d'une psychose se transforme généralement de cette façon passant d'une croyance à une certitude déformée de la réalité:
Catégorie de psychose avec Dieu
Je crois en Dieu ---> Dieu m'a créé ---> Je suis le fils de Dieu ---> Je suis comme Jésus ---> [Non c'est faux car j'ai déjà fait du mal] ---> Donc je suis en fait malfaisant ---> Je me dégoute ---> Je m'éprise les hommes (ils me répugnent tous) ---> je suis rejeté pour ma façon de penser ---> Je me sens en prison ---> Je dois alors être Lucifer.
Catégorie de psychose avec les extraterrestres
Je crois aux extraterrestres ---> Les extraterrestres sont plus avancé que nous ---> Ils nous ont rendu visite dans le passé ---> Les hommes sont le résultat d'un croisement génétique entre les extraterrestres et les primates de notre planète ---> Je suis donc un hybride ---> Je suis une atrocité de la nature, une sorte d'expérience scientifique ---> Je suis observé et étudié ---> Je suis un cobaye.
Catégorie de psychose avec le transhumanisme
Je crois au progrès technologique ---> la complexité des robots et de l'IA s'améliore de jour en jour ---> Je suis moi-même une sorte de machine (corps) et une sorte d'IA (esprit) ---> Je suis peut-être une technologie avancée ---> je suis une sorte d'automate ---> Je suis limité par des règles ---> Je me sens contrôlé.
LE MÉLANGE
Les extraterrestres sont des "anges déchus" (les veilleurs). Ils ont mélangé leur semence avec les primates de notre planète pour créer des hybrides (hommes). Ces anges déchus sont en faite des créatures bioniques faite de chair et de métal (les petits gris). Ils enlèvent les gens et font des expériences sur eux, ils sont aussi considérés comme étant des démons.
Et là le délire peut partir sur plusieurs avenues avec la religion et la science fiction comme:
Je suis possédé par un "démon" ou un djinn qui me projette une réalité parallèle (rêve) comme étant ma vie de tous les jours et ça dans le but de se "nourrir"(physiquement ou énergétiquement) de moi, de m'utiliser. Ce démon peut être un parasite qui n'est pas de notre planète, comme un alien, un virus créé en laboratoire de type "zombie" (qui contrôle mon corps sans que je ne m'en aperçoive), une IA au commande d'une simulation informatique dans le genre de la Matrix, un nouveau jeu vidéo immersif à la eXistenZ, une de mes inventions qui aurait mal tourné etc... Parfois, je me crois déjà mort et au paradis, mais un paradis paradoxalement infernale.
En plus de m'imaginer et de croire n'importe quoi, je me mets également à douter de mes sens:
Des "hallucinations" en tant que tel je n'en ai pas eu "à ma connaissance", mais j'ai des souvenirs que je crois altérés et des perceptions tout aussi corrompus. Je ne dormais plus, je n'étais plus fatigué et je n'avais plus faim. Je ne ressentait plus la douleur (j'avais frappé de toute mes forces dans un mur de béton m'effritant quelque os de la main).
Je prends des antipsychotiques, des antidépresseurs, des stabilisateurs de l'humeur. Pourtant je me sens écorché, fragile et amorphe. D'après vous, comment peut-on se remettre de l'expérience d'une réalité illusionnée (folle)?
Pour ceux qui ne souhaitent pas tout lire, comprendre le contexte et le déroulement de mes psychoses, je vais reposer simplement mes deux questions principales:
Les troubles psychotiques, tels que la schizophrénie ou la bipolarité, sont associés à des anomalies dans plusieurs régions du cerveau et dans leurs connexions. Avec également des dérèglements au niveau hormonal. Comme dans la phase maniaque/hypomaniaque où l'on observe la présence d'un excès de dopamine.
Je suis psy.
Et à part la médication il n'y a pas de solution pour lui.
Les TCC peuvent aider dans certaines de ses difficultés mais elles ne vont pas le guérir
J'ai déjà fait une TCC (pour la phobie social) ça m'avait un peu aidé. Bien sûr que je dois continuer de prendre mes médicaments et ce pour le reste de ma vie. Je ne considère pas cela comme d'une vrai solution cependant puisque je reste fragile. J'ai des souvenirs d'une expérience altérée qui rentre en contradiction avec mon état "stable" actuel.
Ma psychiatre ne m'aide pas vraiment à comprendre ma maladie. Nos entretiens par vidéoconférence se limite à un rapport plutôt sommaire (15 minutes) sur comment je vais et ça tous les 3 mois ainsi que des prise de sang pour équilibrer mes médicaments et s'assurer qu'ils ne détruisent pas mes reins.
PS: Mes questions je les considérais d'ordre philosophique (par rapport à la réalité/vérité) et non dangereuse/psychotique (qui devrait être adressé à ma psychiatre). Je cherchais votre avis en tant que philosophe. J'ai remarqué que les gens sont plus réservé lorsqu'il s'agit de discuter de ces choses là.
J'avais peut-être aussi l'espoir aveugle d'entendre des récits similaire au mien. Ne plus me sentir si différent.
Ce n'est pas vraiment important, merci pour vos réponses sincèrement.
Besoin de construction personnelle, avec la vie stable qui va avec, qui n'hésite pas à engager l'identité avec des idées tirées ici et là pour chercher son histoire et ses fondamentaux mais qui est sans cesse déçu ?
Le 20 octobre 2024 à 20:38:14 :
Besoin de construction personnelle, avec la vie stable qui va avec, qui n'hésite pas à engager l'identité avec des idées tirées ici et là pour chercher son histoire et ses fondamentaux mais qui est sans cesse déçu ?
Oui en quelque sorte.
Je crois que je suis surtout déçu de moi, de mon "cheminement" ou plutôt de mon "écroulement". Et que c'est peut-être cette honte, ce mépris et cette haine de moi-même qui me pousse à vouloir me dissocier de mon identité réelle lors de mes psychoses. Comme si je ne pouvais pas me regarder en face.
En psychose, je cherche à me convaincre que tout ce qui m'est arrivé et tout ce que j'ai fait a du sens (une raison d'être) et que je suis plus important qu'il n'y parait. Je cherche ailleurs afin de trouver des ressemblances, des concordances, des idéaux dans des personnages que je crois pouvoir incarner car je peux m'identifier à eux. J'ai l'impression que les films ont été créés pour m'envoyer des messages, qu'ils essayent de m'ouvrir les yeux sur une réalité insoupçonné. Heureusement que je suis revenue sur Terre…
Enfin bref, la psychose c'est comme de vivre avec une épine sous le pied, quand je marche (que j'essaye d'avancer), elle me fait mal et me rappelle qu'elle est toujours présente. Je prends alors des médicaments qui engourdissent la "douleur", mais me laisse inconfortable et change mon tempérament, mon appréciation de la vie.
Être ou ne pas être qui je suis au risque de devenir quelque chose d'immonde.
Ou plutôt être qui je suis peu importe ce que c'est et le vivre pleinement au détriment de ma liberté.
Je ne le saurai jamais car je fais ce qui me semble juste et raisonnable, vivre sous médication à vie…
Je sais que mon topic semble faire tache au forum, mais il rentre selon moi dans la catégorie de philosophie:
Les gens sains d'esprit ont déjà du mal à se situer et à comprendre la réalité et leurs êtres. La vérité est d'autant plus inaccessible/complexe quand vous êtes témoin de la réalité qui se déforme sous vos yeux et semble être attachée à vous (vos perceptions/sens). Votre cerveau n'est plus en phase avec celui des autres. C'est à se demander parfois si une partie de mon esprit n'est pas entrecroisé avec une sorte de dimension parallèle…
Pour vous les gens normaux, mon topic n'est pas intéressant, mais pour moi, c'est une avalanche de questions sans réponse qui me "hante" de jour en jour. Parfois je réussi à m'apaiser, j'essais d'oublier que je suis dans l'incompréhension total de moi-même et de ma réalité.
Comment avancer si on ne sait pas où on va?
Comment avancer si on ne sait pas d'où on vient?
Comment avancer si on ne sait pas où on est?
Je ne vois que la foi.
Comme dirait le sage laurentius, "be safe my friend, don't you dare go hollow".
Le 21 octobre 2024 à 20:07:49 :
Comme dirait le sage laurentius, "be safe my friend, don't you dare go hollow".
Merci!
Je n'ai jamais joué au jeu Dark Souls, mais je comprends la référence. Et elle est très pertinente car avant une psychose j'ai l'impression de devenir creux. De perdre mon humanité, mon âme et ma volonté.
Lorsque je suis faible (épisode dépressif), je deviens une "coquille vide" qui est sujette à être endoctrinée/envahie/reprogrammée selon mes catégories de psychose: La religion, les extraterrestres et le transhumanisme. Devenant vide mon corps peut alors être occupé par ce que j'appellerais rationnellement des forces négatives (des pensées/idées noires) et que j'appellerais de manière irrationnelle des démons (des êtres malfaisants qui m'influencent, me tentent, se jouent de moi).
Lorsque je suis hyper stimulé et sans filtre (épisode maniaque), je suis du genre à m'approprier tout ce que je vois. J'ai alors des idées de grandeur. Je peux incarner Jésus par exemple ou bien je suis Neo de la Matrix etc...
Mais ne vous inquiétez pas, je m'accroche malgré tout a la réalité. Je ne perds pas espoir, car je sais qu'un jour cette même réalité finira par me tuer et tout se cauchemar éveillé se terminera enfin. Je souhaite mourir, mais pas me suicider (trop peur des conséquences possibles pour mon âme). Pour l'instant j'endure la situation (prise de médicaments/effets secondaires, pensés/idées corrompues.
J'essaye d'avancer et de profiter du présent quand même, je vis des beaux moments parfois. C'est lorsque je me retrouve seul face à moi-même que je me retrouve à risque. Heureusement, je vis présentement chez mon père. C'est mon "ancrage", ma principal raison de persévérer. Sans lui, je crois que je finirais placé en hôpital psychiatrique ou que je me laisserais mourir à petit feu. C'est pratiquement mon seul lien social. Je ne fais plus confiance au gens…
Ce qui nous différencie vraiment vous et moi c'est que je dois essayer d'avoir confiance en la réalité, car elle ne me convainc plus. Je connais la raison, pourquoi cette réalité a failli à la tâche ou pourquoi j'ai failli (je fais partie de la réalité), n'en reste pas moins que le lien de confiance est brisé à jamais…
Le 23 octobre 2024 à 21:24:47 :
Prends un croyant qui va à l'église : il partage une communauté, des valeurs, un sens. Puis t'as celui qui se croit en connexion directe avec le divin, à un niveau que le reste ne reconnait pas et ne comprend pas.Le premier trouve un équilibre entre ses croyances et le réel, tandis que l'autre s'enferme dans sa propre réalité, coupé du reste.
L'esprit critique est vital pour éviter la foi aveugle ou la folie.
Pour moi, toutes les formes de croyance ne nécessitent aucunement un esprit critique. C'est s'en remettre à la parole d'un tiers sur une base volontaire, avoir confiance (une foi aveugle comme tu l'as décris). La foi en quelque chose ou quelqu'un n'est pas vérifiable. Néanmoins, dans toutes les folies il y a quand même une sorte de logique récurrente, un schéma ou un sens quel qu'onc.
Ce n'est pas tout le monde qui va se reconnaitre dans les religions. L'esprit critique dont tu parles est seulement bon pour repéré les choses invraisemblables. Et toute les religions semblent invraisemblables. Que se soit des miracles, à la "magie", jusqu'aux êtres surnaturels. Pourtant il y a beaucoup de croyants dans le monde qui y ont adhéré. Est-ce que l'occultation de leur esprit critique pour se permette de croire en des choses invraisemblables fond d'eux des fous?
Les médicaments que je prends:
On se retrouve donc ici avec les pensées atténuées, le moral remonté et l'humeur stabilisé. Comment tout ça pourrait me rajouter de l'esprit critique? Je demande car c'est ce qui, selon plusieurs, nous prémunis de la folie.
En psychose causé par un épisode de manie (bipolarité), j'étais agité dans ma tête, j'avais des idées de grandeur, une confiance démesuré en moi. Ce qui m'a conduit à me sentir comme un électron libre, puis me sentir persécuté et contrôlé. Ceux qui me persécutaient faisaient partie du "système". Tous le monde même mes proches semblaient être mes ennemis. On m'a alors remis en "ordre" en réglant mon flux de pensées, mon moral et mon humeur avec des médicaments. Je suis alors redevenu "équilibré" en apparence. Mais à l'intérieur, je reste déséquilibré, apathique et j'ai encore des pensées irrationnelles, ces dernière étant juste mises au second plan (non dominantes, non obsessives).
Conclusion:
En relisant mon topic et avec vos quelques réponses brèves, je constate que je peux répondre à mes questions de départ:
Je suis confiant à présent lorsque j'affirme que je ne suis pas responsable de ma folie. Ma prise de conscience et l'acceptation de ma maladie (bipolaire) ont contribué à faire diminuer la honte ainsi que la culpabilité que j'éprouvais à cette égard. C'est malheureusement mon cerveau en tant qu'organe dépendant aux hormones en tout genre et d'échanges chimiques qui m'a fait défaut. Ça s'est fait hors de mon contrôle (pas de prise de drogues ou d'alcool qui aurait pu aggraver ou altérer mon esprit). C'est mon cerveau malade et dysfonctionnel qui m'a dirigé vers la psychose.
Pour ce qui est de se conditionner à devenir fou, je me suis remit dans mon "bain d'idées irrationnelles" et j'ai alors constaté que ce n'est pas ma curiosité, ma quête de sens ou mon ouverture d'esprit qui me fragilise, mais plutôt le déséquilibre des médiateurs chimiques de mon cerveau. Car ces derniers sont à présent stables/médicamentés et je ne bascule pas.
Ma deuxième question était la suivante:
Il n'y a pas de solution miracle, je dois continuer de prendre mes médicaments assidument et faire confiance en la vie, être positif malgré tout car depuis mes psychoses et encore à ce jour en étant médicamenté il m'arrive d'avoir:
Cependant je ne retombe pas psychotique. Je reste lucide.
Ce que j'en comprends c'est que le fait de prendre des médicaments m'empêche d'avoir des idées obsessives et envahissantes, mais que mon esprit lui reste toujours marqué de son expérience déconnecté, comme si mon âme s'était fissuré.
C'est "fou" de se rendre compte que "la lucidité et la folie" ne dépendent que de la chimie de notre cerveau…
Je marque ce topic comme étant résolu car j'ai réussi a extériorisé ma folie. Je voulais avoir un portrait globale de mes psychoses afin de les comprendre, tester ma fragilité d'esprit et de répondre à mes questions que je jugeais fondamentale afin de pouvoir continuer d'avancer.
Merci à ceux qui ont lu et/ou qui ont écrit un petit quelque chose. J'apprécie!
Le topic est résolu mais vous pouvez tout de même continuer d'y participer si vous souhaitez ajouter quelque chose, un commentaire ou faire part de vos expériences.
Le sel de lithium: https://fr.wikipedia.org/wiki/Sel_de_lithium
Mécanisme d'action sur la psyché
Le mécanisme par lequel le lithium peut autant amoindrir les phases maniaques que les phases dépressives des troubles bipolaires est mal compris :
- il pourrait altérer le transport du sodium à travers la membrane cellulaire et modifier ainsi la conduction nerveuse ;
- il pourrait augmenter aussi l'activité du système sérotoninergique ;
- il pourrait enfin agir sur un système de second messager dans le neurone post-synaptique ; en effet, certains neurotransmetteurs, lorsqu’ils se fixent sur leur récepteur post-synaptique, déclenchent une cascade de réactions biochimiques, dont l’une implique le second messager phosphatidylinositol; le lithium inhiberait l’enzyme chargée de transformer l’inositol phosphate en inositol libre, d'où une accumulation d’inositol phosphate qui pourrait avoir de nombreux effets dans le neurone post-synaptique.
Même les scientifiques ne savent pas vraiment comment le sel de lithium agit au niveau du cerveau.
Alors moi, en tant que personne malade (bipolaire), n'ayant fait que très peu d'étude et étant un ancien psychotique ayant cru avoir été possédé par un démon, je ne peux alors que fabuler sur les raisons de l'efficacité du sel de lithium dans le corps humain:
Le sel au Moyen Âge: https://www.inrap.fr/dossiers/Archeologie-du-Sel/Histoire-du-sel/Moyen-Age-Usages-connus-et-identifies#:~:text=Le%20sel%20est%20associ%C3%A9%20un,encore%20d'%C3%A9loigner%20les%20fant%C3%B4mes.
Au Moyen Âge, les croyances liées peu ou prou à la religion font partie de la vie quotidienne. Le sel est associé un peu partout en Europe au rite chrétien comme à la lutte contre les démons et le mauvais sort, et c'est un moyen de mettre en fuite les diables et leurs messagères, les sorcières, ou encore d'éloigner les fantômes. Il entre par conséquent dans de nombreuses pratiques cultuelles officielles mais aussi magiques liées aux superstitions.
Peut-être que je suis possédé par un démon/esprit malfaisant et que le sel de lithium est un remède temporaire, qui sait…
OU
Ce qui me rappel la trame du film la Matrix lorsque Morpheus explique à Neo que les machines veulent nous transformer en pile (utiliser les joules de nos corps pour s'alimenter) Sans oublier la fausse réalité (simulation informatique) en guise de cadeau:
Constat:
Je ne sais plus trop quoi en penser, mais j'aime mieux croire que les démons n'existent pas car ils me terrifient. J'espère également être plus qu'une simple pile potentiellement défectueuse que l'on doit réguler en catalysant le surplus de mon énergie dans du sel de lithium qui prend la forme d'une pilule bleu…
Je ne reçois pas beaucoup de retour, de réponse de votre part:
Ça fait quatre messages de suite que j'écris sans réponses de votre part, sans soutient moral, sans remise à l'ordre ou remarques désobligeantes. Ceci sera mon dernier message consécutif. Je ne sais pas si c'est seulement parce que je l'ai vécu, que c'est ma réalité, mais je trouvais mon sujet intéressant. Le point de vue d'une réalité alternative causée par ce qui semble être la maladie mentale. Réalité de bien des gens troublés et démunis qui n'ont pas toujours de réelles réponses à leurs questions…
C'était probablement voué à l'échec. Si en tant que fou j'ai raison, me "plaindre" de la situation auprès de vous est inutile. Personne ici ne semble avoir la faculté de répondre à mes questions. Un gars a même supprimé son commentaire pour que j'ailles encore plus l'apparence de dialoguer dans le vide.
Mais bon, peut-être que quelqu'un d'autre prendra la peine de lire mon expérience et comprendra mes doutes face aux coïncidences douteuses ou m'apportera la preuve que mes doutes sont infondés. Mais pour l'instant, de part votre manque d'intérêt j'en comprends que pour vous la quête de vérité à des limites.
C'est dommage.
PS: J'ai regroupé deux messages pour une meilleure esthétique.